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01/04/2015

3 minutes en vérité : "En diminuant le mariage, c'est carrément la foi au Christ qui est diminuée"


Saint Jean Chrysostome - "Le catéchisme, pas l'enfantillage"

4702-310.jpgParle à l'enfant en le détournant de tout enfantillage, car c'est un philosophe que tu élèves et un athlète et un citoyen des cieux. Dis-lui donc et raconte-lui ceci : "Dans les temps très anciens, il y avait deux enfants, nés d'un même père, deux frères" (Gn 4). Ensuite, après t'être arrêté, continue : "et ils étaient sortis du même sein. L'un était l'aîné, l'autre le cadet.  L'un, l'aîné, était laboureur; l'autre, le cadet, était berger. Et celui-ci conduisait ses moutons vers les vallons et les étangs." Rends tes récits agréables, de façon que l'enfant y trouve un certain plaisir et que son esprit ne se lasse pas. "L'un semait, l'autre plantait. Ils trouvèrent bon de rendre hommage à Dieu. L'un, le berger, ayant pris les premiers-nés de ses moutons, les offrit à Dieu." N'est-il pas de beaucoup préférable, au lieu de béliers à toison d'or et de cette fable de charlatans de lui raconter ces choses-là ? Ensuite, tiens en éveil son attention - car le récit a un certain contenu - sans rien ajouter de mensonger, mais seulement ce qui est tiré de l’Écriture. [Suit le récit du meurtre d'Abel].

Que la mère soit assise à côté, quand l'âme du petit enfant est formée par de tels récits, pour qu'elle y collabore, elle aussi, et qu'elle approuve ce qui a été dit...

Raconte-lui l'histoire pendant le repas, en une seule soirée. Que sa mère lui répète de nouveau la même chose. Ensuite lorsqu'il l'aura entendue plusieurs fois, demande-lui : "Raconte-moi l'histoire", pour qu'il se sente pris d'émulation. Puis, lorsqu'il aura retenu l'histoire, alors tu lui en diras l'utilité. En effet, son âme, qui a reçu en elle ce récit, peut déjà, avant ton intervention, porter ses fruits...

Mais cela ne suffit pas. Emmène-le aussi à l'église en le conduisant par la main, et prends soin de l'y emmener surtout lorsqu'on lit cette histoire. Tu le verras alors, rayonnant de joie, bondissant et tout content de savoir, lui, ce que les autres ne savent pas, devancer la lecture et la reconnaître et en tirer grand profit. Désormais, la chose est mise en réserve en sa mémoire.

 

Sur la vaine gloire et l'éducation des enfants. 39-41 [SC 188, p. 131-139]

Saint Jean Chrysostome, textes présentés et choisis par G. Bady, Trop occupé pour t'occuper de ta vie ? Le guide au quotidien d'un Père de l'Eglise. Paris : Les éditions du Cerf. 2015. 115-116

 

25/03/2015

Cet après-midi à l'UOPC: le vicariat de Bruxelles présente sa "nouvelle catéchèse"

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Le renouvellement de la catéchèse à Bruxelles
Présentation par le Département Grandir dans la foi

le mercredi 25 mars de 16h à 18h à la librairie l’UOPC
(rue Gustave Demey, 14 – 16 à 1160 Bruxelles)

A l’attention de tous ceux qui sont intéressés par la transmission et la croissance dans la foi, pour les enfants et pour les adultes.

Si vous êtes engagé(e) dans un parcours continu de catéchèse pour les enfants et les ados, un éveil à la foi pour les plus jeunes, une formation continuée et un accompagnement pour la croissance dans la foi des adultes ou la mise sur pied de catéchèses communautaires….,

Que vous soyez impliqué(e) dans la catéchèse d’initiation avec de jeunes enfants ou dans un parcours avec des adultes : catéchuménat – groupe de partage biblique – chorale – groupe de foyers – cellule de solidarité,

Vous êtes toutes et tous les très bienvenu(e)s à la présentation du nouveau modèle catéchèse dans le Vicariat de Bruxelles.

- Un avant-goût via le lien ci-contre : https://www.youtube.com/watch?v=kLs...
- Télécharger la lettre pastorale de Mgr Kockerols
- Entrée gratuite. Réservation souhaitée à grandirdanslafoi@catho-bruxelles.be

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Département Grandir dans la foi
Rue de la Linière, 14 à 1060 Bruxelles
Tel : 02 / 533 29 60
www.grandirdanslafoi.be et plus particulièrement ici

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La Libre Belgique - 23 mars 2015

 

22/03/2015

Plus de 500 000 personnes ont participé à la Marche pour la Vie de Lima ce samedi 21 mars 2015

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  • Lima devient la capitale mondiale de la défense de la vie et de la famille.
  • Il s'agit de la plus grande manifestation de l'histoire du Pérou et de l'Amérique latine.
  • "Cette génération est une génération forte et elle est le futur de notre pays. Le Pérou défend la vie, la famille et le mariage", a déclaré le Cardinal Juan Luis Cipriani devant la foule immense.

