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31/12/2016

Mariage et "réforme ecclésiale" : une police de la pensée à l'Institut pontifical Jean-Paul II ?

 

L'Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille publie un "Vademecum pour une nouvelle pastorale familiale" édité par Ignatius Press, qui sera dans les librairies dès janvier 2017. Ce manuel écrit par trois éminents professeurs de l'Institut, José Granados, Stephan Kampowski et Juan-José Pérez-Soba, vise à clarifier un certain nombre de questions liées à la "pastorale de la famille" et aux controverses qui ont suivi la publication de l'exhortation Amoris Laetitia. L'ouvrage a déjà commencé à circuler parmi les évêques.

Fondé en 1981 par Jean-Paul II et par celui que le même Pape avait choisi pour en être le premier président, Carlo Caffara, à l'époque simple théologien et aujourd'hui l'un des quatre cardinaux auteurs des cinq 'dubia' pour la clarification de l'enseignement sur la morale conjugale et les sacrements, l'Institut a grandi et a essaimé dans le monde, avec une douzaine d'implantations sur les cinq continents, au service de l'enseignement de l'Église sur le mariage et la famille.

Mais étonnamment, aucun des professeurs de l'Institut n'a été invité à la première session du synode sur la famille en 2014 et un seul, le député José Granados, a reçu un créneau marginal lors de la deuxième session en 2015. À la mi-Août 2016, le Pape François a remplacé la majeure partie de la direction de l'Institut. Il a nommé comme nouveau grand-chancelier Mgr Vincenzo Paglia - le même qu'il a porté à la tête de l'Académie pontificale pour la vie - et comme nouveau doyen Mgr Pierangelo Sequeri.

Le président sortant, Livio Melina, un théologien respecté qui a travaillé sept ans sous la direction du Cardinal Joseph Ratzinger à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, continuera à enseigner à l'Institut Jean-Paul II. De même que les autres professeurs, certains d'entre eux de haute renommée, comme l'anthropologue polonais Stanislaw Grygiel et son épouse Monika, le philosophe du droit Francesco D'Agostino, le sociologue Sergio Belardinelli, le théologien et évêque Mgr Jean Laffitte, secrétaire sortant du Conseil pontifical pour la famille récemment dissout, et bien sûr les trois auteurs du «Vademecum» mentionné ci-dessus.

Cependant, il semblerait que leur travail et leur enseignement soit surveillé de près. C'est ce que suggère un avertissement anonyme aux airs de menace à peine voilée qui est parvenu par e-mail à chacun de ces professeurs. Voici reproduit textuellement ci-dessous le message reçu (en italien) le 10 novembre par chaque professeur de l'Institut.

 

Objet : Observation des études et de l'enseignement à l'Institut pontifical Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille

 

Cher Professeur

Institut pontifical Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille

Université Pontificale du Latran

Cité du Vatican

 

Ainsi que cela a déjà été fait et que cela se fait encore pour d'autres institutions pastorales, académiques et culturelles catholiques, notre “Observatoire pour la Réalisation de la Réforme Ecclésiale du Pape François” (OARCPF) – une initiative d'un groupe de laïcs catholiques en soutien au pontificat du pape François – a commencé pendant l'année académique en cours la surveillance du contenu des publications de la faculté et de l'enseignement dispensé à l'Institut pontifical Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille afin de mettre en évidence les adaptations ou les éventuelles divergences par rapport au discours prononcé par le pape François à l'occasion de l'ouverture de la nouvelle année académique de votre Institut (Salle Clémentine, le 28 octobre 2016), au cours duquel vous avez été appelés à “soutenir la nécessaire ouverture de l'intelligence de la foi au service de la sollicitude pastorale du Successeur de Pierre.”

Les contenus des travaux publiés et des cours dispensés seront particulièrement pris en considération en référence aux dispositions de l'Exhortation apostolique “Amoris laetitia”, selon l'image “de l’Église telle qu'elle est, non pas d'une Église pensée selon sa propre image et ressemblance”, orientant la recherche et l'enseignement non plus vers “un idéal théologique trop abstrait du mariage, construit de façon presque artificielle, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles telles qu'elles sont” (Pape François, discours susmentionné, 28 octobre 2016).

