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07/10/2015

Fête du Saint Rosaire

le_tres_saint_rosaire.jpgEn action de grâces de la décisive victoire remportée à Lépante par la flotte chrétienne sur la flotte turque, le premier dimanche d'octobre 1571, le saint Pape Pie V institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire; mais peu après, le Pape Grégoire XII changea le nom de cette fête en celui de Notre-Dame-du-Rosaire.

Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des Papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, Dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.

Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire; c'est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire: il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, qui est restée la meilleure entre toutes, la plus facile à retenir, la plus instructive et la plus pieuse. L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.

Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion; il pouvait dire: "Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire!" Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire: là, c'étaient quinze bannières représentant les quinze mystères du Rosaire; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.

Son œuvre a continué après lui; c'est le Rosaire à la main que la Vendée, en 1793, a défendu ses foyers et ses autels; c'est aussi le Rosaire ou le chapelet à la main que les populations chrétiennes paraissent dans toutes les cérémonies religieuses.

 

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Source : Magnificat - la vie des saints

06/10/2015

Synode: "indissolubilité" et "transsubstantiation" sont des termes incompréhensibles pour l'homme contemporain, selon Monseigneur Paul-André Durocher

 

 

 

Pourtant, les mots "indissolubilité" et "fidélité" ne sont pas indifféremment interchangeables. La culture contemporaine, justement, parle volontiers d'une "fidélité sérielle" qui permet de changer de "partenaire" pourvu de renoncer au "partenaire" précédent. Une pratique radicalement contraire à l’Évangile et à la foi catholique.

 

> Paul VI: À propos du langage pastoral dans l'Église catholique

 

> Un évêque propose de remplacer la confession par des absolutions collectives

> Mgr Durocher aux journalistes : "Si vous voulez du dogme, allez lire le Denzinger"

> 6 Oct – Synod notes

 

Encyclique Veritatis Splendor sur l'enseignement moral de l'Église - I - "La splendeur de la vérité se reflète dans toutes les oeuvres du Créateur..."

 

LETTRE ENCYCLIQUE
VERITATIS SPLENDOR
DU SOUVERAIN PONTIFE
JEAN-PAUL II
À TOUS LES ÉVÊQUES
DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
SUR QUELQUES QUESTIONS FONDAMENTALES
DE L'ENSEIGNEMENT MORAL DE L'ÉGLISE

 

Bénédiction

Vénérés Frères dans l'épiscopat,
salut et Bénédiction apostolique!

LA SPLENDEUR DE LA VERITE se reflète dans toutes les œuvres du Créateur et, d'une manière particulière, dans l'homme créé à l'image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26) : la vérité éclaire l'intelligence et donne sa forme à la liberté de l'homme, qui, de cette façon, est amené à connaître et à aimer le Seigneur. C'est dans ce sens que prie le psalmiste : « Fais lever sur nous la lumière de ta face » (Ps 4, 7).

 

INTRODUCTION

 

Jésus Christ, lumière véritable qui illumine tout homme

1. Appelés au salut par la foi en Jésus Christ, « lumière véritable qui éclaire tout homme » (Jn 1, 9), les hommes deviennent « lumière dans le Seigneur » et « enfants de la lumière » (Ep 5, 8), et ils se sanctifient par « l'obéissance à la vérité » (1 P 1, 22).

Cette obéissance n'est pas toujours facile. A la suite du mystérieux péché originel, commis à l'instigation de Satan, « menteur et père du mensonge » (Jn 8, 44), l'homme est tenté en permanence de détourner son regard du Dieu vivant et vrai pour le porter vers les idoles (cf. Th 1, 9), échangeant « la vérité de Dieu contre le mensonge » (Rm 1, 25) ; même la capacité de connaître la vérité se trouve alors obscurcie et sa volonté de s'y soumettre, affaiblie. Et ainsi, en s'abandonnant au relativisme et au scepticisme (cf. Jn 18, 38), l'homme recherche une liberté illusoire en dehors de la vérité elle-même.