L'édition 2015 de la Marche pour la Vie de Lima est un immense succès, avec la participation de plus de 500 mille personnes qui ont manifesté en faveur de la vie et contre l'avortement. Elle devient ainsi la plus grande manifestation publique de l'histoire du Pérou et de l'Amérique latine.

La Marche pour la Vie, qui a lieu à Lima depuis 2002, a grandi exponentiellement jusqu'à devenir un mouvement civil organisé qui a une répercussion considérable sur la réalité péruvienne au niveau national.

A partir de 16h, des milliers de Péruviens se sont rassemblés au croisement des avenues Brasil et Javier Prado, puis ont marché avec grand enthousiasme en suivant l'avenue Brasil jusqu'à descendre par la Costa Verde jusqu'à la hauteur du district de San Miguel.

Cette manifestation citoyenne rassemble aussi différentes organisations qui s'opposent à l'avortement et célèbrent le don de la vie depuis la conception jusqu'à la mort naturelle.

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Cette foule s'est donc réunie pour défendre de premier et le plus fondamental des droits, protégé par la Constitution du Pérou, le Code Civil, et le Code des Enfants et des Adolescents. "Nous sommes tous réunis pour dire Oui à la Vie. Nous promouvons la vie, et nous devons tous travailler pour la défendre", a affirmé le député Julio Rosas.

Le Pape François a envoyé ses encouragements aux participants à la Marche pour la Vie et leur a demandé de rendre courageusement témoignage et de toujours annoncer le caractère sacré de toute vie humaine. "Cette génération est une génération forte et elle est le futur de notre pays. Le Pérou défend la vie, la famille et le mariage", a déclaré le Cardinal Juan Luis Cipriani devant la foule immense.

La Marche pour la Vie Lima 2015 a également offert un grand spectacle artistique avec jeux de lumières et feux d'artifice. Elle a aussi pu compter sur la présentation du grand spectacle musical d'enfants "Yo puedo" et du groupe "Siervas", ainsi que sur la présence d'artistes invités comme William Luna, Pelo de Ambrosio, Amanda Portales, Homero del Perú, entre autres personnalités.

Par ailleurs, le soutien de la part du Pape François a été remarqué, ainsi que l'interprétation de la chanson officielle de la Marche par la chanteuse péruvienne Itala Rodríguez.

L'organisation de la Marche pour la Vie a été rendue possible par plus de 3000 jeunes volontaires, et la collaboration des municipalités, des pompiers et de la police afin de garantir la sécurité tout au long du parcours et pour le rassemblement final.

(Marcha por la Vida Lima - Traduction Espérance Nouvelle)

> Prochaine Marche pour la Vie: Bruxelles, dimanche 29 mars

 

 

15/03/2015

Mon copain a choisi l'avortement (IVG). Comment faire le bon choix ?

 

 

Ce témoignage a été mis en ligne par Julie, 20 ans, sur sa chaîne Missjulinou le 3 novembre 2011.

 

07/03/2015

L'archevêque de San Francisco attaqué par le lobby homosexuel radical

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Mgr Salvatore Cordileone a été ordonné prêtre dans le diocèse de San Diego le 9 juillet 1982. Le Pape Jean-Paul II l'a nommé Chapelain de Sa Sainteté en 1999, puis évêque auxiliaire pour le diocèse de San Diego le 5 juillet 2002. Il a été nommé évêque d'Oakland le 23 mars 2009 par le Pape Benoît XVI, qui l'a nommé archevêque de San Francisco le 27 juillet 2012.

Cordileone. Son destin, il l'a évidemment écrit dans son nom, l'archevêque de San Francisco Salvatore Cordileone qui a décidé de défier la horde LGBT armé seulement du Catéchisme de l'Église catholique.
En réalité, Mgr Cordileone a fait une chose très simple: il a fait circuler un document rappelant que dans les lycées catholiques, les enseignants sont tenus à un comportement et un enseignement en ligne avec la morale catholique. Et donc, qu'on ne dise pas aux élèves (cf. Matteo Matzuzzi, Il Foglio) que «les actes homosexuels ne sont pas contraires à la loi naturelle», que la contraception n'est pas «quelque chose d'intrinsèquement négatif» et que la recherche sur les cellules souches embryonnaires est une grand conquête de la science.

salvatore cordileone, jean-paul iiSi l'évêque a senti la nécessité de clarifier ces choses , qui semblent évidentes, il doit avoir été informé qu'au contraire, dans les écoles catholiques, on affirme et on témoigne tranquillement ce qui est contraire à la vérité et au Magistère de l'Église. Et en effet le tollé s'est déchaîné sans attendre.

