Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2017

Selon Pentin, le Pape François a demandé au Cardinal Burke d'extirper la franc-maçonnerie hors de l'Ordre de Malte

 

(EWTN / WDTPRS - Traduction : Espérance Nouvelle) Lors d'une rencontre entre le Pape François et le Cardinal Burke en novembre au sujet du scandale de l'implication de l'Ordre de Malte dans la distribution de préservatifs et de contraceptifs oraux en Afrique, le Saint-Père a ordonné au Cardinal Burke de "nettoyer" la franc-maçonnerie et de l'expulser de l'ordre. Le Saint-Père a donné cet ordre au Cardinal Burke en vertu de son rôle de cardinal patron des Chevaliers de Malte, auquel le Pontife l'avait nommé.

Le journaliste vaticaniste Edward Pentin a révélé les préoccupations du Pape François à propos de l'influence des francs-maçons sur les Chevaliers de Malte. Edward Pentin rapporte que le Pape François a été "profondément troublé" par les informations concernant la distribution par Malteser International de préservatifs et de contraceptifs oraux en Afrique de l'Est. La raison pour laquelle le Pape François a spécifiquement identifié la franc-maçonnerie comme un problème, dans sa réponse aux informations présentées par le Cardinal Burke lors de leur rencontre de novembre, n'est pas connue.

Le Pape François avait déjà critiqué auparavant l'influence destructive des franc-maçons et leur hostilité à l'égard de l'Église. Lors de son discours aux jeunes pendant sa visite apostolique à Turin le 21 juin 2015, le Saint-Père avait parlé de la "franc-maçonnerie", des "anticléricaux" et des "satanistes" :

"Le secret est de bien comprendre où l’on vit. Sur cette terre — et je l’ai dit aussi à la Famille salésienne — à la fin du XIXe siècle, les conditions les plus mauvaises pour la croissance de la jeunesse étaient rassemblées. C’était l’époque de la franc-maçonnerie, même l’Église ne pouvait rien faire, il y avait les anti-cléricaux, il y avait les satanistes... Ce fut l’une des périodes les plus terribles et l’un des lieux les plus terribles de l’histoire d’Italie. Mais vous, si voulez faire un beau devoir à la maison, allez voir combien de saints et combien de saintes sont nés à cette époque ! Pourquoi ? Parce qu’ils se sont aperçus qu’ils devaient aller à contre-courant de cette culture, de cette façon de vivre."

2017 marque le 300ème anniversaire de la fondation de la franc-maçonnerie avec l'établissement de la première Grande Loge à Londres. Il est important qu'à l'occasion de ce 300ème anniversaire, les catholiques prêtent attention aux avertissements du Pape François sur la continuelle et dangereuse influence de la franc-maçonnerie contre l'Église.

 

> Léon XIII : Encyclique Humanum Genus contre la franc-maçonnerie et ses doctrines

> Benoît XIV : Bulle Providas, interdisant à perpétuité toute fréquentation des sociétés de franc-maçons [italien]

> Benoît XIV : Bulle Providas, interdisant à perpétuité toute fréquentation des sociétés de franc-maçons [français]

 

02/01/2017

Rappel : les 5 questions ('dubia') des 4 cardinaux au Pape François sur la morale, les sacrements, et la signification d'Amoris Laetitia

Four-Cardinals.jpeg

La démarche des cardinaux Caffara, Burke, Brandmüller et Meisner de soumettre au Pape cinq questions sur la morale et les sacrements, en rapport avec certains passages d'Amoris Laetitia qui font l'objet d'interprétations divergentes de la part des évêques, des prêtres et des fidèles dans le monde, a suscité des réactions diverses. Mais quelles sont exactement les questions posées par ces quatre cardinaux ? Les voici.

 

1.    Il est demandé si, en conséquence de ce qui est affirmé dans "Amoris lætitia" aux nn. 300-305, il est maintenant devenu possible d’absoudre dans le sacrement de Pénitence et donc d’admettre à la Sainte Eucharistie une personne qui, étant liée par un lien matrimonial valide, vit "more uxorio" avec une autre personne, sans que soient remplies les conditions prévues par "Familiaris consortio" au n. 84 et réaffirmées ensuite par "Reconciliatio et pænitentia" au n. 34 et par "Sacramentum caritatis" au n. 29. L’expression "dans certains cas" de la note 351 (n. 305) de l’exhortation "Amoris lætitia" peut-elle être appliquée aux divorcés remariés qui continuent à vivre "more uxorio" ?