Mais les ténèbres de l'erreur et du péché ne peuvent supprimer totalement en l'homme la lumière du Dieu Créateur. De ce fait, la nostalgie de la vérité absolue et la soif de parvenir à la plénitude de sa connaissance demeurent toujours au fond de son cœur. L'inépuisable recherche humaine dans tous les domaines et dans tous les secteurs en est la preuve éloquente. Sa recherche du sens de la vie le montre encore davantage. Le développement de la science et de la technique, magnifique témoignage des capacités de l'intelligence et de la ténacité des hommes, ne dispense pas l'humanité de se poser les questions religieuses essentielles ; il la pousse plutôt à affronter les combats les plus douloureux et les plus décisifs, ceux du cœur et de la conscience morale.

2. Aucun homme ne peut se dérober aux questions fondamentales : Que dois-je faire ? Comment discerner le bien du mal ? La réponse n'est possible que grâce à la splendeur de la vérité qui éclaire les profondeurs de l'esprit humain, comme l'atteste le psalmiste : « Beaucoup disent : " Qui nous fera voir le bonheur ? " Fais lever sur nous, Seigneur, la lumière de ta face » (Ps 4, 7).

La lumière de la face de Dieu brille de tout son éclat sur le visage de Jésus Christ, « image du Dieu invisible » (Col 1, 15), « resplendissement de sa gloire » (He 1, 3), « plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14) : il est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6). De ce fait, la réponse décisive à toute interrogation de l'homme, en particulier à ses interrogations religieuses et morales, est donnée par Jésus Christ ; bien plus, c'est Jésus Christ lui-même, comme le rappelle le deuxième Concile du Vatican : « En réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné. Adam, en effet, le premier homme, était la figure de Celui qui devait venir, le Christ Seigneur. Nouvel Adam, le Christ, dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l'homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation » 1.

Le Christ, « la lumière des nations », éclaire le visage de son Eglise, qu'il envoie dans le monde entier pour annoncer l'Evangile à toute créature (cf. Mc 16, 15) 2. Ainsi, peuple de Dieu au milieu des nations 3, l'Eglise, attentive aux nouveaux défis de l'histoire et aux efforts que les hommes accomplissent dans la recherche du sens de la vie, propose à tous la réponse qui vient de la vérité de Jésus Christ et de son Evangile. L'Eglise a toujours la vive conscience de son « devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps, et de les interpréter à la lumière de l'Evangile, de telle sorte qu'elle puisse répondre, d'une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques » 4.

3. Les pasteurs de l'Eglise, en communion avec le Successeur de Pierre, sont proches des fidèles dans cet effort, les accompagnent et les guident par leur magistère, trouvant des expressions toujours nouvelles de l'amour et de la miséricorde pour se tourner non seulement vers les croyants, mais vers tous les hommes de bonne volonté. Le Concile Vatican II demeure un témoignage extraordinaire de cette attitude de l'Eglise qui, « experte en humanité » 5, se met au service de tout homme et du monde entier 6.

L'Eglise sait que la question morale rejoint en profondeur tout homme, implique tous les hommes, même ceux qui ne connaissent ni le Christ et son Evangile, ni même Dieu. Elle sait que précisément sur le chemin de la vie morale la voie du salut est ouverte à tous, comme l'a clairement rappelé le Concile Vatican II : « Ceux qui, sans qu'il y ait de leur faute, ignorent l'Evangile du Christ et son Eglise, mais cherchent pourtant Dieu d'un cœur sincère, et s'efforcent, sous l'influence de sa grâce, d'agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel ». Et il ajoute : « A ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires à leur salut. En effet, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, l'Eglise le considère comme une préparation évangélique et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie » 7.

(...)

 

Encyclique Veritatis Splendor sur quelques question fondamentales de l'enseignement moral de l’Église.