Passe pour la réaction du New York Times, scandalisé d'une telle audace dans la ville qui a donné naissance au mouvement gay; passe pour certains législateurs locaux dénonçant l'archevêque pour discrimination (dont on déduit que la liberté religieuse aux États-Unis est désormais un souvenir du passé), mais ce qui laisse songeur, c'est la réaction interne: soulèvement des professeurs et des élèves, qui parlent de chasse aux sorcières, et ont même protesté lors d'un rassemblement devant la cathédrale Sainte-Marie. Une véritable tempête s'est abattue sur Mgr Cordileone, lequel pour sa part s'est défendu en disant n'avoir écrit dans le document rien d'autre que ce qui se trouve dans le Catéchisme de l'Église catholique.

Mais le problème est là: aujourd'hui pour affirmer ce que l’Église a toujours annoncé depuis deux mille ans, il faut un courage de cœur de lion, non seulement devant le monde, mais aussi au sein de l’Église elle-même, tellement la pensée du monde s'y est profondément infiltré. Nous sommes certains que la dérive de l'enseignement dans les écoles catholiques (et aussi dans les séminaires) ne concerne pas seulement San Francisco, mais combien y a-t-il d'évêques qui, bien qu'au courant, restent silencieux pour avoir la paix, quand ils ne sont pas les acteurs de la dérive? Et nous sommes tout aussi certains que Cordileone ne jouira désormais de pas plus de sympathie parmi ses collègues évêques du monde occidental. Et même pas à Rome, de la part de ceux qui essaient de conduire le Synode non seulement vers l'admission des divorcés remariés à la communion, mais aussi de changer la doctrine sur l'homosexualité.

Nous connaissons déjà l'objection: inutile de proposer des règles morales, ce qu'il faut, c'est le témoignage. Mais c'est justement ce que Cordileone demande à ses enseignants: témoigner la vérité, et la vérité est le Christ et ce que Lui a révélé. Sinon, en quoi consisterait le témoignage? «Pas en celui qui dit "Seigneur, Seigneur", mais celui qui fait la volonté de mon Père ....» dit Jésus. Pas pour réduire tout au moralisme, mais pour faire comprendre que suivre la volonté de Dieu (donc aussi l'indissolubilité du mariage et l'existence de seulement deux sexes, pas seulement l'aide aux pauvres) est ce qui rend ma vie plus humaine.

salvatore cordileone, guadalupeLe drame que nous vivons aujourd'hui dans l'Église - et qui marque aussi le débat sur le Synode sur la famille - est cette scission entre l'humain et le divin, raison pour laquelle on parle de doctrine comme si on parlait de règles inventées par les hommes pour exercer le pouvoir sur d'autres hommes. Justement cette semaine, je suis tombé sur le programme d'une conférence organisée par une paroisse de la région de Milan à l'occasion du Carême, au titre significatif: «Doctrine correcte, ou rencontre avec l'humain?». De toute évidence, celui qui a pensé à un thème comme celui-là ne croit plus que la doctrine n'est rien d'autre que ce que Jésus a révélé pour une compréhension réelle de l'humain. C'est une véritable schizophrénie spirituelle.

Pourtant, dans l'Évangile, les rencontres de Jésus sont toutes caractérisés par un jugement clair sur le bien et le mal, accompagné d'un regard d'accueil pour le pécheur qui désire se convertir ou au moins perçoit la blessure du péché. La miséricorde du père dans la parabole du fils prodigue est pour le fils qui rentre repenti à la maison, et qu'il a toujours attendu, pas pour l'enfant qui finit par devenir porcher après avoir gaspillé une fortune en femmes et en divertissements. Du reste, il n'y aurait rien de plus inutile qu'une miséricorde accordée à quelqu'un qui n'est même pas capable de reconnaître son propre péché. (LanuovaBuossolaQuotidiana/Traduction de benoit-et-moi révisée par Espérance Nouvelle)

> Plus d'informations et une pétition de soutien à Mgr Cordileone et à l'enseignement de l’Église sur la famille et le mariage

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Illustrations: 1. Mgr Cordileone chaleureusement salué par le Pape Jean-Paul II 2. Mgr Cordileone avec une reproduction de l'image de Notre-Dame de Guadalupe apparue sur le vêtement de Saint Juan Diego 3. Mgr Cordileone recevant le palium des mains du Pape François

27/02/2015

Pourquoi les mamans ne terminent jamais

C'est une réalité. Mais c'est aussi une image de l'attitude humaine envers Dieu et envers la Très Sainte Vierge Marie qui intercède pour nous. La maison, c'est peut-être notre âme.

Source: CarpeDeum

> Purifiez l'intérieur: allez vous confesser

19/02/2015

Cardinal Sarah: "J'affirme solennellement que l'Église d'Afrique s'opposera fermement à l'hérésie d'une pastorale détachée du Magistère"

cardinal sarah, robert sarah, cardinal guinéen, entretien sur la foi, pastorale, synode sur la familleLe cardinal Robert Sarah, récemment nommé Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin par le Pape François et ancien Président du Conseil pontifical Cor Unum pour la promotion humaine et chrétienne, publie un livre sous-titré "Entretien sur la foi" qui paraîtra en français le 25 février aux éditions Fayard.