2.    Après l’exhortation post-synodale "Amoris lætitia" (cf. n. 304), l’enseignement de l’encyclique de Saint Jean-Paul II "Veritatis splendor" n. 79, fondé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition de l’Église, à propos de l’existence de normes morales absolues, obligatoires sans exception, qui interdisent des actes intrinsèquement mauvais, continue-t-il à être valide ?

3.    Après "Amoris lætitia" n. 301, est-il encore possible d’affirmer qu’une personne qui vit habituellement en contradiction avec un commandement de la loi de Dieu, comme par exemple celui qui interdit l’adultère (cf. Mt 19, 3-9), se trouve dans une situation objective de péché grave habituel (cf. Conseil pontifical pour les textes législatifs, Déclaration du 24 juin 2000) ?

4.    Après les affirmations contenues dans "Amoris lætitia" n. 302 à propos des "circonstances qui atténuent la responsabilité morale", faut-il encore considérer comme valide l’enseignement de l’encyclique de Saint Jean-Paul II "Veritatis splendor" n. 81, fondé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition de l’Église, selon lequel "les circonstances ou les intentions ne pourront jamais transformer un acte intrinsèquement malhonnête de par son objet en un acte subjectivement honnête ou défendable comme choix" ?

5.    Après "Amoris lætitia" n. 303, faut-il considérer comme encore valide l’enseignement de l’encyclique de Saint Jean-Paul II "Veritatis splendor" n. 56, fondé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition de l’Église, qui exclut une interprétation créatrive du rôle de la conscience et affirme que la conscience n’est jamais autorisée à légitimer des exceptions aux normes morales absolues qui interdisent des actes intrinsèquement mauvais de par leur objet ?

 

Pour rappel, la démarche des quatre cardinaux consistait formellement à poser des questions au Pape sur Amoris Laetitia et son interprétation correcte, cinq questions précisément. C'est ce qu'ont clairement rappelé les quatre cardinaux dans une note explicative publiée en même temps que les cinq questions :

"Les 'dubia' (mot latin signifiant : 'doutes') sont des questions formelles posées au Pape et à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et qui demandent des éclaircissements à propos de sujets particuliers concernant la doctrine ou la pratique. La particularité de ces questions est qu’elles sont formulées de telle sorte qu’elles demandent comme réponse un "oui" ou un "non", sans argumentation théologique. Cette manière de s'adresser au Siège Apostolique n’est pas une invention de notre part ; c’est une pratique séculaire."

 

La procédure des "dubia" envoyés au Saint-Siège, telle que les quatre cardinaux l'ont appliquée, fait en effet partie de la vie normale de l'Église. On peut le constater en consultant les documents officiels du Saint-Siège qui répondent à des question du même type formulées selon la même procédure, par exemple les documents suivants : 

Réponses aux doutes sur l’interprétation du Décret «Ecclesiae Pastorum» (Responsa ad proposita dubia de interpretatione decreti «Ecclesiae Pastorum»), 7 juillet 1983 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienPolonaisPortugais] ; 

Réponse au doute quant à la validité du baptême conféré par «L'Eglise de Jésus-Christ des Saints du dernier Jour», dite «Mormons» (Responsum ad propositum dubium de validitate baptismatis apud communitatem «The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints»), 5 juin 2001 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienLatinPolonaisPortugais] ; 

Réponses aux questions sur les formules de validité du baptême (Responsa ad proposita dubia de validitate baptismatis), 1er février 2008 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienLatinPolonaisPortugaisTchèque] ; 

Réponses à des doutes soulevés sur l'«isolement de l'utérus» et à d'autres questions (Responsa ad proposita dubia circa «interclusionem uteri» et alias quaestiones)31 juillet 1993 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienPolonaisPortugais] ; 

Réponse à un doute sur la doctrine de la Lettre Apostolique “Ordinatio Sacerdotalis (Responsum ad dubium circa doctrinam in Epist. Ap.“Ordinatio Sacerdotalis” traditam), 28 octobre 1995 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienLatinPolonaisPortugais].

 

Illustration : Crisis Magazine

 

17/01/2016

Prendre le ciel d'assaut : la promesse du rosaire

Tout au long de l'histoire, la récitation du Rosaire a obtenu de nombreux miracles, spécialement en période désespérées, que ce soit pendant la Bataille de Lépante en 1571 ou lors de l'invasion soviétique d'Autriche en 1955.

