15/09/2015
Dix-sept cardinaux rappellent la doctrine catholique sur le mariage et la famille
ROME, le 31 août 2015 – Le cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, se trouve ces jours-ci à Ratisbonne, afin d’y présenter l'édition allemande de son livre "Dieu ou rien". Celui-ci a été publié en France au mois de février dernier et il est actuellement sur le point de paraître en neuf autres langues dans le monde entier, en raison de l'énorme intérêt qu’il a suscité, à cause de son contenu et de la personnalité de son auteur, comme www.chiesa l’a déjà montré :
> Un pape d’Afrique noire
À Ratisbonne, c’est le cardinal Gerhard Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, qui présentera le livre. La préface de l’édition allemande a été rédigée par l’archevêque Georg Gänswein, préfet de la maison pontificale et secrétaire particulier de Benoît XVI.
Mais le pape émérite lui-même n’a pas manqué de dire au cardinal Sarah tout le bien qu’il pensait de son ouvrage. Il lui a notamment écrit ceci :
"C’est avec beaucoup de profit spirituel, de joie et de gratitude que j’ai lu 'Dieu ou rien'. La réponse courageuse que votre ouvrage donne aux problèmes suscités par la théorie du 'genre' pose avec netteté, dans un monde qui n’y voit plus clair, une question anthropologique fondamentale".
Sur près de quatre cents pages que compte l’ouvrage, il n’y en a que quelques-unes qui concernent le synode consacré à la famille. Mais ces pages-là ont produit une forte impression, en raison de la netteté et de la lucidité avec lesquelles elles s’opposent aux courants de pensée qui sont favorables à un changement dans la doctrine et dans la pastorale relatives au mariage, courants dont le représentant le plus en vue est le cardinal Walter Kasper.
Sarah ne fait pas partie du groupe de cinq cardinaux – le premier d’entre eux étant Müller – qui, à la veille de la session du synode qui s’est tenue au mois d’octobre dernier, ont fait bloc contre les novateurs en rédigeant un ouvrage collectif qui a provoqué des réactions vives et nombreuses.
Mais, alors que la seconde et dernière session du synode est proche, voici que de nouveaux combattants se lancent dans la bataille pour défendre la doctrine et la pastorale traditionnelles en matière de mariage : il s’agit non plus de cinq, mais de onze cardinaux, qui ont, cette fois encore, rédigé un ouvrage collectif. Et parmi eux figure Sarah.
Les dix autres sont, par ordre alphabétique :
- Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, Italie ;
- Baselios Cleemis Thottunkal, archevêque majeur de Trivandrum de l’Église syro-malankare. Inde ;
- Josef Cordes, président émérite du conseil pontifical Cor Unum, Allemagne ;
- Dominik Duka, archevêque de Prague, République Tchèque ;
- Jacobus Eijk, archevêque d’Utrecht, Pays-Bas ;
- Joachim Meisner, archevêque émérite de Cologne, Allemagne ;
- John Onaiyekan, archevêque d’Abuja, Nigeria ;
- Antonio Maria Rouco Varela, archevêque émérite de Madrid, Epagne ;
- Camillo Ruini, vicaire émérite du pape pour le diocèse de Rome, Italie ;
- Jorge Urosa Savino, archevêque de Caracas, Vénézuela.
Le livre a pour titre :
"Le mariage et la famille dans l’Église catholique. Onze cardinaux apportent un éclairage pastoral".
Il sera publié à septembre en cinq langues : anglais (Ignatius Press), italien (Cantagalli), français (Artège), allemand (Herder), espagnol (Ediciones Cristiandad).
Et il ne s’agit pas d’un travail de compilation. Les textes qui y figurent seront publiés pour la première fois, à la seule exception de celui du cardinal Ruini, qui a déjà été mis en ligne, il y a un an, sur www.chiesa :
> Le vrai dilemme: indissolubilité ou divorce
Pour davantage de détails et d’informations en avant-première à propos du contenu de ce livre, voir :
> Marriage in Our Contemporary World: Pastoral Observations from an African Perspective
> Pre-Synod Book "Eleven Cardinals Speak on Marriage and the Family"
*
Mais ce n’est pas tout. En effet un autre livre collectif est sur le point d’être publié, également dans la perspective du synode. Ses auteurs sont tous africains. Pour le moment il est édité uniquement en anglais, aux États-Unis par Ignatius Press et au Kenya par les éditions Paulines.
Son titre est :
"L’Afrique, nouvelle patrie du Christ. Contributions de pasteurs africains au synode consacré à la famille".
Ce livre aussi a onze auteurs, tous évêques ou archevêques, dont sept cardinaux. Et parmi eux on trouve de nouveau Sarah, qui signe le premier des textes, dont un extrait est reproduit ci-dessous sur cette page.
