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21/11/2014

Des prêtres pour demain: témoignage de l'abbé Fournié


Voir aussi:

> Des prêtres pour demain

Le pape François : Faites fructifier les talents pour les autres !

3453886_3_dd61_le-pape-francois-aux-journees-mondiales-de-la_5a1c37c791c77f8478b02de576294c6d-420x210.jpgChers frères et sœurs, bonjour.

 

L'Evangile de ce dimanche est la parabole des talents, tirée de saint Matthieu (25,14-30).

 

Elle raconte l'histoire d'un homme qui, avant de partir en voyage, convoque ses serviteurs et leur confie son patrimoine en talents, des pièces de monnaie anciennes de grande valeur. Ce maître confie cinq talents au premier serviteur deux au second, un au troisième. Pendant l'absence de leur maître, les trois serviteurs doivent faire fructifier ce patrimoine. Le premier et le second serviteur doublent chacun le capital de départ; le troisième, au contraire, par peur de tout perdre, enterre le talent reçu dans un trou. Au retour de leur maître, les deux premiers reçoivent louange et récompense, quant au troisième, qui ne restitue que l'argent reçu, reçoit des reproches et une punition.

 

La signification est claire. L'homme de la parabole représente Jésus, les serviteurs, c’est nous, et les talents, c’est le patrimoine que le Seigneur nous confie. Quel est ce patrimoine? Sa Parole, l'Eucharistie, la foi en notre Père céleste, son pardon ... en somme, beaucoup de choses, ses biens les plus précieux. Voilà le patrimoine qu'il nous confie. Non seulement à conserver, mais à accroître!

 

Alors que dans l'usage courant, le terme «talent» indique une qualité individuelle marquée - par exemple un talent pour la musique, le sport, etc -, dans la parabole les talents représentent les biens que le Seigneur nous confie afin que nous les fassions fructifier.

 

Le trou creusé dans le sol par le «serviteur méchant et paresseux » (v. 26) indique la peur du risque qui bloque la créativité et la fécondité de l’amour. Parce que la peur des risques de l'amour nous bloque. Jésus ne nous demande pas de conserver sa grâce dans un coffre-fort! Jésus ne demande pas cela, mais il veut que nous l’utilisions pour le bien des autres. Tous les biens que nous avons reçus, c’est pour les donner aux autres, et ainsi qu’ils croissent.

 

C’est comme s’il nous disait: «Voici ma miséricorde, ma tendresse, mon pardon: prends-les, et fais-en un large usage ». Et nous, qu'avons-nous fait? Qui avons-nous «contaminé» par notre foi? Combien de personnes avons-nous encouragé par notre espérance? Combien d'amour avons-nous partagé avec notre prochain? Ce sont des questions qui nous feront du bien. N’importe quel milieu, même le plus éloigné et inaccessible, peut devenir le lieu où faire fructifier les talents. Il y a des situations ou des lieux fermés à la présence et au témoignage chrétien. Le témoignage que Jésus nous demande n’est pas fermé, il est ouvert, il dépend de nous.

 

Cette parabole nous pousse à ne pas cacher notre foi et notre appartenance au Christ, à ne pas enterrer la parole de l'Évangile, mais à la faire circuler dans notre vie, dans les relations, dans les situations concrètes, comme une force qui interpelle, qui purifie, qui renouvelle. De même que le pardon que le Seigneur nous donne spécialement dans le sacrement de la réconciliation: ne le gardons pas enfermé en nous-mêmes, mais laissons-le déployer sa force, qu’il fasse tomber les murs que notre égoïsme a édifiés, qu’il nous fasse faire le premier pas dans les relations bloquées, reprendre le dialogue là où il n’y a plus de communication ... Et ainsi de suite. Faire en sorte que ces talents, ces cadeaux, ces dons que le Seigneur nous a donnés, soient pour les autres, croissent, portent du fruit, par notre témoignage.

 

Je crois que maintenant ce serait un beau geste si chacun de vous prenait l'Evangile, à la maison, l’évangile de saint Matthieu, chapitre 25, versets 14 à 30, Matthieu 25, 14-30, et si vous le lisiez et que vous le méditiez un peu: "Les talents, les richesses, tout ce que Dieu m'a donné de spirituel, de bonté, la Parole de Dieu, comment grandissent-ils chez les autres? Ou est-ce que je me contente de les garder dans un coffre-fort? ".