À cette fin, nous ferons usage de la lecture analytique et critique des études publiées par les professeurs, des thèses de licence et de doctorat approuvées par l'Institut, des programmes de cours et de leurs bibliographies, ainsi que des entrevues avec les étudiants effectuées à la sortie des cours, sur la place en face de l'Université du Latran.

Certains que nous accomplissons une tâche utile pour améliorer le service que vous rendez avec dévouement à l'Église et au Saint-Père, nous veillerons à vous tenir informé des résultats de notre étude d'observation.

 

Observatoire pour la Réalisation de la Réforme Ecclésiale du Pape François (OARCPF) – Section de Rome

 

 

Une fois publiée, la lettre du fantomatique "Observatoire" a suscité de vives remous qui ont permis d'identifier ses auteurs, une poignée d'anciens étudiants, persuadés d’avoir œuvré de façon méritoire. Sans liens avec le Vatican, ni avec les nouveaux dirigeants de l'Institut qui ont même pris la chose très mal.

 

Sources : Sandro Magister et Rorate Caeli. Traduction : Espérance Nouvelle.

 

Note : Le message envoyé par ledit "Observatoire" date le discours du pape François au 28 octobre 2016. Ce discours a en réalité été prononcée le 27 octobre 2016.

 

Kellyanne Conway : la première femme américaine victorieuse au poste de directrice de campagne pour une élection présidentielle. Qu'en disent les féministes ?

Ah oui, elle est pro-vie...

 

 

> Donald Trump presidential campaign, 2016

Au théâtre : Qui es-tu Fritz Haber ?

 

Rédigé par Pierre Durrande le

C’est une heureuse initiative que la reprise de cette pièce remarquable tant par la très grande qualité du jeu d’Isabelle Andréani et de Xavier Lemaire que par l’importance du sujet porté à la scène. Nous sommes en 1915 en présence d’un couple de chimistes juifs allemands, Fritz et Clara Haber, au terme d’un repas pendant lequel Fritz s’est réjoui de la mise en service sur le front de cette redoutable arme de guerre, le gaz chloré, dont il est le créateur. Les convives sont partis et il éclate alors une redoutable dispute entre les époux au sujet de l’usage de cette nouvelle arme.

> Lire la suite

 

Studio Hébertot, 78 bis, Bd des Batignolles, Paris XVIIe, jusqu’au 8 janvier, les mardis, mercredis, vendredis et samedis à 19 h, le dimanche à 15 h. Relâche le jeudi, et les samedi 24 et dimanche 25 décembre. Réservations : 01 42 93 13 04.

 

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Pour information :

" Fritz Haber est un chimiste allemand qui a reçu le prix Nobel de chimie de 1918 pour ses travaux sur la synthèse de l'ammoniac2, importante pour la fabrication d'engrais et d'explosifs. Il est également considéré comme le « père de l'arme chimique » pour ses travaux sur le dichlore et d'autres gaz toxiques largement utilisés pendant la Première Guerre mondiale. D'origine juive, il fut contraint à l'exil en 1933 et mourut sur le chemin de Bâle en Suisse.

Fritz Haber est issu de la petite bourgeoisie juive allemande. (...) De 1886 à 1891, il étudie à l'université de Heidelberg sous la direction de Robert Bunsen, puis à l'université de Berlin dans le groupe de A. W. Hoffmann, et enfin à l'École technique de Charlottenburg avec Carl Liebermann. En 1893, il abjure le judaïsme pour devenir luthérien (protestant). Il se marie au tournant du siècle avec Clara Immerwahr, tout comme lui juive, allemande et brillante chimiste. De leur union nait un garçon, Hermann, en 1902, après une grossesse difficile. Clara abandonne ses travaux à l'université pour s'occuper de l'enfant, tandis que son mari part pour une mission de plusieurs mois aux États-Unis.

Après le suicide de Clara en 1915, Fritz Haber se remarie le 25 octobre 1917 avec Charlotte Nathan qui lui donnera une fille Eva Charlotte et un fils Ludwig Fritz (1921-2004). Fritz et Charlotte divorceront en 1927. (...) Durant la période de 1894 à 1911 à Karlsruhe, il développe un procédé de formation catalytique de l'ammoniac à partir d'hydrogène et d'azote dans des conditions de haute température et haute pression, que BASF adoptera en 1909 sous l'impulsion de Carl Bosch (d'où son nom officiel de « procédé Haber-Bosch »4). Il devient riche et influent. En 1914, il est l'un des signataires du Manifeste des 93 : ce document, publié en Allemagne dans La Revue Scientifique le 4 octobre 1914 en réaction au repli allemand lors de la bataille de la Marne, soutenait la politique guerrière du Reich et de son Kaiser. Il obtient la médaille Liebig en 1914.