Présentation et extraits proposés par Jean-Marie Dumont. Le dernier extrait évoque le synode sur la famille et la question de la séparation entre Magistère et pastorale.

 

Famille chrétienne | N°1936 du 21 au 27 février 2015 - p.46

livres,synode sur la famille,pastorale,cardinal sarah, entretien sur la foiAuteur : Cardinal Robert Sarah, avec Nicolas Diat
Éditeur: Fayard
Nombre de pages : 260   Prix: 21,90€

L’Afrique pourrait devenir le fer de lance de l’Église dans son opposition à la décadence occidentale, comme l’illustre un livre d’entretien avec le cardinal guinéen Robert Sarah.

Enfant, ses parents lui sourient gentiment lorsqu’il leur dit qu’il veut suivre l’exemple des missionnaires spiritains présents dans son village de Guinée : un Noir ne peut pas devenir prêtre de l’Église catholique ! [Il s'agissait évidemment d'une idée fausse: il y avait déjà des évêques noirs à l'époque, et l’Église catholique a déjà été dirigée par trois papes africains: saint Victor Ier, saint Miltiade et saint Gélase Ier, NdEspN] Aujourd’hui, ce fils de cultivateurs nommé à 32 ans archevêque de Conakry par Paul VI est l’un devenu des principaux responsables de la Curie romaine.

Dans ce livre d’entretien réalisé avec Nicolas Diat, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, raconte avec humilité et profondeur son incroyable histoire. Un récit étayé de réflexions personnelles franches, argumentées et parfois directes, notamment sur le néo-colonialisme idéologique exercé en Afrique par l’Occident décadent. Décapant, émouvant, tonifiant. 

 

Extraits du livre

Abandon « Dans ma vie, Dieu a tout fait ; de mon côté, je n’ai voulu que prier. Je suis certain que le rouge de mon cardinalat est vraiment le reflet du sang de la souffrance des missionnaires qui sont venus jusqu’au bout de l’Afrique pour évangéliser mon village. »

Adoration « Ces tournants, ce sont ces heures, ces moments de la journée où, seul à seul avec le Seigneur, j’ai pris conscience de sa volonté sur moi. Les grands moments d’une vie, ce sont les heures de prière et d’adoration. Ils enfantent l’être, ils façonnent notre véritable identité, ils enracinent notre existence dans le mystère. »

Euthanasie « L’euthanasie est le marqueur le plus aigu d’une société sans Dieu, infra-humaine […]. Pourtant, dans mes voyages, je constate un réveil des consciences. Les jeunes chrétiens d’Amérique du Nord montent progressivement au front pour re-pousser la culture de mort. Dieu ne s’est pas endormi, Il est vraiment avec ceux qui défendent la vie ! »

Exemple « Tous les jours, les spiritains vivaient au rythme des offices, de la messe, du travail, du chapelet, et ils ne dérogeaient jamais à leurs engagements d’hommes de Dieu. Petit enfant, je me disais que si les Pères allaient avec une telle régularité dans l’église, c’est qu’ils étaient certains d’y rencontrer quelqu’un et de lui parler en toute confiance. »

Gender « Concernant mon continent d’origine, je veux dénoncer avec force une volonté d’imposer de fausses valeurs en utilisant des arguments politiques et financiers. Dans certains pays africains, des ministères dédiés à la théorie du genre ont été créés en échange de soutiens économiques ! Ces politiques sont d’autant plus hideuses que la plus grande partie des populations africaines est sans défense, à la merci d’idéologues occidentaux fanatiques. »

Prière « La véritable prière laisse Dieu libre de venir à nous selon sa volonté. Nous devons savoir L’attendre dans le silence. Il faut durer dans le silence, dans l’abandon et dans la confiance. Prier, c’est savoir se taire longtemps ; nous sommes si souvent sourds, distraits par nos paroles… »

Transmission « Mon père m’a appris à beaucoup aimer la Vierge Marie. Je le revois encore se jeter à genoux, dans le sable d’Ourous, pour prier l’Angélus, chaque jour, à midi et le soir. Je n’ai jamais oublié ces moments où il fermait les yeux pour rendre grâce à Marie. Je l’imitais et je récitais mes prières pour la mère de Jésus, à ses côtés. »

Synode « L’idée qui consisterait à placer le Magistère dans un bel écrin en le détachant de la pratique pastorale, qui pourrait évoluer au gré des circonstances, des modes et des passions, est une forme d’hérésie, une dangereuse pathologie schizophrène. J’affirme donc avec solennité que l’Église d’Afrique s’opposera fermement à toute rébellion contre l’enseignement de Jésus et du Magistère. » 

Jean-Marie Dumont

 

Cardinal Danneels: "Les conceptions de l'Église sur les relations entre partenaires évolueront, comme dans le monde"

Le cardinal belge considère le prochain synode sur la famille qui aura lieu en octobre 2015 comme un moment important qui ne mettra pas fin aux débats mais permettra au contraire à l’Église de franchir graduellement les étapes d'une évolution de ses conceptions sur les relations entre partenaires.