 

Et en outre, le Seigneur ne donne pas à tous les mêmes choses ni de la même manière: il nous connaît personnellement et il nous confie ce qui est juste pour nous; mais en tous, en tous, il y a quelque chose d’égal : la même, immense confiance. Dieu nous fait confiance, Dieu a de l’espérance en nous! Et elle est la même pour tous. Ne le décevons pas ! Ne nous laissons pas tromper par la peur, mais rendons confiance pour confiance ! La Vierge Marie incarne cette attitude de la façon la plus belle et la plus complète. Elle a reçu et accueilli le don le plus sublime, Jésus en personne, et à son tour elle l’a offert à l'humanité avec un cœur généreux. Demandons-lui de nous aider à être « des serviteurs bons et fidèles » pour  participer à «la joie de notre Seigneur ».

Zenit.org

> Messe du Trente-troisième dimanche du temps ordinaire

20/11/2014

J'ai crié devant le Tabernacle "Aide-moi" et une voix a résonné ...

J'ai toujours e403620_2992518458303_1422408758_3184293_742118975_n.jpgntendu parler du silence de Dieu. Lorsque vous l'appelez et qu'il ne répond pas, lorsque vous demandez et qu'il n'exauce pas. Il y a un vide dans nos vies et nous crions : « Où es-tu Seigneur ? Pourquoi ton silence ? » Voici dix ans déjà, mon fils nouveau-né a été hospitalisé. Les choses n'allaient pas bien. Dieu se taisait et ne répondait pas à mes prières. J'ai voulu Lui rendre visite, Le voir face à face, dans le tabernacle. Je suis allé au sanctuaire national du Cœur Immaculé de Marie. Je me souviens de ce moment, qui m'impressionne  encore.

Je me suis arrêté devant le tabernacle. J'étais seul avec Jésus. Et j'ai presque crié : « Aide-moi ! ». Un court silence, et j'ai entendu une voix, comme sortie du tabernacle, qui répétait : « Aide-moi ! ».

Pendant un instant, qui m'a paru  une éternité, je n'ai pas su comment réagir. C'est alors que  j'ai senti une main qui se posait sur mon épaule et j'ai entendu une voix qui répétait : « Aide-moi ! ».

Me retournant, j'ai vu devant moi un homme infirme qui me regardait avec un air de profonde détresse. « D'où sort-il ? », ai-je pensé. Tendant la main, il m'a dit : « Aide-moi, je suis incapable de travailler, je peux à peine marcher ». J'ai regardé Jésus dans le tabernacle et Lui ai dit : « Toi, tu connais toutes les ficelles ! ». J'ai  souri et ajouté sur un ton badin : « Rien à faire avec toi ! »

Je me suis senti heureux en comprenant ce qu'Il me demandait : être ses mains, ses pieds, sur cette terre ; consoler, aimer, être miséricordieux. Sa réponse était très simple : s'oublier un peu et penser davantage aux autres. Tout le reste, le nécessaire, nous sera donné par surcroît. J'ai aidé ce brave homme et je ne l'ai jamais plus revu. Cela a été une expérience inoubliable. Dieu a de très belles façons de répondre à nos prières. Ce qui se passe, c'est que parfois nous n'en avons pas conscience. Trop concentrés sur d'autres choses, nous n'y prêtons pas attention. J'ai connu beaucoup de personnes qui trouvent leurs réponses dans la Bible, d'autres dans les sages conseils d'un prêtre. Moi, je les trouve dans la Bible, les prêtres, le tabernacle, la prière et la confiance que Dieu ne m'abandonnera pas.

J'ai crié devant le tabernacle : « Aide-moi ! » et une voix a résonné...

20 novembre 2014: 4ème anniversaire de l'élévation au cardinalat de Raymond Leo Burke par Benoît XVI

Un hommage réalisé par le père James Kubicki S.J., directeur de l'Apostolat de la Prière.

Le cardinal Raymond Leo Burke est connu pour être l'un des plus grands défenseurs de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, de la famille et du mariage. Il est probablement le canoniste le plus compétent et le plus estimé au monde pour son travail au service de la vérité et de la justice ainsi que pour son attitude d'écoute et son accompagnement de très nombreuses personnes vivant des situations difficiles, notamment familiales, nécessitant un recours à la justice ecclésiastique.