 

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1 Cost. past. sulla Chiesa nel mondo contemporaneo Gaudium et spes, 22.

2 Cf CONC. ECUM. VAT. II, Cost. past. sulla Chiesa Lumen Gentium, 1.

3 Cf ibid., 9.

4 CONC. ECUM. VAT. II, Cost. past. sulla Chiesa nel mondo contemporaneo Gaudium et spes, 4.

5 PAOLO VI, Allocuzione all’Assemblea Generale delle Nazioni Unite (4 Ottobre 1965), 1: AAS 57 (1965), 878; cf Lett. Enc. Populorum Progressio (26 Marzo 1967), 13: AAS 59 (1967), 263-264.

6 Cf CONC. ECUM. VAT. II, Cost. past. sulla Chiesa nel mondo contemporaneo Gaudium et spes, 16.

7 Cost. past. sulla Chiesa Lumen Gentium, 16.

 

Précisions sur la notion de "mariages ayant échoué"

 

 

Retour sur le synode de 2014: reportage à Rome

Rome - Le 14 octobre 2014

Rome - Le 16 octobre 2014

Pour le synode de 2015, Mgr Bruno Forte a de nouveau été nommé comme rédacteur des documents officiels du synode au titre de "secrétaire spécial".

> Membres participants du synode sur la famille

Le 4 octobre 2014, la veille de l'ouverture du synode de 2014 le 5 octobre, sur base de la conférence de presse du cardinal Baldisseri, Espérance Nouvelle publiait l'article suivant sur le déroulement prévisible de la première assemblée du synode sur la famille:

> [2014] Synode sur la famille: un temps très réduit pour chaque intervention

L'article concluait sur la possibilité d'un contournement de la procédure préétablie, de la part des évêques fidèles à l'enseignement de l’Église. C'est ce qui s'est passé, dans une certaine mesure, la deuxième semaine, lorsque les évêques ont exigé la publication des documents issus des différents groupes de travail, à l'encontre de la décision du cardinal Baldisseri.

 

Le 13 novembre 2014

 

Lire aussi :

> Post-Synod Document ALREADY being drafted by Jesuit group to allow communion for divorced and other aberrations

 

> [2014] Le Cardinal Burke a été élu président du groupe anglophone par ses pairs au sein du synode

> [2014] Le Pape François décide de nommer six rédacteurs supplémentaires pour le rapport du synode

 

Encyclique Arcanum Divinae sur le mariage chrétien - I - "Le mystérieux dessein de la sagesse divine..."

 

ARCANUM DIVINAE

 

LETTRE ENCYCLIQUE
DE SA SAINTETÉ LE PAPE LÉON XIII
SUR LE MARIAGE CHRÉTIEN

 

Aux Patriarches, Primats, Archevêques, et Évêques du monde catholique en grâce et communion avec le Siège apostolique.

Le mystérieux dessein de la sagesse divine que Jésus-Christ, le sauveur des hommes, devait accomplir sur terre, était de restaurer divinement par Lui et en Lui le monde, atteint d'une espèce de sénilité. C'est ce que l'apôtre saint Paul exprimait en termes magnifiques lorsqu'il écrivait aux Ephésiens : Le mystère de sa volonté... c'est de restaurer dans le Christ toutes les choses qui sont au ciel et sur 1a terre (Eph. I, 9-10.).

Lorsque le Christ, Notre-Seigneur, entreprit d'exécuter l'ordre que lui avait donné son Père, il délivra le monde de sa décrépitude en imprimant aussitôt à toutes choses comme une nouvelle forme et une nouvelle beauté. Il guérit les blessures que le péché de notre premier père avait faites à la nature humaine. Il remit en grâce avec Dieu l'homme qui, par nature, était enfant de la colère. Il amena à la lumière de la vérité les esprits fatigués par de longues erreurs. Il fit renaître à toutes les vertus ceux qui étaient usés par toutes les impuretés. Ayant rendu aux hommes l'héritage de la béatitude éternelle, il leur donna, l'espérance certaine que leur corps mortel et périssable participerait un jour à l'immortalité et à la gloire céleste.