(Le Vif/Belga - 19 février 2015)

674607609_B97537157Z.1_20130601143800_000_GNSR5O79.2-0.jpgA l'issue du consistoire qui a réuni, du 12 au 15 février, les 165 "princes de l'Eglise" en vue de la nomination de 20 nouveaux cardinaux et de la réforme de la Curie, le cardinal belge Godfried Danneels s'est dit "préoccupé", mais "pas inquiet", rapporte mercredi le site web Kerknet.be.

La réforme de la Curie, pour laquelle le pape François avait été en partie élu en 2013, s'est basée sur les conclusions du "C9", conseil composé de neuf cardinaux chargés d'aider le pape à conduire cette réforme.

"La prolifération des services au sein du Vatican a été rationalisée", explique le cardinal Danneels. Deux super-ministères vont être créés. Le premier, "Laïcs, famille et vie", regroupera les services existants chargés des laïcs, de la famille et de la défense de la vie, incluant l'Académie de la vie créée sous Jean Paul II. Le deuxième, intitulé "Charité, justice et paix", regroupera les dicastères "Cor Unum" (les oeuvres caritatives du Vatican), "Justice et paix", ainsi que ceux chargés de la santé et des migrants, et encore l'Académie pontificale des Sciences sociales.

L'objectif étant de favoriser une plus grande harmonie dans le travail des divers dicastères (ministères), en vue d'une collaboration plus efficace.

Les débats se sont déroulés dans une atmosphère ouverte et positive, assure le cardinal belge, selon qui les cardinaux ont été encouragés à exprimer leurs opinions en présence du pape.

Godfried Danneels regrette cependant qu'une minorité ne soit pas favorable à la réforme. "Je suis préoccupé, mais pas inquiet", concède-t-il.

"L'Eglise franchit les étapes de manière graduelle. Il en sera de même pour le synode de la famille", qui doit se tenir en octobre prochain. "Ce synode est un moment extrêmement important, mais je ne m'attends pas à ce qu'il mette fin aux débats. Les conceptions autour des relations entre partenaires évoluent constamment dans le monde. La position de l'Eglise évoluera également", conclut-il.

 

Ce que dit l’Église catholique:

> Exhortation Apostolique Familiaris Consortio (1981)

> Encyclique Veritatis Splendor (1993)

> Exhortation Apostolique Sacramentum Caritatis - V. Eucharistie et Mariage (2007)

 

Appel du pape François : "Osez aller à contre-courant, osez être heureux ! Lisez l'enseignement de l'Eglise et vous découvrirez que le christianisme vous propose une vie capable de fasciner les coeurs "

  

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA XXXe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE

2015

« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8)

 

Chers jeunes,

Nous continuons notre pèlerinage spirituel vers Cracovie, où en juillet 2016 se tiendra la prochaine édition internationale des Journées Mondiales de la Jeunesse. Sur notre chemin nous avons choisi comme guide les Béatitudes évangéliques. L’année dernière nous avons réfléchi sur la Béatitude des pauvres en esprit, insérée dans le contexte plus large du « discours sur la montagne ». Nous avons découvert ensemble la signification révolutionnaire des Béatitudes et l’appel fort de Jésus à nous lancer avec courage dans l’aventure de la recherche du bonheur. Cette année nous réfléchirons sur la sixième Béatitude : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8).

1. Le désir du bonheur

Le mot bienheureux ou plutôt heureux apparaît neuf fois dans cette première grande prédication de Jésus (cf. Mt 5, 1-12). Il est comme un refrain qui nous rappelle l’appel du Seigneur à parcourir avec lui une route qui, malgré tous les défis, est la voie du vrai bonheur.

Oui, chers jeunes, la recherche du bonheur est commune à toutes les personnes, de tous les temps, et de tous les âges. Dieu a déposé dans le cœur de chaque homme et de chaque femme un désir irrépressible de bonheur, de plénitude. Ne sentez-vous pas que vos cœurs sont inquiets et en recherche continuelle d’un bien qui puisse étancher leur soif d’infini ?

Les premiers chapitres du livre de la Genèse nous présentent la magnifique béatitude à laquelle nous sommes appelés, et qui consiste en la communion parfaite avec Dieu, avec les autres, avec la nature, avec nous-mêmes. Le libre accès à Dieu, à son intimité et à sa vision était présent dans le projet de Dieu pour l’humanité dès ses origines, et faisait en sorte que la lumière divine imprégnait toutes les relations humaines de vérité et de transparence. Dans cet état de pureté originelle, les « masques » n’existaient pas, ni les faux-fuyants, ni les raisons de se cacher les uns aux autres. Tout était limpide et clair.