Il est parfois critiqué pour son usage du manteau de chœur distinctif des cardinaux de l’Église catholique, la cappa magna pourpre, telle que la portaient Saint Jean-Paul II et Saint Jean XXIII lorsqu'ils étaient cardinaux, exprimant la disposition à verser son sang pour la défense de la foi catholique ainsi  que la nature hiérarchique de l’Église, au-delà des limites de la personne assumant la lourde responsabilité de la dignité cardinalice. Les reproches adressés au port de la cappa magna sont ceux qui sont souvent adressés à l’Église catholique elle-même par opposition aux églises protestantes: peu soucieuse de se conformer au monde moderne, visible et hiérarchique.

Jean-Paul II, Cardinal Wojtyla, cappa magna

Cardinal Wojtyla, Jean-Paul II, cappa magna

Jean-Paul II, Cardinal Wojtyla, cappa magna

Jean XXIII, Cardinal Roncalli, cappa magna

Cardinal Roncalli, cappa magna, Jean XXIII

> Cappaphobia, cathophobia

> La cappa magna, manteau de chœur des prélats

19/11/2014

Benoît XVI raconte l'histoire de sa vocation sacerdotale

TRASCRIZIONE
Santità, mi chiamo Vittorio, sono della Parrocchia di San Giovanni Bosco a Cinecittà, ho 20 anni e studio Scienze dell'Educazione all'Università di Tor Vergata.
Sempre nel Suo Messaggio Lei ci invita a non avere paura di rispondere con generosità al Signore, specialmente quando propone di seguirlo nella vita consacrata o nella vita sacerdotale. Ci dice di non avere paura, di fidarci di Lui e che non resteremo delusi. Molti tra noi, anche qui o tra chi ci segue da casa questa sera tramite la televisione, sono convinto che stiano pensando a seguire Gesù per una via di speciale consacrazione, ma non è sempre facile capire se quella sarà la via giusta. Ci vuol dire come ha fatto Lei a capire quale era la sua vocazione? Può darci dei consigli per capire meglio se il Signore ci chiama a seguirlo nella vita consacrata o sacerdotale? La ringrazio.

Quanto a me, sono cresciuto in un mondo molto diverso da quello attuale, ma infine le situazioni si somigliano. Da una parte, vi era ancora la situazione di “cristianità”, in cui era normale andare in chiesa ed accettare la fede come la rivelazione di Dio e cercare di vivere secondo la rivelazione; dall’altra parte, vi era il regime nazista, che affermava a voce alta: “Nella nuova Germania non ci saranno più sacerdoti, non ci sarà più vita consacrata, non abbiamo più bisogno di questa gente; cercatevi un’altra professione”. Ma proprio sentendo queste voci “forti”, nel confronto con la brutalità di quel sistema dal volto disumano, ho capito che c’era invece molto bisogno di sacerdoti. Questo contrasto, il vedere quella cultura antiumana, mi ha confermato nella convinzione che il Signore, il Vangelo, la fede ci mostravano la strada giusta e noi dovevamo impegnarci perché sopravvivesse questa strada. In questa situazione, la vocazione al sacerdozio è cresciuta quasi naturalmente insieme con me e senza grandi avvenimenti di conversione. Inoltre due cose mi hanno aiutato in questo cammino: già da ragazzo, aiutato dai miei genitori e dal parroco, ho scoperto la bellezza della Liturgia e l’ho sempre più amata, perché sentivo che in essa ci  appare la bellezza divina e ci si apre dinanzi il cielo; il secondo elemento è stata la scoperta della bellezza del conoscere, il conoscere Dio, la Sacra Scrittura, grazie alla quale è possibile introdursi in quella grande avventura del dialogo con Dio che è la Teologia.
E così è stata una gioia entrare in questo lavoro millenario della Teologia, in questa celebrazione della Liturgia, nella quale Dio è con noi e fa festa insieme con noi.
Naturalmente non sono mancate le difficoltà. Mi domandavo se avevo realmente la capacità di vivere per tutta la vita il celibato. Essendo un uomo di formazione teorica e non pratica, sapevo anche che non basta amare la Teologia per essere un buon sacerdote, ma vi è la necessità di essere disponibile sempre verso i giovani, gli anziani, gli ammalati, i poveri; la necessità di essere semplice con i semplici. 
La Teologia è bella, ma anche la semplicità della parola e della vita cristiana è necessaria. E così mi domandavo: sarò in grado di vivere tutto questo e di non essere unilaterale, solo un teologo ecc.? Ma il Signore mi ha aiutato e, soprattutto, la compagnia degli amici, di buoni sacerdoti e di maestri, mi ha aiutato.
Tornando alla domanda penso sia importante essere attenti ai gesti del Signore nel nostro cammino. Egli ci parla tramite avvenimenti, tramite persone, tramite incontri: occorre essere attenti a tutto questo. Poi, secondo punto, entrare realmente in amicizia con Gesù, in una relazione personale con Lui e non sapere solo da altri o dai libri chi è Gesù, ma vivere una relazione sempre più approfondita di amicizia personale con Gesù, nella quale possiamo cominciare a capire quanto Egli ci chiede. E poi, l’attenzione a ciò che io sono, alle mie possibilità: da una parte coraggio e dall’altra umiltà e fiducia e apertura, con l’aiuto anche degli amici, dell’autorità della Chiesa ed anche dei sacerdoti, delle famiglie: cosa vuole il Signore da me? Certo, ciò rimane sempre una grande avventura, ma la vita può riuscire solo se abbiamo il coraggio dell’avventura, la fiducia che il Signore non mi lascerà mai solo, che il Signore mi accompagnerà, mi aiuterà.