Pour rendre de si remarquables bienfaits aussi durables que l'humanité, il constitua enfin l'Eglise dépositaire de son pouvoir. Il la chargea, en prévision de l'avenir, de rétablir l'ordre dans la société humaine là où il serait troublé, de relever ce qui viendrait à tomber en ruine.

Cette restauration divine, dont Nous avons parlé, concerne principalement et directement les hommes établis dans l'ordre surnaturel de la grâce. Cependant les résultats précieux et salutaires qui en découlent se sont fait largement sentir même dans l'ordre naturel. Il en est résulté, tant pour la société universelle du genre humain que pour l'individu en particulier, un grand perfectionnement sous tous rapports.

L'ordre chrétien des choses une fois fondé eut pour l'homme cet heureux résultat que chacun apprit et s'accoutuma à se reposer sur la providence paternelle de Dieu, et à espérer les secours célestes avec la certitude de n'être pas trompé. De là sont nées la force, la modération, la constance, l'égalité d'âme provenant de la paix, enfin un grand nombre de vertus éclatantes et d'œuvres excellentes.

Quant à la société familiale et à la société civile, il est étonnant de voir à quel point elles ont gagné en dignité, en stabilité, en honneur. L'autorité des princes devint plus équitable et plus sainte, l'obéissance des peuples plus volontaire et plus facile, l'union des citoyens plus étroite, le droit de propriété plus garanti. Bref la religion chrétienne veilla et pourvut à toutes les choses qui sont considérées comme utiles dans l’État. Ainsi, selon le mot de saint Augustin, elle n'aurait pas, semble-t-il, pu rendre la vie plus tranquille et plus heureuse, lors même qu'elle aurait été établie dans le but unique de procurer et de multiplier les avantages et les bienfaits de la vie présente.

Mais notre intention n'est pas d'énumérer tout ce qui a été fait en ce genre. Nous voulons seulement parler de la société familiale, dont le mariage est le principe et le fondement.

(...)

 

Encyclique Arcanum Divinae sur le mariage chrétien

 

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04/10/2015

La conférence du Cardinal Burke à la paroisse Saint-Eugène Sainte-Cécile à Paris [VIDEO]

 

 

S. Em. le Cardinal Raymond Leo Burke a présenté l'ouvrage de Guillaume d'Alançon : "Un Cardinal au cœur de l’Église". La conférence est présentée en intégralité.

La démarche du Cardinal Burke est à rapprocher de celle du Cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui a publié un texte "La Tradition comme principe propre de la théologie catholique", le 14 juin 2015. Dans ce texte, il réaffirme l'esprit de Tradition du Catholicisme en déplorant que les mots "Traditionalisme" et "Traditionalistes" soient pratiquement discrédités. Il développe une "herméneutique de la réforme dans la continuité" comme le Cardinal Burke, tous deux s'inspirant du Pape Benoît XVI. La nouvelle évangélisation doit lutter contre la surestimation de la contemporanéité et la corruption de la Tradition, en particulier contre cette tentative d'effacement conscient de notre propre Tradition au moment où en Europe nous assistons à un rejet militant de la Tradition chrétienne.

Captation vidéographique réalisée par Léonard Putigny pour Civilisation chrétienne avec l'accord de Guillaume d'Alençon.

 

L'homélie du cardinal Burke à Notre-Dame de Paris: "La loi du Seigneur est parfaite"

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Homélie du cardinal Raymond Burke à la cathédrale Notre-Dame de Paris

Dimanche 27 septembre 2015

 

"J’exprime ma profonde gratitude à Son éminence le Cardinal André Vingt-Trois pour son invitation à célébrer la Sainte Messe aujourd’hui dans cette magnifique Cathédrale de Notre-Dame, et également au Recteur et à ses collaborateurs pour leur chaleureux accueil et leur assistance.