Le livre comporte une préface qu’a rédigée le cardinal nigérian Francis Arinze, qui a été le prédécesseur de Sarah à la tête de la congrégation pour le culte divin. Voici le sommaire de l’ouvrage :
PREMIÈRE PARTIE
LE SYNODE CONSACRÉ À LA FAMILLE. D’UNE SESSION À L'AUTRE
Cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin :
"Quel type de miséricorde pastorale en réponse aux nouveaux défis concernant la famille ? Une analyse des Lineamenta"
Barthélemy Adoukonou, évêque secrétaire du conseil pontifical pour la culture :
"Partir d’une foi vivante. Une lecture africaine de l'Instrumentum laboris"
DEUXIÈME PARTIE
L’ÉVANGILE DE LA FAMILLE
Denis Amuzu-Dzakpah, archevêque de Lomé, Togo :
"L'importance de l’enseignement récent du magistère en ce qui concerne le mariage et la famille"
Cardinal Philippe Ouedraogo, archevêque de Ouagadougou, Burkina Faso :
"L'indissolubilité du mariage et la fondation de la famille humaine"
Cardinal Berhaneyesus D. Souraphiel, archevêque d’Addis-Abeba, Éthiopie :
"Comment promouvoir une véritable compréhension du mariage et accompagner les couples mariés"
TROISIÈME PARTIE
SOIN PASTORAL DES FAMILLES EN DIFFICULTÉ
Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, Cameroun :
"Le mariage en situations de difficulté ou de faiblesse. Séparations, divorces, remariages"
Antoine Ganye, archevêque de Cotonou, Bénin :
"Monogamie et polygamie. Défis et préoccupations pour la vérité de l'amour dans les cultures africaines"
Cardinale Théodore Adrien Sarr, archevêque émérite de Dakar, Sénégal :
"Les défis des mariages mixtes et interreligieux"
Samuel Kleda, archevêque de Douala, Cameroun :
"Le soin pastoral des familles blessées"
ÉPILOGUE
UN APPEL DE L’ÉGLISE AFRICAINE AUX ÉTATS
Cardinale Jean-Pierre Kutwa, archevêque d’Abidjan, Côte d'Ivoire :
"Pourquoi l’État doit-il soutenir la famille ?"
*
Ce livre fait donc comprendre clairement que, au cours du synode à venir, le bloc des évêques d’Afrique va certainement jouer un rôle de premier plan et qu’il va constituer un rempart compact face aux propositions de changement en matière de divorce et d’unions homosexuelles. C’est ce qui était déjà apparu de manière évidente au symposium d’Accra qui a réuni, au mois de juin dernier, les présidents des conférences des évêques de ce continent :
> Synode. L'heure de l'Afrique
Dans l’extrait du texte du cardinal Sarah qui est publié ci-dessous en avant-première, on trouve des références brèves mais très critiques au langage et au contenu des "Lineamenta", c’est-à-dire du document officiel qui est le résultat de la première session du synode et qui sera utilisé comme base pour une discussion ultérieure.
Toutefois les personnes qui liront, dans le livre, ce texte dans son intégralité constateront qu’il ne s’agit pas de références uniquement allusives. En effet, juste avant l’extrait qui est reproduit ici, le cardinal Sarah consacre plusieurs pages précisément à une critique point par point des "Lineamenta", avec des sous-titres et des introductions tels que ceux qui suivent ici :
- "UN POINT QUI LAISSE PERPLEXE"
"Au paragraphe 14, le document semble insinuer qu’insister sur l’indissolubilité du mariage, c’est la même chose qu’imposer un joug aux gens et il donne l'impression de considérer le modèle mosaïque comme valide, étant donné, dit-il, que Jésus lui-même fait référence à celui-ci. Devrions-nous alors supposer que l’on peut revenir à l'époque de la 'dureté de cœur' des temps d’avant l’Évangile ?…".
- "POINTS INACCEPTABLES, SCANDALEUX"
"On passe ensuite de ce qui laisse perplexe à ce qui est inacceptable. C’est le cas lorsque, au paragraphe 27, le document défend le concubinage comme une voie à suivre. […] Dans beaucoup de régions d'Afrique où les usages prescrivent un 'mariage traditionnel indissoluble' – qui est plus stable, par conséquent, qu’un mariage civil – l’Église locale n’a en aucun cas l’autorisation d’utiliser un pareil langage. Et si elle le faisait, non seulement elle détruirait son ministère pastoral envers les familles, mais elle serait également en contradiction avec l’Évangile et elle scandaliserait les païens…".
- "LES RÉSULTATS DE LA CONFUSION : EN METTANT DE CÔTÉ DIEU ET LA DOCTRINE ON CRÉE UNE GRANDE CONFUSION PASTORALE"
"Il est stupéfiant que le même document qui affirme clairement, au paragraphe 5, qu’il y a une 'crise de la foi qui a atteint un très grand nombre de catholiques et qui est fréquemment à l’origine des crises du mariage et de la famille' ne tire par la suite aucune conclusion de ce fait. Pourquoi ne dit-il pas que le premier défi à relever est la crise de la foi ? Pourquoi propose-t-il, au paragraphe 33, dans une perspective particulièrement déconcertante, de procéder à une rénovation de la manière de s’exprimer de l’Église en ce qui concerne des situations qui sont objectivement contraires à l’Évangile, comme s’il s’agissait simplement d’une question de 'paroles' ou de 'langage' ?…".