Notre temps moderne est également désespéré. Notre Foi et nos familles sont attaquées. Le diable semble partout être en avance par la culture de mort, la perte de la Foi, la propagation de l'avortement, la légalisation de l'euthanasie et le suicide assisté, la légalisation du mariage homosexuel et la confusion généralisée dans le monde mais également au seine l’Église elle-même.

Aujourd'hui plus que jamais, nous devons prier et espérer ! Nous espérons en la miséricorde de Dieu, nous avons espérance en Notre Seigneur et en Notre Dame. Nous avons espérance en la puissance du saint Rosaire.

Voici un échantillon de ce que Notre Dame, les saints et les papes ont dit à propos du Rosaire :

  • "Vous obtiendrez tout ce que vous me demanderez par la récitation du Rosaire." Une des 15 promesses que Notre Dame elle-même donna à Saint Dominique.
  • "Le Rosaire est la forme de prière la plus excellente et le moyen le plus efficace pour atteindre la vie éternelle. Il est le remède pour tous nos péchés, la racine de toutes nos grâces. Il n'y a pas de moyen plus excellent de prière." Pape Léon XIII
  • "Le Rosaire est l'"arme" pour ces temps. Saint Padre Pio
  • "... c'est la prière qui touche le plus le Coeur de la Mère de Dieu." St Pie X
  • "Le Rosaire est une prière magnifique et universelle pour les besoins de l'Eglise, des nations et du monde entier. St Jean XXIII

"Demandez et vous recevrez" est la promesse de Notre Divin Sauveur.

Ainsi, en union avec les anges et les saints dans le ciel, nous allons prier avec un million de personnes en union avec la Messe célébrée par le Cardinal Burke à Rome.

 

Source : My Rosary Pledge - Catholic Action for Faith and Family, traduction : Espérance Nouvelle

 

HeavenByStorm-1026x233.jpg?1446072116

Le cardinal Raymond Burke a demandé aux catholiques de « prendre le ciel d’assaut » en se joignant d’intention à lui pour une messe qu'il célébrera chaque mois et en récitant le chapelet ce jour-là. Il a lancé cet appel à l’association de laïcs catholiques Catholic Action for Faith and Family. L’association a créé un site internet pour soutenir cette initiative « Storm Heaven » afin que les « soldats du rosaire » puisse s’y joindre nommément à ce qui ressemble à un effort de guerre : une guerre qui ne peut être gagnée sans le secours divin. Objectif : un million !

Le porte-parole de l’association, Thomas McKenna, a présenté l’initiative :

« En tant que catholiques nous nous trouvons au cœur d’une crise générale de la culture. Nous semblons perdre la bataille contre le mariage homosexuel, nous voyons le Planned Parenthood tuer des bébés et vendre leurs corps par morceaux, et personne ne fait rien pour y mettre fin ; et l’euthanasie arrive par la petite porte ». « Le cardinal Burke reçoit les confidences de catholiques du monde entier et il croit qu’ils sont en danger de se décourager et de se laisser abattre. Il leur dit que la réponse réside dans la prière emplie d’espérance. Alors nous proposons un moyen pour se battre, en s’unissant dans la prière ».

Le cardinal Burke s’est engagé à célébrer la messe du 1er de chaque mois aux intentions générales et personnelles des « soldats du rosaire », chacun d’entre eux promettant à son tour de prier aux intentions de tous. Les fidèles qui s’inscrivent s’engagent à dire le chapelet le 1er de chaque mois pour « prendre le ciel d’assaut », répondant en cela à une exhortation déjà ancienne – le bienheureux Pie IX disait dans hésiter : « Je ferai la conquête du monde si j'avais une armée qui dise le chapelet. »

Pour s’inscrire – en anglais – c’est par là.

Source : Prendre le ciel d'assaut par le rosaire

 

 

> le Rosaire

> Un saint mariage grâce à la prière du Rosaire

> Les conquêtes de Notre Dame grâce à la prière du Rosaire

> Notre Dame de la Victoire

> Léon XIII et le Rosaire

> Les 15 Promesses de Notre Dame à ceux qui prient le Rosaire

16/10/2015

Sur la question d'une diversité doctrinale ou pastorale discutée au synode: une clarification du Cardinal Burke

Par Jeanne Smits - Vendredi 16 octobre 2015

Dans un entretien accordé jeudi à LifeSiteNews, le cardinal Burke fait part de ses graves inquiétudes à propos de certaines idées soulevées par des pères synodaux à l’occasion du synode sur la famille. Il invite les fidèles à rester fidèles à Notre Seigneur Jésus-Christ et à rester « sereins », parce que le magistère de l’Eglise est clair et constant. Je vous propose ici ma traduction de la retranscription de cet entretien, d’une grande force d’expression.