Vraiment, comme le Pape Benoît XVI l’a déclaré dans son homélie lors des vêpres du 12 septembre 2009, durant sa Visite apostolique en France, la Cathédrale Notre-Dame de Paris est « une hymne vivante de pierre et de lumière à la louange de cet acte, unique dans les annales de l’histoire humaine : le Verbe éternel de Dieu est entré dans le monde à la plénitude des temps afin de nous sauver par l’offrande de Lui-même dans le sacrifice de la Croix[1]. »

La Cathédrale Notre-Dame est vraiment une hymne à la louange du Mystère de l’Incarnation rédemptrice du Fils de Dieu dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie. Je rends grâces à Dieu pour l’occasion qui m’est donnée de célébrer ici le Saint Sacrifice de la Messe, et je vous assure que je prie pour le peuple de France, et particulièrement pour les fidèles de l’archidiocèse de Paris, confiant vos intentions à l’intercession de Notre-Dame, spécialement sous son titre de Notre-Dame de Lourdes, l’Immaculée-Conception.

Suivre Notre-Seigneur ne requiert rien de moins que de Lui donner totalement nos cœurs, de placer entièrement nos cœurs dans Son glorieux Cœur transpercé. De Son Sacré Cœur, le Saint-Esprit jaillit dans nos cœurs, cherchant à pénétrer tous les aspects de nos vies, et à donner l’inspiration et la direction à tout ce que nous pensons, disons et faisons. La discipline que l'Esprit-Saint nous enseigne, en nous purifiant du péché et en nous fortifiant avec la grâce divine, est, en fait, la cause de notre joie la plus profonde, notre chemin vers le bonheur dans cette vie et vers le bonheur éternel dans la vie à venir. Dans le même temps, comme Saint Jacques nous le rappelle, nous ne sommes que les intendants des biens matériels qui nous sont confiés et ceux-ci doivent être utilisés au service du Christ et de Son Corps Mystique. Dans sa charité pastorale, Saint Jacques nous avertit que nos biens matériels sont voués à la corruption et au pourrissement, et que, à la mort, nous nous retrouverons devant Dieu et recevrons l’héritage que nous aurons mérité selon que nous aurons employé les biens qu’Il nous aura confiés pour une fin bonne ou mauvaise[2].

Très à propos, nous avons prié aujourd’hui avec les mots du psaume 18 :

La loi du Seigneur est parfaite,

Qui redonne vie ;

La charte du Seigneur est sûre,

Qui rend sages les simples[3].

En fait, le but de ma visite en France au cours de ces journées est de présenter un petit livre d'entretiens que je donnais à Guillaume d'Alançon, délégué épiscopal pour la famille et pour la vie du diocèse de Bayonne.

A travers les entretiens, j’espère avoir su exprimer, avec une profonde gratitude, comment le Mystère de l'Incarnation rédemptrice a été à l'œuvre dans ma vie, et comment il nous donne la manière de relever les défis redoutables pour notre vie dans le Christ, dans le monde d’aujourd’hui.

Dans l'Évangile qui vient d’être lu, le Seigneur utilise une figure de style, l'hyperbole, pour souligner la perfection qui doit marquer la communion de nos cœurs avec Son Divin Cœur. Il nous dit que, si certains membres de notre corps ne sont pas soumis au Christ, à la façon dont Son Esprit Le conduit, alors il serait préférable de se débarrasser du membre rebelle plutôt que de prendre le risque de désobéir à Dieu et d’encourir le fruit de cette désobéissance, la mort éternelle[4]. En d'autres termes, en tant que disciples du Christ, nous ne pouvons exclure quelque partie que ce soit de notre être de l'influence de l'Esprit-Saint, de l'obéissance au Père dans le Christ. Comme Son amour pour nous est incommensurable et incessant, il faut que notre réponse d'amour soit pure et désintéressée.