*
Voici donc ci-dessous l’extrait du texte du cardinal Sarah.
En celui-ci, la "parrhésie", la franchise que le pape François a tellement appelée de ses vœux pour les discussions synodales, a certainement un représentant de premier ordre.
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QUEL GENRE DE MISÉRICORDE PASTORALE?
par Robert Sarah
Les "Lineamenta" indiquent que, dans le contexte ecclésial beaucoup plus vaste qui est défini par "Evangelii gaudium”, le nouveau chemin tracé par le synode extraordinaire a comme point de départ les ”périphéries de l’existence", qui nécessitent une approche pastorale caractérisée par une "culture de la rencontre, capable de reconnaître l’œuvre librement réalisée par le Seigneur, y compris en dehors de nos schémas habituels, et d’assumer sans restrictions cet état d’'hôpital de campagne' qui est tellement utile à l’annonce de la miséricorde de Dieu" (introduction aux questions après la “Relatio synodi", première partie).
Dès lors la question qu’il convient de se poser est la suivante : quelles sont ces périphéries de la vie dans le nouveau contexte socio-culturel auquel nous sommes actuellement confrontés ?
L'impact de la mondialisation sur les cultures humaines a été tellement destructeur que non seulement les institutions sociales traditionnelles, mais également les valeurs qui soutiennent celles-ci, ont été ébranlées jusque dans leurs fondements. Une idéologie relativiste est en train de se répandre dans toutes nos sociétés contemporaines par l’intermédiaire du pouvoir politique et législatif (par exemple du fait de nouvelles lois qui déconstruisent la famille et le mariage et qui spéculent sur la vie humaine), du pouvoir financier (dans le cas des fonds destinés au développement et dont l’attribution est conditionnée par l'adoption de documents "anti-famille" et "anti-vie"), et tout particulièrement du pouvoir des médias.
Si nous en croyons le président du conseil des conférences des évêques d’Europe, “la vie commune de facto est désormais devenue la norme" dans les pays de l’hémisphère Nord, une donnée qui est confirmée par des études sociologiques. Vivre dans une famille chrétienne, selon les valeurs de l’Évangile, est devenu une situation marginale par rapport à ce que fait la majorité des gens. Les familles chrétiennes, dans ce contexte, sont maintenant en minorité non seulement au point de vue numérique, mais également au point de vue sociologique. Elles sont victimes de discriminations silencieuses mais oppressantes et implacables. Tout est contre elles : les valeurs dominantes, la pression médiatique et culturelle, les liens financiers, la législation en vigueur, et ainsi de suite. Et l’Église elle-même, à travers des documents tels que les "Lineamenta", semble les pousser, elle aussi, vers une telle situation.
Si les "Lineamenta" sont formulés dans le langage dont nous avons pu prendre connaissance, quel type d’Église s’occupera alors de ce "petit reste" ? Qui fera entendre la voix miséricordieuse du Bon Pasteur, qui ne cesse de nous répéter : "Sois sans crainte, petit troupeau" (Lc 12, 32) ?
Est-ce que nous n’avons pas rencontré ici la véritable "périphérie" de notre village planétaire postmoderne ? Espérons que le synode qui va avoir lieu ne chasse pas de la "grotte de Bethléem" (l’Église) la petite famille chrétienne qui a trouvé de la place dans les auberges de la "Cité du roi David" (notre monde globalisé). Les belles familles chrétiennes qui, à l’heure actuelle, vivent héroïquement les valeurs exigeantes de l’Évangile sont aujourd’hui les véritables périphéries de notre monde et de nos sociétés, qui parcourent la vie comme si Dieu n’existait pas.
En plus de ce "petit reste", il existe une seconde catégorie qui demande, à haute voix, qu’on lui accorde davantage d’attention pastorale. Il s’agit des victimes du système postmoderne, qui ne s’avouent pas vaincues. Elles ne se sentent pas chez elles dans ce monde sans Dieu. Elles portent en elles la nostalgie de la chaleur de la "famille chrétienne", mais elles ne sentent pas en elles la force qui leur permettrait de revenir à ce mode de vie radicalement évangélique.
On a l’impression que nous présentons aujourd’hui à ces personnes une Église rigide, une mère qui ne les comprend plus et qui leur ferme la porte au nez. Et il y a des gens qui s’efforcent de les convaincre qu’elles sont jugées et condamnées précisément par ceux-là mêmes qui devraient les accueillir et prendre soin d’elles. Personne n’a le droit, au lieu de les aider à découvrir l’horreur du péché et à demander à en être libérées, de leur offrir un genre de “miséricorde” qui n’a pas d’autre effet que de les laisser s’enfoncer encore plus profondément dans le mal.