LSN. — Que pensez-vous de l’idée d’une diversité régionale au sein de l’Église ? Les évêques locaux doivent-ils être investis d’une autorité pastorale pour régler les questions relatives à l’acceptation sociale de l’homosexualité et à aux « divorcé remariés » ?

Cardinal Burke. – Cela est tout simplement contraire à la foi catholique et à la vie. L’Église suit l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ tel qui nous a été d’abord enseigné par Dieu dans la création – ce que nous appelons la loi naturelle que chaque cœur humain comprend en tant qu’il a été créé par Dieu – mais également tel qu’il a été expliqué et illuminé par l’enseignement du Christ et par la tradition de l’Église.
Et l’Église est une dans le monde entier. Ces vérités ne changent pas d’un endroit à l’autre ou d’une époque à l’autre. Il est certain que l’enseignement de ces vérités prend en compte les besoins propres à chaque région. Mais cela ne change pas l’enseignement lui-même. Cet enseignement doit même parfois être plus vigoureux là où il a été davantage mis en cause.
Donc cela est inacceptable. Je ne sais pas d’où vient cette idée. Ce qu’elle signifie réellement, c’est que l’Église n’est plus catholique [universelle]. Elle signifie qu’elle n’est plus une dans son enseignement à travers le monde. Nous avons une seule foi. Nous avons un seul ensemble de sacrements. Nous avons une seule gouvernance à travers le monde entier. Voilà ce que signifie être « catholique ».

 

> Lire l'entretien complet traduit de l'anglais par Jeanne Smits

 

15/10/2015

Le Cardinal Burke a présenté son livre sur l'Eucharistie avec le Cardinal Sarah à Rome

cardinal Burke, cardinal Sarah

 

livres, cardinal Burke, cardinal Sarah, habemus...Le cardinal Burke a donné hier après-midi une conférence de presse sur la parution de la version italienne de son livre sur l’Eucharistie, à l’Université pontificale du Latran. Il est arrivé en compagnie du cardinal Sarah… Et c'est le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin, qui a ouvert la conférence.

La traduction française de l'ouvrage sera publiée aux éditions Via Romana sous le titre "La Sainte Eucharistie, sacrement de l'amour divin". L'éditeur en donne la description suivante.

   Dans La sainte Eucharistie, sacrement de l’amour divin, S.E. le cardinal Burke étudie la beauté et la puissance du Très Saint Sacrement de l’Eucharistie à la lumière de l’enseignement clair et profond des papes Jean-Paul II et Benoît XVI. Utilisant un langage lumineux, le cardinal Burke guide chacun à travers l’enseignement de l’Église sur le Très Saint Sacrement et sa place dans la vie de tout disciple de Jésus Christ. Précieux guide, ce traité spirituel sur le mystère central de notre foi relie la riche théologie de l’Église à la pratique pastorale et la vie spirituelle. À cette fin, la merveilleuse capacité du cardinal Burke à atteindre le fidèle laïc dans une langue simple et pourtant qui élève est certaine d’engendrer l’amour de l’Eucharistie dans le cœur de tous les lecteurs.

Avec un long entretien inédit et explosif sur les 8 ans d’application du Motu Proprio de Benoît XVI.

   Raymond Leo Burke, né le 30 juin 1948 à Richland Center (États-Unis) est un prélat américain de l'Église catholique romaine. Élevé à la dignité épiscopale en 1994 il a successivement servi comme évêque de La Crosse, puis comme archevêque de Saint-Louis. Il est appelé en 2010 à Rome par le pape Benoît XVI pour devenir le Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique et est créé cardinal de l'Église catholique. En 2014 le pape François le nomme patron de l'Ordre de Malte.

Traduit en français par le père Jean-François Thomas, sj.

 

livres, cardinal Burke, cardinal Sarah, habemus...

livres, cardinal Burke, cardinal Sarah, habemus...

 

Ce matin, le cardinal Burke a donné une conférence de presse sur le droit des parents à être les principaux éducateurs de leurs enfants.

livres, cardinal Burke, cardinal Sarah, habemus...

 

Sources: Yves DaoudalÉditions Via Romana / Scuola Ecclesia Mater

 

> La Sainte Eucharistie, sacrement de l'amour divin

> La Sainte Eucharistie, sacrement de l'amour divin (commande sur Amazon)

 

11/10/2015

Les entretiens du Cardinal Kasper et du Cardinal Burke avec Raymond Arroyo sur EWTN

Le 1er octobre, avant l'ouverture de la seconde assemblée du synode sur la famille, EWTN présentait à son audience les passages les plus significatifs des entretiens du Cardinal Kasper et du Cardinal Burke avec le journaliste catholique Raymond Arroyo.