L'Esprit du Christ a d’abord été répandu dans nos cœurs par le Sacrement du Baptême. Il est fortifié et augmenté en nous par le Sacrement de la Confirmation. Le désir de Moïse que Dieu le Père « [puisse] faire de tout son peuple un peuple de prophètes, […] [puisse] mettre son esprit sur eux »[5] a, en fait, été accompli par l'effusion de l'Esprit-Saint dans les cœurs de tous les fidèles, que Notre-Seigneur a gagné pour nous. En vérité, la Passion de Notre-Seigneur, Sa Mort, Sa Résurrection et Son Ascension sont ordonnés à la descente de l'Esprit-Saint sur les Apôtres et, à travers les Apôtres, sur tous les fidèles.

À Sa Résurrection, le dimanche de Pâques, et de nouveau le dimanche de la Pentecôte, cinquante jours après Pâques, Notre-Seigneur a répandu l'Esprit-Saint sur l’Église et dans le monde entier, dans les cœurs de tous les croyants, pour nous diriger pendant les jours de notre pèlerinage terrestre et nous mener enfin à la destinée de notre pèlerinage, la vie éternelle. Par le sacrement du Baptême, notre Pâques personnelle, nous parvenons à la vie dans le Christ et sommes prêts à Le suivre. Depuis le moment de notre baptême, avec l'aide de nos parents, de nos curés, de nos enseignants, de nos catéchistes et d'autres bons membres de l'Église, nous répondons de plus en plus à l'aide et aux conseils de l'Esprit-Saint qui habite en nous. Grâce à la Confirmation, notre Pentecôte personnelle, Notre-Seigneur complète le don baptismal du Saint-Esprit, afin que nous puissions être dans le monde des témoins du Christ ressuscité, fidèles, forts et courageux.

Par le Sacrement de la Pénitence, Notre-Seigneur renouvelle la vie de l'Esprit en nous et nous aide à revenir à la voie du Christ quand nous nous en sommes écartés. Par le Sacrement de l'Onction des malades, Notre-Seigneur pardonne nos péchés et nous fortifie par sa guérison quand nous sommes gravement malades. Plus merveilleusement encore, à travers l'Eucharistie, Notre-Seigneur nous donne le don de Son Vrai Corps et de Son Vrai Sang afin de nous guérir et de nous fortifier durant le voyage de notre vie, durant le pèlerinage jusqu’à la maison de Dieu le Père. La grâce du Saint-Esprit nous aide à surmonter toute rébellion dans nos vies, tout trouble ainsi que le péché qui nous entrave dans le témoignage du Christ. Le Saint-Esprit nous aide et nous guide dans la suite du Christ, dans le témoignage de l'union de nos cœurs avec Son Sacré Cœur, dans tout ce que nous pensons, disons et faisons.

Comme l’ouverture de la 14ème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques approche, prions en particulier pour les Pères synodaux afin qu'ils soient parfaitement obéissants à l'inspiration et à la direction du Saint-Esprit. Le Synode des Évêques a été convoqué pour aider notre Saint-Père François, dans la sauvegarde et la promotion de la vocation et de la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde. En ces jours, alors que le Mariage est soumis à une attaque des plus féroces dans la société, et même plus tristement encore, dans l'Église, comme il l'a été durant les dernières décennies, puisse le Synode des Évêques aider notre Saint-Père à présenter au monde entier la splendeur de la vérité de l'enseignement du Christ sur le mariage tel qu'il a été transmis jusqu'à nous grâce à la saine doctrine et à la discipline constante de l'Église.

Notre Seigneur va maintenant rendre sacramentellement présent Son Sacrifice sur le Calvaire, et son fruit incomparable qui est Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa Divinité, comme le Pain Céleste de notre pèlerinage terrestre. Unis avec le Cœur Immaculé de Marie, nous élevons nos cœurs pour les placer dans Son Cœur Eucharistique pour notre salut et le salut du monde. Réjouissons-nous, avec saint Paul, à l‘idée que " ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ [nous l’accomplissons dans notre] propre chair, pour Son Corps Qui est l'Église"[6]. Comme Notre-Seigneur se donne Lui-même totalement à nous par Son Sacrifice Eucharistique, puissions-nous reconnaître en Lui la plénitude de l'amour incommensurable et incessant de Dieu pour nous.