Toutefois ces frères et ces sœurs qui ont été vraiment blessés par la vie ne se laissent pas tromper par ce comportement. Ils ont soif de vérité en ce qui concerne leur vie, pas de commisération ou de propos douceâtres. Ils savent très bien qu’ils sont victimes du système mondial qui a pour objectif d’affaiblir et de détruire l’Église. Ils ne sont pas de ceux qui répandent des idéologies relativistes qui sapent les fondements de la doctrine chrétienne et annulent la Croix du Christ.
Ils se perçoivent comme semblables au pécheur dont parle saint Augustin, qui, bien que ne ressemblant pas à Dieu par l’irréprochabilité qu’il a perdue, désire néanmoins lui ressembler par l’horreur que lui inspire le péché. C’est pour cette raison, en effet, qu’ils ne veulent pas qu’on les empêche de crier au ciel : "Qui nous donnera le salut ?”, "Jésus, fils de David, aie pitié de moi !" et qu’on leur promette au contraire quelque chose que le Christ n’a jamais promis de donner.
Dieu n’a jamais fermé son cœur à ces frères et à ces sœurs et l’Église, qui est sa servante, ne peut pas non plus le faire. Mais comment l’Église peut-elle adopter une approche pastorale de miséricorde à leur égard ? En évitant de mettre, par la communion sacramentelle, un pansement sur une blessure qui n’a pas été soignée par le sacrement de la réconciliation reçu comme il se doit.
Si son approche pastorale doit être non pas la condamnation, qui maltraite la personne blessée alors que celle-ci est déjà porteuse d’une plaie qui saigne, mais plutôt la présence pleine de compassion, alors l’Église ne peut pas faire semblant d’ignorer l'existence réelle des dommages provoqués par la blessure ; elle doit au contraire appliquer le baume qui provient de son cœur, de telle sorte que cette blessure puisse être soignée et pansée en vue de la véritable guérison.
Cette sorte de présence respectueuse, avec une manière renouvelée de voir les faits qui vient de Dieu, ne qualifiera donc jamais de "bon" quelque chose qui est mauvais ou de "mauvais" quelque chose qui est bon, comme le rituel d’ordination des évêques le leur rappelle. Il s’agit d’une pastorale d’espérance et d’attente, de même que le père miséricordieux attend son fils prodigue. Comme le Bon Pasteur, l’Église devra aller chercher ses enfants qui se sont éloignés, les prendre sur ses épaules, les tenir serrés, et ne pas les renvoyer de nouveau dans les ronces qui ont lacéré leur vie. Voilà la signification de la miséricorde pastorale.
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Le document qui a été élaboré lors de la première session du synode consacré à la famille :
> Lineamenta
Et le document de travail pour la seconde session :
> Instrumentum laboris
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Par Sandro Magister. Traduction française par Charles de Pechpeyrou, Paris, France.
18:00 Publié dans Famille, Livres, Religion, Sécularisation et rechristianisation | Tags : livres, synode sur la famille, cardinal müller, cardinal sarah, mgr gänswein | Lien permanent | Commentaires (0)
11 cardinaux issus de 4 continents publient un livre collectif sur le mariage et la famille
En vue du prochain synode sur la famille, 11 cardinaux s'expriment en toute liberté sur le mariage, la famille et sur quelques-uns des sujets débattus lors de la première session du synode en octobre 2014 comme la communion aux divorcés-remariés, le mariage au regard de l'Église catholique.
Ils apportent un éclairage pastoral dans cet ouvrage réalisé par Robert Dodaro et qui sera publié le 17 septembre aux éditions Artège. Ils abordent sans langue de bois les problèmes liés au mariage catholique, image sanctifiée de la réunion du Christ avec son Église, l'importance de la famille en tant qu'Église domestique et donnent un éclaircissement sur l'accès des divorcés à l'Eucharistie et l'impossibilité du mariage pour les personnes de même sexe.
Les cardinaux Onaiyekan et Cleemis présentent les spécificités de leur apostolat concernant notamment la polygamie et le désir de remariage pour stérilité de l'épouse en Afrique et le problème des « mariages arrangés » en Inde.