 

> Un aperçu avant synode: Les cardinaux Kasper et Burke avec Raymond Arroyo (25 min 51 s)

> L'épisode complet de World Over du 1er octobre 2015 (53 min 02 s)

 

07/10/2015

La conférence du cardinal Burke chez les Dominicaines du Saint-Esprit

 

 

04/10/2015

La conférence du Cardinal Burke à la paroisse Saint-Eugène Sainte-Cécile à Paris [VIDEO]

 

 

S. Em. le Cardinal Raymond Leo Burke a présenté l'ouvrage de Guillaume d'Alançon : "Un Cardinal au cœur de l’Église". La conférence est présentée en intégralité.

La démarche du Cardinal Burke est à rapprocher de celle du Cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui a publié un texte "La Tradition comme principe propre de la théologie catholique", le 14 juin 2015. Dans ce texte, il réaffirme l'esprit de Tradition du Catholicisme en déplorant que les mots "Traditionalisme" et "Traditionalistes" soient pratiquement discrédités. Il développe une "herméneutique de la réforme dans la continuité" comme le Cardinal Burke, tous deux s'inspirant du Pape Benoît XVI. La nouvelle évangélisation doit lutter contre la surestimation de la contemporanéité et la corruption de la Tradition, en particulier contre cette tentative d'effacement conscient de notre propre Tradition au moment où en Europe nous assistons à un rejet militant de la Tradition chrétienne.

Captation vidéographique réalisée par Léonard Putigny pour Civilisation chrétienne avec l'accord de Guillaume d'Alençon.

 

L'homélie du cardinal Burke à Notre-Dame de Paris: "La loi du Seigneur est parfaite"

CardinalBurkeParis.jpg

 

Homélie du cardinal Raymond Burke à la cathédrale Notre-Dame de Paris

Dimanche 27 septembre 2015

 

"J’exprime ma profonde gratitude à Son éminence le Cardinal André Vingt-Trois pour son invitation à célébrer la Sainte Messe aujourd’hui dans cette magnifique Cathédrale de Notre-Dame, et également au Recteur et à ses collaborateurs pour leur chaleureux accueil et leur assistance.

Vraiment, comme le Pape Benoît XVI l’a déclaré dans son homélie lors des vêpres du 12 septembre 2009, durant sa Visite apostolique en France, la Cathédrale Notre-Dame de Paris est « une hymne vivante de pierre et de lumière à la louange de cet acte, unique dans les annales de l’histoire humaine : le Verbe éternel de Dieu est entré dans le monde à la plénitude des temps afin de nous sauver par l’offrande de Lui-même dans le sacrifice de la Croix[1]. »

La Cathédrale Notre-Dame est vraiment une hymne à la louange du Mystère de l’Incarnation rédemptrice du Fils de Dieu dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie. Je rends grâces à Dieu pour l’occasion qui m’est donnée de célébrer ici le Saint Sacrifice de la Messe, et je vous assure que je prie pour le peuple de France, et particulièrement pour les fidèles de l’archidiocèse de Paris, confiant vos intentions à l’intercession de Notre-Dame, spécialement sous son titre de Notre-Dame de Lourdes, l’Immaculée-Conception.

Suivre Notre-Seigneur ne requiert rien de moins que de Lui donner totalement nos cœurs, de placer entièrement nos cœurs dans Son glorieux Cœur transpercé. De Son Sacré Cœur, le Saint-Esprit jaillit dans nos cœurs, cherchant à pénétrer tous les aspects de nos vies, et à donner l’inspiration et la direction à tout ce que nous pensons, disons et faisons. La discipline que l'Esprit-Saint nous enseigne, en nous purifiant du péché et en nous fortifiant avec la grâce divine, est, en fait, la cause de notre joie la plus profonde, notre chemin vers le bonheur dans cette vie et vers le bonheur éternel dans la vie à venir. Dans le même temps, comme Saint Jacques nous le rappelle, nous ne sommes que les intendants des biens matériels qui nous sont confiés et ceux-ci doivent être utilisés au service du Christ et de Son Corps Mystique. Dans sa charité pastorale, Saint Jacques nous avertit que nos biens matériels sont voués à la corruption et au pourrissement, et que, à la mort, nous nous retrouverons devant Dieu et recevrons l’héritage que nous aurons mérité selon que nous aurons employé les biens qu’Il nous aura confiés pour une fin bonne ou mauvaise[2].