Il a reçu le prix Nobel de chimie de 1918 « pour la synthèse de l'ammoniac à partir de ses éléments2 ». Le procédé Haber a été une étape importante dans la chimie industrielle, car il a séparé la production de produits azotés, comme les engrais, les explosifs et les matières premières chimiques, des ressources naturelles terrestres, en particulier du nitrate de sodium, dont le Chili était l'un des principaux (et presque unique) producteur. (...)

Ainsi, lorsqu'en 1909 le chimiste allemand Fritz Haber parvient à fixer l'azote atmosphérique en laboratoire8,9, sa découverte présente à la fois un intérêt militaire, économique et agricole. Aussi n'est-il pas surprenant qu'en 1913, à peine cinq ans plus tard, une équipe de recherche de la société BASF dirigée par Carl Bosch mette au point la première application industrielle des travaux d'Haber : le procédé Haber-Bosch10,11. Ce procédé servira de modèle, à la fois théorique et pratique, à tout un pan de la chimie industrielle moderne, la chimie à haute pression12,13.

La production industrielle d'ammoniac prolonge la Première Guerre mondiale en fournissant à l'Allemagne le précurseur de la poudre à canon et d'explosifs nécessaires à son effort de guerre, alors même qu'elle n'a plus accès aux ressources azotées traditionnelles, principalement exploitées en Amérique du Sud14. Durant l'entre-deux-guerres, la synthèse, à moindre coût15,16, d'ammoniac à partir du réservoir quasiment inépuisable que constitue l'azote atmosphérique17 contribue au développement de l'agriculture intensive et soutient la croissance démographique mondiale. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les efforts d'industrialisation du procédé Haber profitent largement au procédé Bergius, lequel permet à la société IG Farben de réaliser la synthèse de carburant pour le compte de l'Allemagne nazie, réduisant d'autant ses importations pétrolières.

Les prix Nobel des années de guerre (1914 à 1919) furent décernés en juin 1920. Les Français, les Britanniques et les Américains boycottèrent la cérémonie en raison des activités d'Haber pendant les hostilités6.

Pendant la Première Guerre mondiale, il travaille activement à la mise au point d'armes chimiques et l'emploi du chlore comme gaz de combat (« vagues dérivantes ») reçoit l'accord de l'état-major allemand. La première offensive allemande au chlore, sous sa supervision, est réussie mais ne parvient pas à obtenir la percée décisive pour des raisons essentiellement stratégiques7. L'état-major allemand n'avait pas prévu une telle efficacité, même si les positions françaises étaient décimées, les troupes allemandes n'étaient pas prêtes à se déplacer.

La première épouse de Fritz Haber, Clara Immerwahr, également chimiste de formation, réprouve ce dévoiement de la science et se donne la mort quelques jours après cette première attaque. Haber avait connu Clara à l’âge de dix-huit ans (elle en avait alors quinze) et il avait voulu la demander en mariage. Mais leurs parents respectifs s’étaient opposés au projet, jugeant Haber trop jeune. Les deux jeunes gens avaient pu se fiancer quand Haber s’était mis à travailler pour le compte de son père, mais les fiançailles avaient été rompues à la suite de la malheureuse affaire du chlorure de chaux. Sous l’influence de Haber, Clara s’était entre-temps mise à étudier la chimie et elle avait été la première femme à recevoir un doctorat de l’université de Breslau. À Fribourg, Fritz et Clara renouent leur ancienne idylle et se marient trois mois plus tard, au cours de l’été 19018.

Cette surenchère dans la barbarie, c’est plus que la femme de Haber ne peut en supporter. Dès le début, Clara Haber a fait l’impossible pour dissuader son mari d’entreprendre des recherches qu’elle juge criminelles et contraires à l’éthique scientifique la plus fondamentale. Elle a tenté en vain de faire comprendre à Fritz Haber à quel point son travail sur les gaz toxiques corrompait et pervertissait l’essence même de la chimie. Elle a plaidé au nom des principes humanitaires et, finalement, elle a exigé qu’il abandonne immédiatement ses recherches.