Faisant suite à Demeurer dans la vérité du Christ (paru chez Artège en septembre 2014) qui présentait la réflexion théologique au sujet des Sacrements du Mariage, de la Pénitence et de l'Eucharistie, cet ouvrage apporte un témoignage pastoral de mise en œuvre de cette théologie. Ont participé à cet ouvrage :
- Le cardinal Caffara, archevêque de Bologne
- Le cardinal Cleemis, archevêque majeur de l'Église syro-malankare de Trivandrum et actuel président de la Conférence épiscopale indienne
- Le cardinal Cordes, haut prélat émérite de la Curie pontificale
- Le cardinal Duka, archevêque de Prague
- Le cardinal Eijk, archevêque d'Utrecht
- Le cardinal Meisner, archevêque émérite de Cologne
- Le cardinal Onaiyekan, archevêque d'Abuja, la capitale du Nigeria
- Le cardinal Rouco Varela, archevêque émérite de Madrid
- Le cardinal Ruini, aujourd'hui émérite, qui fut longtemps le cardinal-vicaire de Rome
- Le cardinal Sarah, ancien archevêque de Conakry (Guinée) et actuel préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et les Sacrements
- Le cardinal Urosa Savino, archevêque de Caracas
Source: Le mariage et la famille: un éclairage pastoral de 11 cardinaux
17:30 Publié dans Famille, Livres, Religion, Sécularisation et rechristianisation | Tags : synode sur la famille, livres | Lien permanent | Commentaires (0)
11/09/2015
Une simplification de la procédure de déclaration de nullité entraînerait de grands risques de manquer à la justice et à la charité
[Archives] Toutes les questions relatives aux procédures de déclarations de nullité de mariage dans l’Église catholique sont clairement expliquées dans le "livre des cinq cardinaux": ' Demeurer dans la Vérité du Christ ', aux éditions Artège pour la traduction française . Une publication du 12 octobre 2014 sur Espérance Nouvelle est reproduite à l'identique ci-dessous :
Début 2010, le Pape Benoît XVI avait exhorté les magistrats romains à exercer la charité et la justice en accomplissant toujours leur travail avec la plus grande rigueur en faveur du maintien de l'union.
Dans un entretien accordé le 9 octobre au journaliste Raymond Arroyo de la chaîne EWTN, le Cardinal Burke, nommé archevêque de Saint Louis par Jean-Paul II puis préfet du Tribunal suprême de la Signature Apostolique et cardinal par Benoît XVI, a témoigné de son expérience de terrain dans les procès en déclaration de nullité et l'accompagnement des personnes divorcées remariées. Il a notamment abordé le problème des procédures simplifiées: "Nous entendons souvent à la Signature Apostolique, lorsque certains tribunaux commettent des abus en donnant facilement des déclarations de nullité, nous entendons l'autre partie [l'époux, l'épouse] et leurs enfants dire: Comment est-ce possible ? Nous étions mariés et heureux pendant vingt ans et nous avons eu quatre, cinq enfants, et soudainement mon mari a été séduit par une jolie jeune femme qui a montré de l'intérêt pour lui, et il nous a abandonnés, et maintenant l’Église cautionne cela ?".
Dans cet entretien, Raymond Arroyo a interrogé le Cardinal Burke au sujet de plusieurs propositions du Cardinal Kasper comme l'accès à la communion pour les divorcés remariés, la simplification de la procédure de déclaration de nullité, et d'autres propositions similaires.
22:16 Publié dans Famille, Religion, Vidéos | Tags : synode sur la famille, déclaration de nullité, nullité de mariage, droit canon, pape benoît xvi | Lien permanent | Commentaires (0)
18/08/2015
« En pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école »
(Québec-Vie 21/11/2013) C’est un fait encore aujourd’hui passé sous silence que les chrétiens du Québec ont abandonné l’évangélisation et la défense de la foi chrétienne le jour où ils ont cessé de veiller sur un enseignement de foi de qualité dans les écoles. Ils concédaient dès cet instant que l’unique fonction de la hiérarchie ecclésiastique québécoise consistait en ce que nous avons si souvent entendu de la bouche de prélats, une « gestion de la décroissance »…
L’Église du Québec perd en nombre ce qu’elle gagnerait en convictions, en « qualité », en intensité? L’essayiste André Frossard se moquait bien de cette argumentation lorsqu’il parlait de l’apparition de ces chrétiens parfaits, apparition qui coïnciderait avec le jour où ils n’existeraient plus, complètement disparus…
Le Cardinal Daniélou fut un prophète que plusieurs ont refusé d’écouter au début des années 1970, alors qu’il vint prononcer une conférence à la Basilique Notre-Dame sur l’importance de former à l’école des chrétiens capables de développer une pensée argumentée, pouvant confondre la bêtise d’un enseignement parallèle fondée sur les sophistes à la mode, de Camus en passant par Sartre et Simone de Beauvoir.
Il n’y eut pratiquement aucun réveil, si ce n’est que quelques responsables religieux, devant une politique de déchristianisation du gouvernement.
Pire. Le programme officiel de l’enseignement religieux dans les écoles contribua massivement, par son caractère infantilisant et profondément insultant à l’égard de l’intelligence des enfants, à les repousser vers un abandon de tout lien avec cette religion aux comportements et enseignements si insignifiants. Une réaction contraire aurait été des plus inquiétantes de la part de ces enfants.
Les moins de 50 ans ont massivement abandonné la foi avec la bénédiction de responsables adorant le dieu sociologie, suivant « l’évolution de la société » à qui il ne fallait surtout rien imposer…
Majoritairement, nos frères et sœurs, et ami (e) s, ont perdu la foi de leur enfance transmise généreusement par leurs parents, mais qui, adaptée à leurs jeunes âges, demandait à être revigorée par une nourriture intellectuelle fortifiante pour affronter la masse de détritus philosophiques venant en particulier de France et des États-Unis et qui submergèrent nos institutions scolaires.
On ne peut réécrire l’histoire.