Très à propos, nous avons prié aujourd’hui avec les mots du psaume 18 :

La loi du Seigneur est parfaite,

Qui redonne vie ;

La charte du Seigneur est sûre,

Qui rend sages les simples[3].

En fait, le but de ma visite en France au cours de ces journées est de présenter un petit livre d'entretiens que je donnais à Guillaume d'Alançon, délégué épiscopal pour la famille et pour la vie du diocèse de Bayonne.

A travers les entretiens, j’espère avoir su exprimer, avec une profonde gratitude, comment le Mystère de l'Incarnation rédemptrice a été à l'œuvre dans ma vie, et comment il nous donne la manière de relever les défis redoutables pour notre vie dans le Christ, dans le monde d’aujourd’hui.

Dans l'Évangile qui vient d’être lu, le Seigneur utilise une figure de style, l'hyperbole, pour souligner la perfection qui doit marquer la communion de nos cœurs avec Son Divin Cœur. Il nous dit que, si certains membres de notre corps ne sont pas soumis au Christ, à la façon dont Son Esprit Le conduit, alors il serait préférable de se débarrasser du membre rebelle plutôt que de prendre le risque de désobéir à Dieu et d’encourir le fruit de cette désobéissance, la mort éternelle[4]. En d'autres termes, en tant que disciples du Christ, nous ne pouvons exclure quelque partie que ce soit de notre être de l'influence de l'Esprit-Saint, de l'obéissance au Père dans le Christ. Comme Son amour pour nous est incommensurable et incessant, il faut que notre réponse d'amour soit pure et désintéressée.

L'Esprit du Christ a d’abord été répandu dans nos cœurs par le Sacrement du Baptême. Il est fortifié et augmenté en nous par le Sacrement de la Confirmation. Le désir de Moïse que Dieu le Père « [puisse] faire de tout son peuple un peuple de prophètes, […] [puisse] mettre son esprit sur eux »[5] a, en fait, été accompli par l'effusion de l'Esprit-Saint dans les cœurs de tous les fidèles, que Notre-Seigneur a gagné pour nous. En vérité, la Passion de Notre-Seigneur, Sa Mort, Sa Résurrection et Son Ascension sont ordonnés à la descente de l'Esprit-Saint sur les Apôtres et, à travers les Apôtres, sur tous les fidèles.

À Sa Résurrection, le dimanche de Pâques, et de nouveau le dimanche de la Pentecôte, cinquante jours après Pâques, Notre-Seigneur a répandu l'Esprit-Saint sur l’Église et dans le monde entier, dans les cœurs de tous les croyants, pour nous diriger pendant les jours de notre pèlerinage terrestre et nous mener enfin à la destinée de notre pèlerinage, la vie éternelle. Par le sacrement du Baptême, notre Pâques personnelle, nous parvenons à la vie dans le Christ et sommes prêts à Le suivre. Depuis le moment de notre baptême, avec l'aide de nos parents, de nos curés, de nos enseignants, de nos catéchistes et d'autres bons membres de l'Église, nous répondons de plus en plus à l'aide et aux conseils de l'Esprit-Saint qui habite en nous. Grâce à la Confirmation, notre Pentecôte personnelle, Notre-Seigneur complète le don baptismal du Saint-Esprit, afin que nous puissions être dans le monde des témoins du Christ ressuscité, fidèles, forts et courageux.

Par le Sacrement de la Pénitence, Notre-Seigneur renouvelle la vie de l'Esprit en nous et nous aide à revenir à la voie du Christ quand nous nous en sommes écartés. Par le Sacrement de l'Onction des malades, Notre-Seigneur pardonne nos péchés et nous fortifie par sa guérison quand nous sommes gravement malades. Plus merveilleusement encore, à travers l'Eucharistie, Notre-Seigneur nous donne le don de Son Vrai Corps et de Son Vrai Sang afin de nous guérir et de nous fortifier durant le voyage de notre vie, durant le pèlerinage jusqu’à la maison de Dieu le Père. La grâce du Saint-Esprit nous aide à surmonter toute rébellion dans nos vies, tout trouble ainsi que le péché qui nous entrave dans le témoignage du Christ. Le Saint-Esprit nous aide et nous guide dans la suite du Christ, dans le témoignage de l'union de nos cœurs avec Son Sacré Cœur, dans tout ce que nous pensons, disons et faisons.