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticana

Source: Benedetto XVI racconta la sua vocazione al sacerdozio

Sermon XCIV de Saint Augustin : Le talent enfoui (Matt. XXV, 24-30)

464px-Philippe_de_Champaigne_-_Saint_Augustine_-_LACMA_-_without_frame.jpgANALYSE. — Plusieurs évêques étaient réunis à Hippone. Tous refusèrent de prêcher devant saint Augustin. Le grand docteur s'en plaint d'une manière charmante, et il invite avec un aimable à-propos tous les chefs de famille à faire chez eux les évêques, plutôt que de laisser oisif le talent qu'ils ont reçu.

Ces Seigneurs, mes frères et collègues dans l'épiscopat, ont daigné nous honorer et nous réjouir de leur présence; mais je ne sais pourquoi ils refusent de m'aider dans mes fatigues. Je tiens à le dire à votre charité devant eux, afin que votre attention et votre désir intercèdent en quelque sorte en ma faveur, et qu'eux aussi consentent à prêcher quand je les en supplie. Qu'ils donnent de ce qu'ils ont reçu et qu'ils veuillent bien travailler plutôt que de s'excuser. Pour moi effectivement je suis épuisé et à peine capable de parler; je ne vous dirai donc que quelques mots et vous les recevrez avec plaisir. Nous avons d'ailleurs un mémoire des bienfaits que Dieu vient d'accorder par un saint martyr : tous ensemble nous écouterons ce mémoire avec plus de bonheur encore.

Que vais-je donc vous dire? L’Évangile vient de vous parler de la récompense des bons serviteurs et du châtiment des mauvais. Or tout le crime du serviteur réprouvé et condamné à d'affreux supplices, fut d'avoir refusé de donner. Il conserva intégralement ce qu'il avait reçu ; mais Dieu voulait qu'il le fit profiter; car Dieu est avare quand il s'agit de notre salut. Or si telle fût sa condamnation pour n'avoir pas donné, à quoi doivent s'attendre ceux qui dissipent?

Pour nous, vous le voyez, nous distribuons, nous donnons et vous recevez; nous cherchons votre intérêt; vivez donc sagement, car c'est en cela que consiste le profit que nous cherchons en donnant. N'estimez pas toutefois que vous ne devez pas donner aussi. Sans doute, il ne vous appartient pas de donner, du haut de cette chaire, mais vous pouvez donner partout. On attaque le Christ ? Défendez-le. On murmure contre lui? Répondez. On le blasphème ? Reprenez et éloignez-vous de la compagnie de ces malheureux. C'est ainsi qu'en donnant vous pourrez gagner quelques-uns d'entre eux.

Remplacez-nous dans vos maisons. Le mot d'évêque signifie celui qui surveille, celui qui exerce une soigneuse surveillance. A chacun donc, à chaque chef de maison il appartient d'y faire l'évêque, de voir quelle est la foi des siens, d'examiner si quelques-uns d'entre eux ne tombent pas dans l'hérésie, si ce n'est ni l'épouse, ni le fils, ni la fille, ni même le serviteur, car il a été racheté à un bien haut prix.