Mais Haber a refusé de l’écouter au nom des intérêts supérieurs du pays. Un savant, lui a-t-il répondu, appartient au monde en temps de paix et à son pays en temps de guerre. Les gaz pouvaient permettre à l’Allemagne de gagner la guerre et lui-même luttait pour une Allemagne triomphante, pilier de justice et d’ordre, soutien de la culture et de la science.

L’obstination de son mari va révolter Clara. (...) Désespérée par l’attitude de son mari, Clara se suicide d’un coup de revolver, un soir du printemps 1915, alors que Haber dirige une attaque aux gaz sur le front Est9. En fait il semblerait que la situation sentimentale du couple ait joué un rôle non négligeable dans son suicide (Fritz Haber entretenait une liaison avec sa secrétaire Charlotte Nathan, ce qui a beaucoup affecté Clara Immerwahr 10). Ce conflit a inspiré Claude Cohen, médecin anesthésiste devenu à cette occasion auteur de théâtre. Sa pièce Le nuage vert , Éditions Ovadia, représentée au Festival off d'Avignon en 2013 sous le titre Qui êtes-vous, Fritz Haber ? rend compte du conflit entre les époux.

La constante de Haber désigne la dose minimale de gaz fatale à l'homme. La « constante de Haber » s’applique selon la formule P=C/T, où C est la constante, P le poids de gaz en milligrammes par mètre cube et T le temps d’exposition en minutes. On peut, grâce à elle, calculer la dose mortelle d’un gaz en fonction du temps d’exposition11.

Membre du conseil de surveillance du groupe militaro-industriel IG Farben dès sa création en 1925, Haber fut aussi actif dans les recherches sur les réactions de combustion, sur la séparation de l'or de l’eau de mer, sur le mécanisme d’adsorption et l’électrochimie. La plus grande partie de son travail eut lieu de 1911 à 1933 à l’Institut de physique et d’électrochimie de Berlin-Dahlem. Il s’intéressa également aux pesticides et ses recherches permirent à Leonid Andrussow de mettre au point le procédé Andrussow servant à fabriquer industriellement le Zyklon B, produit initialement conçu comme insecticide pour désinfecter les cales de bateau et qui sera employé des années plus tard dans les chambres à gaz des camps d'extermination. En 1932, il est lauréat de la Médaille Rumford.

Peu après son arrivée au pouvoir le 30 janvier 1933, Adolf Hitler fait écarter les juifs de la fonction publique allemande. À cette époque, les scientifiques et les universitaires sont presque tous des fonctionnaires. Même si Hitler sait que Fritz Haber est un savant de premier plan qui adhère aux valeurs allemandes et qui par ses travaux a permis à l’Allemagne de prolonger la Première Guerre mondiale d'une année, il refuse de le laisser continuer à occuper le poste de directeur du Kaiser-Wilhelm Institut de physico-chimie à Berlin. Max Planck tente de faire fléchir le Führer lors d'une rencontre en tête-à-tête, mais ce dernier réplique : « Si la science ne peut se passer des Juifs, nous nous passerons de la science l'espace de quelques années »13. En 1934, Haber émigre en Angleterre, où il a obtenu un poste à l’université de Cambridge, mais il meurt d’une crise cardiaque lors du voyage dans un hôtel d'étape à Bâle14. "

Sources : "Fritz Haber" et "Histoire du procédé Haber-Bosch" sur l'encyclopédie participative en ligne Wikipédia.

 

30/12/2016

L'Histoire du Salut : joies et douleurs

 

 

TRANSCRIPT

We'd first like to say we hope you are having a holy, happy, blessed Christmas — and yes, it is, of course, still Christmas.

Christmas joy cannot be contained to one 24-hour period; it spills over for eight days, which comprise what the Church teaches us is actually one very long celebration. See how much atheists and protestants miss out on? Who says Catholics are dull and serious?

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27/12/2016

Entretien avec l'auteur de "L'éveil de Mademoiselle Prim", Natalia Sanmartín Fenollera

 

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Extraits :

0'48'' : "Petite, je voulais être bibliothécaire. Parce que j'aimais beaucoup lire. Plus qu'écrire, j'aimais lire."