Comme Il nous offre le fruit incomparable de Son Sacrifice, Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa Divinité dans la Sainte Communion, puisse le Saint-Esprit nous purifier et nous fortifier, afin que nous Le suivions en toutes choses, afin que nous Lui obéissions dans tout ce nous pensons, disons et faisons.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Raymond Leo Cardinal BURKE

 


[1] Benedictus PP. XVI, Homilia “Lutetiae Parisiorum in Vesperarum celebratione apud Templum Cathedrale «Notre-Dame»”, 12 Septembris 2008, Acta Apostolicae Sedis 100 (2008), 692.

[2]    Jc 5, 2-3

[3]    Ps 18 [19], 8

[4]    Cf. Mc 9, 43-48

[5]    Nb 11, 29

[6]    Col 1, 24

 

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Source: Le Salon Beige - "La loi du Seigneur est parfaite"

Images: Riposte catholique

 

Le lobby LGBT à Rome: prélat de curie et professeur à l'Université Grégorienne

Ce samedi 3 octobre, un prélat polonais de la Congrégation romaine pour la Doctrine de la Foi, Mgr Krzysztof Charamsa, a publié sur internet une vidéo intitulée "Je suis gay" pour faire part au grand public de son mode de vie homosexuel et influencer le synode des évêques qui se réunira jusqu'au 18 octobre autour du thème de la famille et de ses contrefaçons contemporaines. Le prélat a immédiatement été démis de ses fonctions à la curie, selon un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège.

Voici la vidéo accompagnée de sa traduction française. Le prêtre dissident cherche à attirer la compassion sur sa rébellion contre la loi naturelle et divine et contre l’Église, qu'il accuse d'avoir abandonné l’Évangile.

Mon nom est Krzysztof Charamsa. Monseigneur Krzysztof Charamsa. Je suis membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi… secrétaire adjoint de la Commission théologique internationale. Je suis théologien, philosophe, je donne des cours de bioéthique à l’Université pontificale grégorienne… Je suis gay… J’aime notre pays, notre patrie, je suis un patriote… lorsque, au Parlement, dans ma patrie, quelqu’un peut débiner une personne homosexuelle en toute impunité, en toute impunité, et on ne lui coupe pas le micro… Si quelqu’un peut faire le tour de mon pays, comme le P. Oko, avec son théâtre de l’absurde, sa démagogie, ses idéologies, et le faire en toute impunité… [Le P. Dariusz Oko, professeur à l’Université pontificale de Cracovie, est connu pour son combat contre l’idéologie du genre.]


Lorsque quelqu’un devenant Président de ce pays peut impunément faire des insinuations sur les tenues inappropriées de mon groupe social (sic), et que le lendemain il ne s’excuse pas pour ses paroles… en toute impunité !

Quand l’ancien président, pendant cinq ans, n’a jamais rencontré de familles homosexuelles, pas même une demi-heure, pour les regarder dans les yeux. Et de les ignorer, impunément !

L’Église est silencieuse, affreusement silencieuse, et quand Dominique, de Biezun, se suicide parce qu’il ne peut plus supporter l’homophobie, la haine… L’Église garde le silence, et, de façon légaliste, laisse le tout devant un procureur. Quand l’Église devrait être une autorité morale, elle garde le silence. Cela signifie que nous avons atteint une crise croissante: hypocrisie, mensonge, insensibilité. Où est notre Évangile ?

La traduction française est celle d' Yves Daoudal.