Quand l’homme et la femme cèdent à la tentation et brisent la relation de communion confiante avec Dieu, le péché entre dans l’histoire humaine (cf. Gn 3). Les conséquences se font tout de suite connaître, y compris dans leurs relations avec soi-même, l’un avec l’autre, avec la nature. Et elles sont dramatiques ! La pureté des origines est comme polluée. À partir de ce moment l’accès direct à la présence de Dieu n’est plus possible. Il s’en suit la tendance à se cacher, l’homme et la femme doivent couvrir leur nudité. Privés de la lumière provenant de la vision du Seigneur, ils regardent la réalité qui les entoure de manière déformée, myope. La « boussole » intérieure qui les guidait dans la recherche du bonheur perd son point de référence et les appels du pouvoir, de la possession et de l’appétit du plaisir à n’importe quel prix, les entraînent dans le gouffre de la tristesse et de l’angoisse. 

Nous trouvons dans les psaumes le cri que l’humanité adresse à Dieu du fond de l’âme : « Qui nous fera voir le bonheur ? Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage » (Ps 4, 7). Le Père, dans sa bonté infinie, répond à cette supplique en envoyant son Fils. En Jésus, Dieu prend un visage humain. Par son incarnation, sa vie, sa mort et sa résurrection, il nous rachète du péché et nous ouvre des horizons nouveaux, jusqu’alors impensables.

Et ainsi, dans le Christ, chers jeunes, se trouve le plein accomplissement de vos rêves de bonté et de bonheur. Lui seul peut satisfaire vos attentes, tant de fois déçues par les fausses promesses du monde. Comme le disait saint Jean-Paul II : « C’est lui, la beauté qui vous attire tellement ; c’est lui qui vous provoque par la soif de la radicalité qui vous empêche de vous habituer aux compromis ; c’est lui qui vous pousse à faire tomber les masques qui faussent la vie ; c’est lui qui lit dans vos cœurs les décisions les plus profondes que d’autres voudraient étouffer. C’est Jésus qui suscite en vous le désir de faire de votre vie quelque chose de grand » (Veillée de prière à Tor Vergata, 19 août 2000 : Documentation catholique, 97 (2000), p. 778 ).

2. Heureux les cœurs purs…

À présent cherchons à approfondir comment cette Béatitude passe par la pureté du cœur. Avant tout nous devons comprendre le sens biblique du mot cœur. Dans la culture juive, le cœur est le centre des sentiments, des pensées, et des intentions de la personne humaine. Si la Bible nous enseigne que Dieu ne regarde pas les apparences, mais le cœur (cf. 1S 16, 7), on peut dire aussi que c’est à partir de notre cœur que nous pouvons voir Dieu. Cela parce que le cœur résume l’être humain dans sa totalité et dans son unité de corps et d’âme, dans sa capacité d’aimer et d’être aimé.

En ce qui concerne la définition de « pur », le mot grec utilisée par l’Évangéliste Matthieu est katharos, et signifie fondamentalement propre, limpide, libre de substance contaminante. Dans l’Évangile nous voyons Jésus détruire une certaine conception de la pureté rituelle liée à l’extériorité, qui interdisait tout contact avec des choses et des personnes (comme les lépreux et les étrangers), considérées comme impures. Aux pharisiens qui, comme tant de juifs de cette époque, ne mangeaient pas sans avoir fait les ablutions et qui observaient de nombreuses traditions liées au lavage des objets, Jésus dit de manière catégorique : « Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure » (Mc 7, 15.21-22).

En quoi consiste donc le bonheur qui jaillit d’un cœur pur ? À partir de la liste des maux qui rendent l’homme impur, énumérés par Jésus, nous voyons que la question concerne surtout le champ de nos relations. Chacun de nous doit apprendre à discerner ce qui peut « polluer » son cœur, se former une conscience droite et sensible, capable de « discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait » (Rm 12, 2). Si une saine attention à la sauvegarde de la création est nécessaire, pour la pureté de l’air, de l’eau et de la nourriture, combien plus devons-nous garder la pureté de ce que nous avons de plus précieux : nos cœurs et nos relations. Cette « écologie humaine » nous aidera à respirer l’air pur qui vient des belles choses, de l’amour vrai, de la sainteté.