1'41'' : "Je voulais parler de la vérité, du bien et de la beauté. Et il m'a semblé qu'utiliser une prose poétique, une histoire, un conte, était la meilleure manière de le faire."

06'07'' : "Oui, de fait, voyons. Je crois qu'il n'est pas nécessaire de théoriser là-dessus. On voit bien comment la génération précédente a été éduquée, les parents, les grands-parents, comment les enfants sont éduqués aujourd'hui. Et les énormes carences, et la rigidité des systèmes d'étude. Et je suis arrivée à la conclusion qu'il y a un problème très grave avec l'éducation. Et probablement, le premier problème, c'est que nous l'avons déléguée à des institutions dont on suppose qu'elles devraient co-éduquer, aider l'éducation qui doit se donner à la maison, et elles sont devenues des endroits où on envoie les enfants pour se faire déséduquer par toutes sortes de choses. Les programmes d'étude sont trop rigides. On donne la primauté aux technologies, aux médias, au lieu du contenu. On apprend très peu de choses. En général, celles qu'on apprend sont assez inutiles. On n'apprend pas aux enfants à aimer la lecture. Parmi ceux qui aiment la lecture, très peu d'entre nous l'aimons parce que nous avons appris [à l'aimer] à l'école. À l'école, on te fait apprendre des choses sur des auteurs, certains t'intéressent, d'autres pas, en général tu ne les lis pas trop, et si tu les lis tu dois faire un travail et tu cherches un résumé du livre. Alors je crois que l'éducation commence à la maison, elle commence tout petit, elle commence avec l'émerveillement, et par conséquent elle ne peut pas être orientée uniquement vers le succès professionnel dans cinq ou dix ans, cela vient après. Alors, dans 'L'éveil de Mademoiselle Prim', ils ont décidé que le monde n'éduque pas leurs enfants mieux qu'eux-mêmes, et alors ils éduquent leurs enfants à la maison, et ils les éduquent en communauté."

9'11'' : "Il y a eu une époque où il n'y avait pas tant d'écoles formelles et obligatoires, dans le sens d'obligatoires, pas qu'il n'y en eût pas. Et les gens continuaient à penser, continuaient à apprendre, et continuaient à lire. À Saint-Irénée d'Arnois, ils ont ce système. Mais je crois que simplement... Moi je défends l'idée de la liberté, que les parents puissent choisir la manière d'éduquer leurs enfants. Certains vont les éduquer à la maison, d'autres pas. D'autres voudront une école de tel profil, d'autres... Ce qui pour moi s'avère asphyxiant, ce sont les programmes d'étude, et le fait qu'il faille se plier à une série de critères, ou donner un programme. Que ce soit une école publique ou privée ou semi-privée, il y a une série de choses que tous doivent apprendre, et ça me paraît asphyxiant, et je me rebelle contre ça."

10'00'' : "Saint-Irénée est un conte. L'histoire n'est pas un roman réaliste. Ce n'est pas du réalisme. Alors on ne peut pas le considérer comme si c'était un village réel."

10'32'' : "Mais l'idée d'un petit village dans lequel les gens se connaissent, le visage, les noms, dans lequel tout le monde sache quelque chose des autres, que les relations soient plus proches, qu'il y ait une certaine courtoisie ou discourtoisie de voisinage, mais qu'on ne soit pas enfoui dans la grande masse anonyme des villes, cela existe, existe maintenant, et surtout c'est le type de communauté ou de société sur laquelle s'est levée l'Europe. Un petit village autour d'un poumon spirituel, qui dans le roman est un monastère, et là [dans ce village] on achète, on vend, les personnes établissent des relations, et on vit à une échelle plus petite et à une échelle plus humaine. Maintenant, pas tout le monde dans les petit villages est aussi cultivé que les irénites, pas tout le monde a ces conversations si profondes, parce que c'est un conte. C'est un conte pour parler de différentes choses, et les contes ont la vertu de nous permettre de mettre de l'emphase sur certaines choses et sur d'autres non, changer de point de vue... Ce n'est pas réaliste."