La doctrine de l'Apôtre met le maître au dessus du serviteur et le serviteur au dessous du maître (1). Le Christ toutefois a donné la même rançon pour l'un et pour l'autre. Ne méprisez donc pas les derniers d'entre vous, veillez avec tout le soin possible au salut des' membres de votre famille. Ainsi vous donnerez, ainsi vous ne serez point de paresseux serviteurs et vous n'aurez pas à craindre cette horrible condamnation.
 
1. Ephés. VI, 6; Tite, II, 9.

 

Caron, M. (Ed). Saint Augustin, Sermons sur l'Écriture. Robert Lafont, Paris. 2014. p.844-845.

Egalement disponible sur le site internet de l'Abbaye Saint Benoît du Port-Valais

 

> Messe du jour - Dimanche 16 novembre 2014

18/11/2014

Dieu t'appelle à devenir saint par Sa grâce

La première homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine au sanctuaire Notre-Dame du Laus, en la fête de la Toussaint.

Le Pape François dénonce une fausse compassion qui prétend justifier l'avortement et l'euthanasie

Le pape François a reçu les membres de l’Association des médecins catholiques italiens, dans la salle Paul VI, samedi dernier, 15 novembre 2014, à l’occasion des 70 ans de leur fondation.

Discours du pape François

françois, pape, férule, avortement, euthanasieBonjour !

Merci de votre présence et merci aussi pour vos vœux : que le Seigneur me prête vie et santé ! Mais cela dépend aussi des médecins, qu’ils aident le Seigneur ! Je tiens en particulier à saluer l’Assistant ecclésiastique, Mgr Edoardo Menichelli, le cardinal [Dionigi] Tettamanzi, qui fut votre premier assistant, et à adresser une pensée spéciale au cardinal Fiorenzo Angelini qui a suivi la vie de l’association pendant des décennies et qui, aujourd’hui très malade, a été hospitalisé ces jours-ci. Je remercie également le président pour les beaux vœux qu’il m’a adressés, merci.

Il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, grâce aux progrès scientifiques et techniques, les possibilités de guérison physique ont considérablement augmenté ; néanmoins, sous certains aspects, la capacité de « prendre soin » de la personne, surtout quand celle-ci est souffrante, fragile et sans défense, semble diminuer. En effet, les conquêtes de la science et de la médecine peuvent contribuer à améliorer la vie humaine mais à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique qui caractérise ces disciplines. Pour cette raison, vous, médecins catholiques, vous vous efforcez de vivre votre profession comme une mission humaine et spirituelle, comme un véritable apostolat.

L’attention envers la vie humaine, plus particulièrement celle qui souffre le plus de difficultés, autrement dit le malade, la personne âgée, l’enfant, implique profondément la mission de l’Église. Cette dernière se sent également appelée à participer au débat qui a pour objet la vie humaine, en présentant sa propre proposition fondée sur l’Évangile. Dans beaucoup d’endroits, la qualité de la vie est liée principalement aux possibilités économiques, au « bien-être », à la beauté et aux plaisirs de la vie physique, oubliant d’autres dimensions plus profondes – relationnelles, spirituelles et religieuses – de l’existence. En réalité, à la lumière de la foi et d’une juste raison, la vie humaine est toujours sacrée et toujours « de qualité ». Il n’existe pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre : toute vie humaine est sacrée ! Tout comme il n’existe pas de vie humaine qualitativement plus significative qu’une autre, en vertu de moyens, droits, opportunités économiques et sociales plus grands.

C’est ce que vous, médecins catholiques, vous essayez d’affirmer tout d’abord par votre attitude professionnelle. Vous travaillez en témoignant par la parole et l’exemple que la vie humaine est toujours sacrée, valable et inviolable, et, comme telle, doit être aimée, défendue et soignée. Cette attitude professionnelle qui vous caractérise, enrichie par un esprit de foi, est une raison de plus pour collaborer avec tous ceux qui – même sans les mêmes perspectives religieuses ou la même ligne de pensée – reconnaissent la dignité de la personne humaine comme critère dans leur activité. En effet, si le serment d’Hippocrate vous engage à être toujours des serviteurs de la vie, l’Évangile vous pousse à aller plus loin : à l’aimer toujours et à tout moment, surtout quand celle-ci a besoin d’attentions particulières et de soins. En 70 ans d’activités dignes d’estime, c’est ainsi que les membres de votre association ont agi. Je vous exhorte à persévérer avec humilité et confiance dans cette voie, en vous efforçant de poursuivre vos objectifs statutaires qui, au plan médical et moral, incluent l’enseignement du magistère de l’Église.