Un jour je vous ai posé la question : où est votre trésor ? Sur quel trésor repose votre cœur ? (cf. Entretien avec quelques jeunes de Belgique, 31 mars 2014). Oui, nos cœurs peuvent s’attacher aux vrais ou aux faux trésors, ils peuvent trouver un repos authentique ou s’endormir, devenant paresseux et engourdis. Le bien le plus précieux que nous pouvons avoir dans la vie est notre relation avec Dieu. En êtes-vous convaincus ? Êtes-vous conscients de la valeur inestimable que vous avez aux yeux de Dieu ? Savez-vous que vous êtes  aimés et accueillis par lui, inconditionnellement, comme vous êtes ? Quand cette perception diminue, l’être humain devient une énigme incompréhensible, parce que savoir que l’on est aimé de Dieu inconditionnellement donne sens à notre vie. Vous rappelez-vous la conversation de Jésus avec le jeune homme riche (cf. Mc 10, 17-22) ? L’évangéliste Marc note que le Seigneur fixa son regard sur lui et l’aima (cf. v. 21), l’invitant ensuite à le suivre pour trouver le vrai trésor. Je vous souhaite, chers jeunes, que ce regard du Christ, plein d’amour, vous accompagne toute votre vie.

L’époque de la jeunesse est celle où s’épanouit la grande richesse affective présente dans vos cœurs, le désir profond d’un amour vrai, beau et grand. Que de force il y a dans cette capacité d’aimer et d’être aimé ! Ne permettez pas que cette valeur précieuse soit falsifiée, détruite ou défigurée. Cela arrive quand l’instrumentalisation du prochain à nos fins égoïstes apparaît dans nos relations, parfois comme pur objet de plaisir. Le cœur reste blessé et triste à la suite de ces expériences négatives. Je vous en prie : n’ayez pas peur d’un amour vrai, celui que nous enseigne Jésus et que saint Paul décrit ainsi : « L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretint pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais » (1Co 13, 4-8).

En vous invitant à redécouvrir la beauté de la vocation humaine à l’amour, je vous exhorte aussi à vous rebeller contre la tendance diffuse à banaliser l’amour, surtout quand on cherche à le réduire seulement à l’aspect sexuel, en le détachant ainsi de ses caractéristiques essentielles de beauté, de communion, de fidélité et de responsabilité. Chers jeunes, « dans la culture du provisoire, du relatif, beaucoup prônent que l’important c’est de ‘‘jouir’’ du moment, qu’il ne vaut pas la peine de s’engager pour toute la vie, de faire des choix définitifs, ‘‘pour toujours’’, car on ne sait pas ce que nous réserve demain. Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, elle croit que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. Moi, j’ai confiance en vous, jeunes, et je prie pour vous. Ayez le courage d’ ‘‘aller à contre-courant’’. Et ayez aussi le courage d’être heureux.» (Rencontre avec les jeunes volontaires de la Journée Mondiale de la Jeunesse de Rio, 28 juillet 2013).

Vous les jeunes, soyez de bons explorateurs ! Si vous vous lancez à la découverte du riche enseignement de l’Église dans ce domaine, vous découvrirez que le christianisme ne consiste pas en une série d’interdits qui étouffent nos désirs de bonheur, mais en un projet de vie capable de fasciner nos cœurs !

3… parce qu’ils verront Dieu

Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme résonne continuellement l’invitation du Seigneur : « Cherchez ma face ! » (Ps 27, 8). En même temps, nous devons toujours nous confronter à notre pauvre condition de pécheurs. C’est ce que nous lisons par exemple dans le Livre des Psaumes : « Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ? L’homme au cœur pur, aux mains innocentes » (Ps 24, 3-4). Mais nous ne devons pas avoir peur ni nous décourager : dans la Bible et dans l’histoire de chacun de nous, nous voyons que c’est toujours Dieu qui fait le premier pas. C’est Lui qui nous purifie afin que nous puissions être admis en sa présence.

Le prophète Isaïe, quand il a reçu l’appel du Seigneur à parler en son nom, s’est effrayé et a dit : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures » (Is 6, 5). Et pourtant, le Seigneur l’a purifié, en lui envoyant un ange qui a touché ses lèvres et lui a dit : « Ta faute est enlevée, ton péché est pardonné » (v. 7). Dans le Nouveau Testament, quand sur le lac de Génésareth Jésus a appelé ses premiers disciples et a accompli le prodige de la pêche miraculeuse, Simon Pierre est tombé à ses pieds en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur » (Lc 5, 8). La réponse ne s’est pas faite attendre : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras» (v. 10). Et quand l’un des disciples de Jésus lui a demandé : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit », le Maître a répondu : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 8-9).

L’invitation du Seigneur à le rencontrer est donc adressée à chacun de vous, en quelque lieu ou situation où il se trouve. Il suffit de « prendre la décision de se laisser rencontrer par lui, de le chercher chaque jour sans cesse. Il n’y a pas de motif pour lequel quelqu’un puisse penser que cette invitation n’est pas pour lui » (Exhort. Ap. Evangelii gaudium, n. 3). Nous sommes tous pécheurs, ayant besoin d’être purifiés par le Seigneur. Mais il suffit de faire un petit pas vers Jésus pour découvrir qu’il nous attend toujours les bras ouverts, en particulier à travers le Sacrement de la Réconciliation, une occasion privilégiée de rencontre avec la miséricorde divine qui purifie et recrée nos cœurs.