11'52'' : "Il n'existe pas d'endroit comme celui du roman, non. Est-ce qu'il existe des endroits petits, où on ne doit pas s'engouffrer dans un embouteillage, dans un transport public, pendant trois heures, et où on peut regarder ses enfants jouer dans la rue ? Oui, il y en a. Ils ont toujours existé, et ils existent encore."

 

Rapporté par The Wanderer, Argentine. Transcription et traduction par Espérance Nouvelle.

 

En français :

> Le carnet de Myriam Thibault : « L’Éveil de Mademoiselle Prim » de Natalia Sanmartin Fenollera

> Grasset : L'éveil de mademoiselle Prim

> Fnac : L'éveil de mademoiselle Prim

> Amazon : L'Éveil de mademoiselle Prim (format poche)

> La Procure : L'éveil de mademoiselle Prim

 

En Español :

> The Wanderer, Argentina : La señorita Prim

> The Wanderer, Argentina : "No somos como ellos", por Natalia Sanmartín Fenollera

> Cosas que me hacen feliz : El despertar de la señorita Prim

 

In English :

> The Imaginative Conservative : “The Awakening of Miss Prim”, A Breath of Fresh Sanity

 

26/12/2016

Témoigner de la vérité et réaffirmer les principes moraux universels, une oeuvre de miséricorde en faveur du bien commun - Une conférence de François-Xavier Bellamy

 

 

Intervention de François-Xavier Bellamy au colloque Catholiques en action 2014 organisé par l'association Ichtus.

 

25/12/2016

Jan Wański - Missa de Nativitate Domini

24/12/2016

Missa In Nocte - Missa solemnis in Nativitate Domini

 

Messe de la Nuit en la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ, célébrée le 24 décembre 2014 en l'église Saint-Michel de Belváros à Budapest, Hongrie, par les Chanoines Prémontrés de Gödöllöi.

 

22/12/2016

Le rejet de Dieu dans les débats sur le mariage, le remariage, les cas individuels et les situations particulières

 

> Transcript, full text : "Failed" Marriages

Le Cardinal Cordes soutient les démarches de clarification du Cardinal Müller et des quatre cardinaux fidèles

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LE VATICAN (ChurchMilitant.com / Trad. Espérance Nouvelle) - Le Cardinal allemand Paul Cordes s'est exprimé en faveur de ses frères cardinaux qui ont demandé à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) et au Pape François de clarifier l'exhortation Amoris Laetitia. Le Cardinal Cordes approuve aussi les récentes clarifications données par le préfet de la CDF, le Cardinal Gerhard Müller, qui a déclaré que toute interprétation d'Amoris Laetitia devrait se conformer à l'enseignement antérieur de l'Église.

Dans un entretien avec Kathpress le 12 décembre, le Cardinal Cordes, ancien président du Conseil Pontifical Cor Unum, a été interrogé à propos des "dubia" rédigés par quatre cardinaux demandant des clarifications sur la question de savoir si Amoris Laetitia contredit ou pas l'enseignement antérieur de l'Église selon lequel la réception de la Sainte Communion est interdite aux adultères non repentis. En faisant référence aux réactions de vive hostilité qui ont suivi à l'égard des quatre cardinaux de la part d'autres prélats, le Cardinal Cordes a répondu

"Avec un ton objectif, les quatre cardinaux ont demandé la dissipation des doutes sur le texte. Ils ont alors été confrontés à une protestation disproportionnée. Je n'ai pas compris cette indignation ; j'ai aussi douté que ces personnes indignées aient été motivées par un désir de trouver la vérité."

Cette réaction est comparable à celle du Cardinal George Pell, l'un des neuf principaux conseillers du Pape. Lorsque son avis sur les dubia lui a été demandé, il a répondu en demandant : "Comment peut-on être en désaccord avec une question ?" Le Cardinal Müller avait également été interrogé sur les dubia et sur Amoris Laetitia dans un entretien avec Kathpress. S'il s'est montré hésitant à s'exprimer directement sur les dubia sans approbation papale, il a cependant souligné qu'Amoris Laetitia "ne devrait pas être interprétée comme si les enseignements des papes antérieurs et de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur ce sujet avaient perdu leur valeur contraignante."

 

> Lire l'article complet en anglais

 

Illustration : Armoiries du Cardinal Paul Josef Cordes sur Wikipedia