La pensée dominante propose parfois une « fausse compassion » : celle qui estime que favoriser l’avortement est aider la femme, que procurer l’euthanasie est un geste digne, que « produire » un enfant considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don, est une conquête scientifique;
tout comme utiliser des vies humaines comme des cobayes de laboratoire pour, présume-t-on, en sauver d’autres. La compassion évangélique c’est au contraire accompagner au moment du besoin, c’est la compassion du Bon Samaritain, qui « voit », qui « a pitié », s’approche et offre une aide concrète (cf. Lc 10,33). Votre mission de médecins vous met quotidiennement en contact avec tant de formes de souffrance : je vous encourage à les prendre en charge comme de « bons samaritains », en veillant tout particulièrement aux personnes âgées, aux malades et aux infirmes. Être fidèle à l’Évangile de la vie et au respect de celle-ci comme don de Dieu, demande parfois des choix courageux et à contre-courant qui peuvent, dans certaines circonstances particulières, aller jusqu’à l’objection de conscience. Avec toutes les conséquences sociales que ce genre de fidélité comporte. Nous vivons une époque d’expérimentations avec la vie. Mais nous l’expérimentons mal. Fabriquer des enfants au lieu de les accueillir comme un don, vous disais-je. Jouer avec la vie. Attention, cela est un péché contre le Créateur : contre Dieu Créateur, qui a créé les choses ainsi. Que de fois, dans ma vie de prêtre, j’ai entendu des objections comme : « Mais, dis-moi, pourquoi l’Église s’oppose-t-elle à l’avortement, par exemple ? Est-ce un problème religieux ? » – « Non, non. Ce n’est pas un problème religieux » – «  Est-ce un problème philosophique ? » – « Non, non ce n’est pas un problème philosophique ». C’est un problème scientifique, car il s’agit d’une vie humaine et on ne saurait éliminer une vie humaine pour résoudre un problème. « Mais non, la pensée moderne… » – « Mais, écoute, dans la pensée antique comme dans la pensée moderne, le mot tuer veut dire la même chose! ». Et cela vaut aussi pour l’euthanasie : nous savons tous que, dans cette culture du rejet, tant de personnes âgées sont victimes d’une euthanasie cachée. Mais il y a aussi l’autre [euthanasie déclarée]. C’est comme dire à Dieu : « Non, la fin de la vie c’est moi qui la fais, comme je veux ». Un péché contre Dieu Créateur. Pensez bien à cela.

Je souhaite que les 70 années de vie de votre association puissent stimuler un autre chemin de croissance et de maturation. Puissiez-vous collaborer avec toutes les personnes et institutions qui partagent avec vous l’amour de la vie et s’emploient à la servir dans sa dignité, sa sacralité et son inviolabilité. Saint Camille de Lellis, en suggérant sa méthode la plus efficace pour soigner un malade, disait tout simplement : « Mettez plus de cœur dans ces mains ». Mettez plus de cœur dans ces mains. C’est mon vœu à moi aussi. Que la sainte Vierge, la Salus infirmorum, soutienne les bonnes intentions que vous ferez pour continuer votre action. Je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi, et de tout cœur je vous donne ma bénédiction. Merci.

(Zenit via JPV)

17/11/2014

Crescendo: un court-métrage produit par Eduardo Verastegui

Le film met en scène une histoire réelle et a été tourné dans la langue des personnages d'origine, l'allemand.

WITH ENGLISH SUBTITLES

SUBTITULADA AL ESPAÑOL

Le court-métrage a déjà reçu 11 récompenses internationales

Accolade Competition 2012
Bahamas International Film Festival 2012
Bearfest - Big Bear Lake International Film Festival 2012
Dances With Films 2012
Heartland Film Festival 2011
Hollywood Film Festival 2012
Playhouse West Film Festival 2012
Rochester International Film Festival 2012
San Antonio Film Festival 2012
San Luis Obispo International Film Festival 2012
Urbanworld Film Festival 2013

16/11/2014

Homélie pour le 33ème dimanche du temps ordinaire : pas de défaitisme paralysant

L'abbé Paul Nicholson a été formé au séminaire diocésain Saint-Pierre de London, Ontario, Canada. En 2013, l'évêque de London l'a chargé de l'évangélisation et des missions paroissiales au service du diocèse. Il est membre de la Société sacerdotale de la Sainte Croix.