Il nous faut recommencer au début, dans notre pays de mission. Et comme dans tout pays de mission, il faut d’abord nous assurer que la foi transmise par les quelques parents l’ayant malgré tout conservé, soit protégée et nourrie, pour qu’elle soit bien connue de cet enfant, pour qu’il réalise que cette relation entretenue avec ce Dieu qui l’aime, n’est pas avant tout le résultat d’un conditionnement parental, mais simplement, la très raisonnable réalité. Pour que nos enfants, s’ils le désirent, puissent choisir de conserver ce lien avec Dieu, ils doivent connaître les raisons de croire…
C’est probablement ce qu’exprimait le cardinal Léo Burke à l’intronisation d’une nouvelle école sous le vocable de Saint Dominique (sur le site du Salon Beige du 19 novembre 2013) :
"[...] En effet, alors que dans votre pays cher à mon cœur on commence à détruire les églises – faute de moyens pour les entretenir – peut-être aussi faute de chrétiens pour les remplir – je pense à cette phrase du pape saint Pie X, dernier pape canonisé jusqu’à ce jour. Saint Pie X disait : « en pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école ! »
Venant du pape de l’eucharistie, quelle leçon ! En suivant ce programme, vous verrez les églises se remplir à nouveau, grâce aux vocations et aux foyers chrétiens issus des écoles authentiquement catholiques.
Nous sommes encore dans l’année de la foi et je voudrais vous encourager dans la diffusion de notre foi catholique. [...]"
Avons-nous assez souffert du manque d'écoles authentiquement chrétiennes au Québec ? Pourrons-nous un jour tourner la page et prendre résolument le chemin du réalisme évangélique?
Les paroles du Pape François aujourd’hui sont pleines d’espérance sur le passage de cette naïveté religieuse appelée aussi « progressisme » qui a négocié la foi de nos enfants pour une reconnaissance sociale, celle d'être reconnue par comme étant « ouvert d'esprit »... Sur le site de zenit.org du 19 novembre 2013 :
On ne négocie pas la fidélité « C’est comme s’ils disaient : "nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès, là où va tout le monde" ». Mais ils négocient « la fidélité au Dieu toujours fidèle ». « Ceci s’appelle apostasie, adultère... ils négocient exactement l’essentiel de leur être : leur fidélité au Seigneur ». Il s’agit d’un « esprit de progressisme adolescent » qui « croit qu’avancer dans n’importe quel choix est mieux que de rester dans les habitudes de la fidélité ».
« Et ceci est une contradiction : on ne négocie pas les valeurs mais on négocie la fidélité. Et ceci, c’est justement le fruit du démon, du prince de ce monde, qui fait entrer dans l’esprit mondain ».
Et ensuite, viennent les conséquences : « Ce n’est pas la belle mondialisation de l’unité de toutes les nations - chacune avec ses usages, mais unies – mais c’est la mondialisation de l’uniformité hégémonique, c’est la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité. »
Enfin, lorsque « toutes les nations se conforment aux prescriptions royales », « le roi construit l'abomination de la désolation sur l'autel des holocaustes ».
Non à la pensée unique « Mais, Père, cela existe encore aujourd’hui ? Oui. Parce que l’esprit mondain existe encore aujourd’hui, et pousse, aujourd’hui encore, à cette envie d’être progressiste avec la pensée unique. Si on trouvait le Livre de l’alliance chez quelqu’un et si quelqu’un obéissait à la Loi, la sentence du roi le condamnait à mort : et cela, nous l’avons lu dans les journaux ces derniers mois. Ces gens ont négocié leur fidélité à leur Seigneur ; ces gens, poussés par l’esprit du monde, ont négocié leur identité, ont négocié leur appartenance à un peuple, un peuple que Dieu aime beaucoup, de qui Dieu veut faire son peuple ».
Aujourd’hui, a mis en garde le pape, on pense qu'il faut « être comme tout le monde, être plus normaux, faire comme tout le monde, avec ce progressisme adolescent ».
« Mais ce qui console, c’est que devant ce chemin de l’esprit du monde, du prince de ce monde, ce chemin d’infidélité, le Seigneur est toujours là, il ne peut se renier lui-même, il est le Fidèle ; Lui, il nous attend toujours, il nous aime tellement et il pardonne lorsque, nous repentant des pas, des petits pas que nous avons faits dans cet esprit de mondanité, nous allons à Lui, le Dieu fidèle envers son peuple qui n’est pas fidèle ».
« Avec l’esprit des enfants de l’Église, prions le Seigneur pour que, par sa bonté, par sa fidélité, il nous sauve de cet esprit mondain qui négocie tout ; qu’il nous protège et nous fasse avancer, comme il a fait avancer son peuple dans le désert, en le prenant par la main, comme un papa qui porte son enfant. En tenant la main du Seigneur, nous avancerons en sécurité », a conclu le pape.
Dieu est fidèle, c'est là toute notre espérance...