Oui, chers jeunes, le Seigneur veut nous rencontrer, se laisser ‘‘voir’’ par nous. ‘‘Et comment ?’’ – pourriez-vous me demander. Sainte Thérèse d’Avila, née en Espagne il y déjà 500 ans, encore enfant disait à ses parents : « Je veux voir Dieu ». Puis, elle a découvert le chemin de la prière comme « un commerce d'amitié, où l'âme s'entretient seule à seule avec Celui dont elle sait qu'elle est aimée » (Le livre de la vie, 8, 5). Pour cela, je vous pose la question : priez-vous ? Savez-vous que vous pouvez parler avec Jésus, avec le Père, avec l’Esprit Saint, comme on parle avec un ami ? Et pas n’importe quel ami, mais votre meilleur et plus fidèle ami ! Essayez de le faire, avec simplicité. Vous découvrirez ce qu’un paysan d’Ars disait au saint Curé de son village : quand je suis en prière devant le Tabernacle, « Je l’avise et Il m’avise » (Catéchisme de l’Église Catholique, n. 2715).

Encore une fois, je vous invite à rencontrer le Seigneur en lisant fréquemment la Sainte Écriture. Si vous n’en avez pas l’habitude, commencez par les Évangiles. Lisez chaque jour un passage. Laissez la Parole de Dieu parler à vos cœurs, illuminer vos pas (cf. Ps 119, 105). Vous découvrirez qu’on peut aussi ‘‘voir’’ Dieu à travers le visage des frères, spécialement de ceux qui sont les plus oubliés : les pauvres, les affamés, les assoiffés, les étrangers, les malades, les prisonniers (cf. Mt 25, 31-46). En avez-vous jamais fait l’expérience ? Chers jeunes, pour entrer dans la logique du Royaume de Dieu, il faut se reconnaître pauvre avec les pauvres. Un cœur pur est nécessairement aussi un cœur dépouillé, qui sait s’abaisser et partager sa propre vie avec ceux qui sont le plus dans le besoin.

La rencontre avec Dieu dans la prière, à travers la lecture de la Bible et à travers la vie fraternelle vous aidera à mieux connaître le Seigneur et vous-mêmes. Comme c’est arrivé aux disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 13-35), la voix de Jésus rendra ardents vos cœurs et vos yeux s’ouvriront pour reconnaître sa présence dans votre histoire, en découvrant ainsi le projet d’amour qu’il a pour votre vie.

Certains d’entre vous sentent ou sentiront l’appel du Seigneur au mariage, à former une famille. Beaucoup aujourd’hui pensent que cette vocation est ‘‘démodée’’, mais ce n’est pas vrai ! Pour ce motif même, la communauté ecclésiale tout entière vit un moment spécial de réflexion sur la vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain. En outre, je vous invite à considérer l’appel à la vie consacrée ou au sacerdoce. Comme il beau de voir des jeunes qui embrassent la vocation de se donner pleinement au Christ et au service de son Église ! Interrogez-vous avec une âme pure et n’ayez pas peur de ce que Dieu vous demande ! À partir de votre ‘‘oui’’ à l’appel du Seigneur, vous deviendrez de nouvelles semences d’espérance dans l’Église et dans la société. Ne l’oubliez pas : la volonté de Dieu est notre bonheur !

4. En chemin vers Cracovie

« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu »  (Mt 5, 8). Chers jeunes, comme vous le voyez, cette Béatitude touche de très près votre existence et elle est une garantie de votre bonheur. C’est pourquoi, je vous le répète encore une fois : ayez le courage d’être heureux !

La Journée Mondiale de la Jeunesse de cette année conduit à la dernière étape du chemin de préparation vers le prochain grand rendez-vous mondial des jeunes à Cracovie, en 2016. Justement, il y a trente ans, saint Jean-Paul II a institué dans l’Église les Journées Mondiales de la Jeunesse. Ce pèlerinage de jeunes à travers les continents sous la conduite du Successeur de Pierre a été vraiment une initiative providentielle et prophétique. Remercions ensemble le Seigneur pour les fruits précieux qu’elle a apportés dans la vie de beaucoup de jeunes sur toute la planète ! Que de découvertes importantes, surtout celle du Christ Chemin, Vérité et Vie, et de l’Église comme une famille grande et accueillante ! Que de changements de vie, que de choix vocationnels sont issus de ces rassemblements ! Que le saint Pape, patron des JMJ, intercède pour notre pèlerinage vers sa Cracovie. Et que le regard maternel de la Bienheureuse Vierge Marie, pleine de grâce, toute belle et toute pure, nos accompagne sur ce chemin.

Du Vatican, le 31 janvier 2015
Mémoire de saint Jean Bosco

Source : Site officiel du Saint-Siège

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