Comme l’ouverture de la 14ème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques approche, prions en particulier pour les Pères synodaux afin qu'ils soient parfaitement obéissants à l'inspiration et à la direction du Saint-Esprit. Le Synode des Évêques a été convoqué pour aider notre Saint-Père François, dans la sauvegarde et la promotion de la vocation et de la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde. En ces jours, alors que le Mariage est soumis à une attaque des plus féroces dans la société, et même plus tristement encore, dans l'Église, comme il l'a été durant les dernières décennies, puisse le Synode des Évêques aider notre Saint-Père à présenter au monde entier la splendeur de la vérité de l'enseignement du Christ sur le mariage tel qu'il a été transmis jusqu'à nous grâce à la saine doctrine et à la discipline constante de l'Église.

Notre Seigneur va maintenant rendre sacramentellement présent Son Sacrifice sur le Calvaire, et son fruit incomparable qui est Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa Divinité, comme le Pain Céleste de notre pèlerinage terrestre. Unis avec le Cœur Immaculé de Marie, nous élevons nos cœurs pour les placer dans Son Cœur Eucharistique pour notre salut et le salut du monde. Réjouissons-nous, avec saint Paul, à l‘idée que " ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ [nous l’accomplissons dans notre] propre chair, pour Son Corps Qui est l'Église"[6]. Comme Notre-Seigneur se donne Lui-même totalement à nous par Son Sacrifice Eucharistique, puissions-nous reconnaître en Lui la plénitude de l'amour incommensurable et incessant de Dieu pour nous.

Comme Il nous offre le fruit incomparable de Son Sacrifice, Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa Divinité dans la Sainte Communion, puisse le Saint-Esprit nous purifier et nous fortifier, afin que nous Le suivions en toutes choses, afin que nous Lui obéissions dans tout ce nous pensons, disons et faisons.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Raymond Leo Cardinal BURKE

 


[1] Benedictus PP. XVI, Homilia “Lutetiae Parisiorum in Vesperarum celebratione apud Templum Cathedrale «Notre-Dame»”, 12 Septembris 2008, Acta Apostolicae Sedis 100 (2008), 692.

[2]    Jc 5, 2-3

[3]    Ps 18 [19], 8

[4]    Cf. Mc 9, 43-48

[5]    Nb 11, 29

[6]    Col 1, 24

 

CardinalBurkeNotreDame.jpg

 

Source: Le Salon Beige - "La loi du Seigneur est parfaite"

Images: Riposte catholique

 

01/10/2015

Le cardinal Burke à Paris: un coopérateur de la vérité

Revue de presse de la visite du cardinal Burke à Paris par "Le Salon Beige".

 

Le cardinal Raymond Leo Burke était en tournée en France depuis dimanche pour présenter le livre d’entretiens qu’il vient de publier avec Guillaume d’Alançon, responsable de l'Académie diocésaine pour la famille du diocèse de Bayonne, Un cardinal au coeur de l'Eglise.

Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président délégué au synode, a invité le cardinal Burke à célébrer la messe à Notre-Dame-de-Paris, dimanche 27 septembre matin.

Il a donné une conférence en l'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile à Paris puis à Saint-Symphorien à Versailles. Le cardinal est revenu sur son enfance, et la naissance de sa vocation. Il a rendu hommage à sa famille, à ses parents, et ses grands-parents, immigrés irlandais aux États-Unis, qui lui ont transmis « la foi et sa pratique ». Lorsqu’il était jeune, l’Église était florissante, puis il a vu les effets de la crise au cours de sa formation au séminaire, notamment à cause du « soi-disant esprit du concile Vatican II ».

« Le séminaire subissait de manière particulièrement dévastatrice la crise que l’Église a connu au cours de premières années de la mise en ordre des enseignement du concile Vatican II. […] Ayant vécu cette époque particulièrement tumultueuse, marquée symboliquement par les émeutes de mai 68 à Paris, je me suis interrogé sur ce qui était sous-jacent à la tranquillité de mes premières années au séminaire et a conduit à la remise en cause inconsciente et soupçonneuse de la doctrine et de la discipline de l’Église. »

 

Concernant la nouvelle évangélisation, le cardinal déclare :

B« Le renouveau spirituel passera, d’une façon particulière, par l’enrichissement mutuel souhaité et encouragé par la célébration de la sainte messe et l’administration des sacrements. » Mais la nouvelle évangélisation « prend place d’abord dans la maison, dans la famille, dans laquelle la foi est d’abord enseignée. […] Mais la famille, qui est une Église domestique, tire sa foi et sa vie dans la sainte liturgie. »

 

Survivant lui-même de l’avortement – il raconte dans son livre que le médecin avait conseillé à sa mère de l’avorter – le cardinal est particulièrement sensible à la question du respect de la vie.