10:45 Publié dans Famille, Pape, Sécularisation et rechristianisation | Tags : école catholique, évangélisation, nouvelle évangélisation, mission, enseignement, enseignants, vocation, progressisme, cardinal burke, pape françois, pape pie x, saint pie x | Lien permanent | Commentaires (0)
04/08/2015
Une paroisse de 13000 fidèles, et pas un divorce. Voici pourquoi.
À Siroki Brijeg, parmi les 13 000 fidèles, on ne compte pas un seul divorce. De mémoire d'homme, pas une seule famille n'a éclaté. L'Herzégovine jouit-elle d'une faveur exceptionnelle de la part du Ciel ? Existe-t-il un truc magique contre le démon de la division ?
La réponse est très simple ! Durant des siècles, sous domination turque puis communiste, les Croates ont cruellement souffert, car on voulait arracher leur foi chrétienne. Ils savent par expérience que leur salut vient de la Croix du Christ; il ne vient pas des projets de désarmement, de l'aide humanitaire ou des traités de paix, même si parfois ces réalités apportent quelques bienfaits.
La source du Salut, c'est la Croix du Christ ! Ces gens ont une sagesse, ils ne se laissent pas tromper lorsqu'il s'agit de la vie ou de la mort. C'est pourquoi ils ont lié de façon indissociable le mariage à la Croix du Christ. Ils ont fondé le mariage qui donne la vie humaine sur la Croix qui donne la vie divine.
La tradition croate du mariage est si belle qu'elle commence à faire école en Europe et en Amérique ! Lorsqu'un jeune couple se prépare au mariage, on ne lui raconte pas qu'il a trouvé la personne idéale, le meilleur parti. Non ! Que dit le prêtre ? :
« Tu as trouvé ta croix. Et c'est une croix à aimer, une croix à porter,
une croix qu'il ne faudra pas rejeter mais chérir. »
Ces paroles prononcées en France laisseraient le fiancé muet de stupeur. Mais en Herzégovine, la Croix évoque l'amour, et le crucifix est le trésor de la maison.
Lorsque les fiancés se rendent à l’église, ils apportent avec eux un crucifix. Ce crucifix est béni par le prêtre, et au cours de l'échange des consentements, il revêt une importance centrale. En effet, la fiancée pose sa main droite sur la croix; à son tour, le fiancé pose sa main sur celle de sa fiancée, et les deux mains se trouvent ainsi réunies sur la croix, fondées sur la croix. Le prêtre pose son étole sur les mains des fiancés qui prononcent alors leurs consentements et se promettent fidélité selon le rite de l’Église.
Après cela, les mariés ne s'embrassent pas, mais ils embrassent la croix. Ils savent qu'ils embrassent ainsi la source de l'amour.
Celui qui s'approche et voit leurs mains étendues sur la croix comprend que si le mari abandonne sa femme ou que la femme abandonne son mari, alors, c'est la croix qu'ils lâchent. Et lorsqu'on a lâché la croix, il ne reste rien, on a tout perdu, car on a lâché Jésus, on a perdu Jésus.
Après la cérémonie, les mariés rapportent ce crucifix et lui donnent une place d'honneur dans la maison. Il deviendra le centre de la prière familiale, car ils ont la conviction que la famille est née de cette croix.
Si un problème survient, si un conflit éclate, c'est devant cette croix que les époux viennent trouver secours. Ils n'iront pas chez un avocat, ils ne consulteront pas un diseur de bonne aventure ou un astrologue, ils ne compteront pas sur un psychologue pour régler leurs affaires.
Non, ils iront devant leur Jésus, devant la croix. Ils se mettront à genoux et c'est devant Jésus qu'ils verseront leurs larmes, qu'ils crieront leur souffrance et, surtout, échangeront leur pardon. Ils ne s'endormiront pas le cœur lourd, car ils auront eu recours à leur Jésus, au Seul qui a la puissance de sauver.
Ils apprendront à leurs enfants à embrasser la croix chaque jour et à ne pas se coucher comme des païens, sans avoir remercié Jésus. Pour les enfants, aussi loin qu'ils s'en souviennent, Jésus est l'ami de la famille, que l'on respecte et que l'on embrasse.
Ces enfants ne reçoivent pas de « nounours » à étreindre durant la nuit pour se sentir en sécurité. Mais ils disent « bonne nuit » à Jésus et embrassent la croix. Ils s'endorment avec Jésus, pas avec une peluche. Ils savent que Jésus les garde dans ses bras et qu'ils n'ont rien à craindre, leurs peurs s'éteignent dans leur baiser à Jésus.