« J’ai compris combien l’Évangile de la vie devait être au cœur de tout ce que j’enseigne et pratique. Il a été particulièrement important pour moi en tant que pasteur de donner un puissant encouragement et la primauté à l’apostolat du respect de l’inviolabilité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. J’ai été grandement édifié par l’engagement indéfectible du laïcat catholique qui s’est mis à défendre les vérités les plus fondamentales de la loi naturelle et morale. Il n’y a aucune situation plus mauvaise dans la société d’aujourd’hui que la destruction massive de vies innocentes et sans défenses dans le ventre de leur mère. »

« Dans la bataille pour établir le respect de la vie humaine, l’abandon de la pratique de l’avortement provoqué doit avoir la première place. Quand les enfants et les jeunes ont grandi dans une maison de bons chrétiens, alors naturellement ils deviennent courageux à propos de la vie. Tant de choses dépendent de la maison, de la relation entre le mari et la femme, et entre les parents et les enfants ! Tant de choses également des relations que les enfants reçoivent à l’extérieur de la maison ! En tant que pasteur, j’ai exhorté les parents à être attentifs à ce que la vie chrétienne qu’ils inculquent à leurs enfants ne soit pas érodée et même corrompue par ceux qui iront enseigner dans les écoles que leurs enfants fréquentent. »

 

Sur le mariage et le synode,

« il ne fait aucun doute que le mariage est soumis à une attaque féroce, parfois même au sein de l’Église. Au même titre que l’assaut sur le mariage, toute la question de notre identité en tant qu’homme et en tant que femme, de la signification de la sexualité humaine, de l’amour pur et chaste entre un homme et une femme, tout cela est remis en question. Le mariage et son fruit, la famille, sont la première cellule de l’Église et de la société en général. Il est essentiel que la vérité du Christ sur le mariage et la famille soit pensée et enseignée avec un nouvel enthousiasme et une nouvelle détermination ».

« Aujourd’hui, il est souvent dit que l’Église doit s’adapter à la culture contemporaine, pour ne pas l’offenser. Ce que les personnes attendent le plus de l’Église, est l’enseignement de la vérité du Christ. Il est absurde de dire que les lois naturelles ne signifient plus rien dans notre culture. Absolument absurde. Dieu a écrit sa loi en chacun d’entre nous. Et les Saintes Écritures ont enseigné la même loi. D’une certaine façon aujourd’hui, nous ne saurons avoir notre confiance que dans la loi naturelle. »

 

Concernant l’importance de l’engagement des chrétiens dans la société :

« Il faut restaurer la royauté du Christ. Malheureusement, le terme de “roi” est souvent interprété de manière idéologique, et par conséquent, mal compris. Pour être un roi, comme le pape Jean-Paul II l’a enseigné, il faut pratiquer toutes les vertus qui nous permettent de rendre gloire à Dieu et servir nos frères et sœurs avec une intention pure, selon la sagesse qui nous a été enseigné durent notre enfance : “Servir, c’est régner” ». L’exemple de saint Louis est « un modèle particulièrement lumineux » pour tous les catholiques qui souhaitent s’engager dans la société. Ils doivent s’y engager pour sa « sanctification », même si la « corruption » peut les « tenter d’en rester éloignés, alors qu’il faut évangéliser ces activités en vue du bien commun […] en faisant attention à n’y pas compromettre notre foi. Cela doit être plutôt l’occasion de croître dans la foi et dans sa mise en pratique. »

 

Lundi matin, il était invité sur Radio Notre-Dame (à réécouter ici). Il a célébré la messe, lundi 28 septembre, à la Chapelle de la rue du Bac. Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées, lundi 28 septembre soir, à la paroisse Sainte-Odile, à Paris, après avoir présidé les vêpres chantées en grégorien. Le cardinal a présenté son livre comme « une source de croissance dans l’humilité devant Dieu » pour lui. Son livre revient sur ses quarante années de sacerdoce.

Mardi 29 septembre soir, il a donné une conférence à l’Institution Saint Pie X de Saint-Cloud, un établissement scolaire de jeunes filles hors contrat tenu par les Dominicaines du Saint-Esprit.

 

IMG_5784

 

Source : Cardinal Burke : "le mariage est soumis à une attaque féroce, parfois même au sein de l’Église"