Source : FM L’Évangile de la Vie
Voir aussi:
> Le mariage et la Croix: Sermon à l'occasion du mariage d'Otavio et Jonna
> François: "L'amour du Christ peut rendre aux époux la joie de cheminer ensemble"
> Benoît XVI: "Dans la Croix se trouvent la force et l'espérance de la famille"
07:00 Publié dans Famille, Liturgie et Sacrements | Tags : divorce, mariage, époux, indissolubilité, amour, sentiments, mortification, volonté, amour conjugal, amour vrai, fiancés, fiançailles, synode sur la famille | Lien permanent | Commentaires (0)
02/08/2015
La grammaire et le catéchisme
Une lectrice nous envoie ce texte de sa plume:
Il en va de même pour notre catéchisme. Ceux qui ont décidé un jour que le catéchisme n'était pas une nécessité pour tous, ont privé des générations de réponses claires à leurs questions existentielles. Car si, au quotidien, on peut survivre sans une connaissance approfondie du catéchisme, il n'en est clairement pas ainsi à long terme. Comment, en effet, appréhender et finalement adhérer à une réalité complexe dont on ne comprend pas le fonctionnement ? Nous sommes faits pour poser des choix libres et conscients. Mais pour les faire, encore faut-il connaître les options et à quoi nous nous engageons en posant certains choix. La foi chrétienne, tout comme la grammaire, est un ensemble cohérent où tout se tient. Si par ignorance on en vient à traiter de détail certaines réalités pourtant liées au cœur de la foi chrétienne, le risque est grand de ne pas leur trouver de sens, et de faire les mauvais choix. Et puis comment évangéliser – c’est-à-dire répandre la Bonne Nouvelle dans un monde qui en a tant besoin - sans même connaître cette Bonne Nouvelle dans toute sa portée ? "Soyez toujours prêts à rendre compte de l'espérance qui est en vous" (1Pi 3, 15) nous exhorte pourtant Saint Pierre. De même qu'il n'est pas possible de se faire comprendre efficacement si on néglige la grammaire, il est difficile de témoigner de ce qu’on ignore largement.
07:00 Publié dans Catéchisme, Famille | Tags : catéchisme, catéchèse | Lien permanent | Commentaires (0)
01/08/2015
Conseils pour aller à la Messe avec ses enfants et les y préparer
31/07/2015
Pères: le samedi en bonne compagnie
A quoi sert le samedi ? A réparer l’ordinateur, aider notre épouse, désherber, rencontrer telle ou telle personne, bricoler la voiture, la toiture, la plomberie, aider notre épouse, prier (ne pas oublier!), aller à la banque, aider notre épouse… et encore et encore…
Mais quand trouvons-nous le temps d’être avec nos enfants ? Nous le trouvons toujours, il suffit de le décider, sinon la liste ci-dessus peut continuer encore et encore… cela ne s’arrête jamais !
Que faire alors ? Quel jeux, quelle occupation ? Peu importe ! S’il est vrai que le jeu, la promenade… sont aussi des choses merveilleuses à vivre avec nos enfants, n’oublions pas que ce dont ils ont besoin ce n’est pas de faire quelque chose de particulier, mais de le faire avec nous !
Alors, revoyons la liste au début de l’article, et transformons la doucement : Réparer l’ordinateur avec nos petits assistants, aider notre épouse en bonne compagnie, désherber en famille, rencontrer telle ou telle personne accompagné de petits sourires , bricoler la voiture avec des apprentis bricoleurs, la toiture avec des observateurs sur terre, la plomberie avec des porte-clefs anglaise, aider notre épouse encore en compagnie, prier et remercier ensemble (surtout ne pas oublier!), aller à la banque avec nos petits comptables, aider notre épouse toujours en compagnie… et encore et encore…
Et n’oublions pas, tout cela doit se vivre dans la joie, car s’il est bien des personnes devant sans-cesse être joyeuses, cela doit bien être nous, qui ne méritions pas un tel Sauveur que Jésus-Christ, mais qui ont eu la grâce de l’avoir !
Alors, pendant ce samedi avec papa… transmettons la joie des hommes sauvés !
Source: Les hommes adorateurs
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30/07/2015
Cardinal Robert Sarah : « Qu’on nous écoute ou pas, nous parlerons »
+ 39,5% de prêtres diocésains et de religieux ;
+ 18,5% de religieux non prêtres ;
+ 28% de religieuses.
Lire l'entretien sur le site de Famille chrétienne:
> Le cardinal Robert Sarah : « Qu’on nous écoute ou pas, nous parlerons »
Famille chrétienne n°1952 du 13 au 19 juin 2015, pp. 10-15
> Acheter le numéro 1952 de Famille chrétienne
> Divorce et miséricorde: témoignage d'une mère abandonnée
> Jean-Paul II: "Le chrétien authentique a le devoir de rejeter énergiquement le divorce"
> Cardinal Sarah sur le synode: "Il faut plus de courage à l'Église, aux chrétiens, aux évêques"
07:00 Publié dans Famille, Personnalités, Religion, Sécularisation et rechristianisation | Tags : synode sur la famille, cardinal sarah, afrique, famille chrétienne, hérésie, schisme, hérétiques, évêques, divorce, divorcés-remariés, formation du clergé | Lien permanent | Commentaires (0)
06/07/2015
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Source: Catecismo para niños - Adelante la Fe
07:00 Publié dans Catéchisme, Famille, Religion, Vidéos | Tags : catéchisme pour enfants, catéchisme, catéchèse, éducation, enfants | Lien permanent | Commentaires (0)