Le prélat a publié en même temps un manifeste en dix points qui réclame notamment la suppression de plusieurs documents du Magistère de l’Église: la déclaration Persona humana (1975), la Lettre sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles (1986), les Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles (2003), le Catéchisme de l’Église catholique (n.2357-2359).

 

Plus d'informations:

> Yves Daoudal : "L'offensive"

> Jeanne Smits: "Mgr Krzysztof Charamsa avoue son homosexualité"

> Le Salon Beige: Le lobby LGBT du Vatican sort du bois la veille du synode

> Gay CDF Priest ‘Comes Out,’ Declares Church Must Change

> Openly homosexual Vatican priest denounces CDF on video :"I AM GAY"

> Bishop of Pelplin issues canonical warning to Vatican "gay priest"

> CDF priest comes out of the closet and makes demands. He’s fired.

> La confessione del monsignore: «Sono gay e ho un compagno» video

 

03/10/2015

Quand les saints nous parlent du Rosaire

1007.jpg« Le Ciel se réjouit, la terre s’étonne,
Satan fuit, l’enfer tremble, le monde paraît méprisable,
Le cœur se fond dans un Saint amour, la tiédeur disparaît,
La chair est domptée, la tristesse se dissipe,
La ferveur s’accroît, le regret d’avoir offensé Dieu se révèle,
L’espérance se grandit, l’esprit se dilate et l’amour devient plus ardent quand je dis : Ave Maria. »

St Bernard (1090 ou 91 - 1153)

 

« Le Rosaire est la prière la plus divine après le Saint Sacrifice de la messe. »
    St Charles BORROMÉE (1535 - 1584)

    « Je n’ai pas de meilleur secret pour connaître si une personne est de Dieu que d’examiner si elle aime à dire l’Ave Maria et le chapelet ».
    St Louis-Marie-Grignon de MONTFORT (1673 - 1716)

    « Le Rosaire est l’hommage le plus agréable que l’on puisse offrir à la Mère de Dieu. » … « L’AVE MARIA vaut plus que tout l’Univers ».
    St Alphonse de LIGUORI (1696 - 1787)

    « Un Ave bien dit fait trembler tout l’enfer ».
    « Saint Dominique disait qu’il avait plus converti d’âmes par la récitation de l’Ave Maria que par tous ses sermons. »
    Le saint curé d’Ars (1786 - 1859)

    « Je ne savais que mon chapelet ».
    Ste Bernadette (1844 - 1866)

 

 

Les papes à propos du rosaire :

Cinquante Papes ont écrit sur le Rosaire pour demander aux fidèles la pratique de cette dévotion. Parmi eux, citons :

   
Papa+Francisco+Ros%C3%A1rio.jpgNicolas IV (pape de 1288 à 1292) : « Le Rosaire est l’arbre de Vie qui ressuscite les morts, guérit les malades et conserve la santé à ceux qui l’ont déjà. »

    Bienheureux Urbain V (pape de 1362 à 1370) : « Chaque jour des biens immenses arrivent au peuple chrétien par le Rosaire. »

    Sixte IV (pape de 1471-1484) : « Le Rosaire est spécialement approprié pour détourner du monde les dangers qui le menacent ».

    Léon X (pape de 1513-1521) compare le Rosaire à « un mur qui arrête les malheurs prêts à fondre sur l’Église ».

    Pour Jules III (pape de 1550 à 1555), Le Rosaire est : « La gloire de l’Église Romaine ».

    Grégoire XIV (pape de 1590 à 1591) : « Le Rosaire est le moyen le plus merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce. »

    Paul V (pape de 1605 à 1621) : Le Rosaire est : « Le trésor des grâces ».

    Benoît XIII (pape 1724 à 1730) : « Le Rosaire est un remède souverain aux erreurs et aux vices ».



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Léon XIII (pape de 1878 à 1903) qui a consacré à cette prière pas moins de douze encycliques ou lettres qui l’on fait appeler « le pape du Rosaire » (fait unique dans les annales de l’Église) :

    « On peut affirmer que, dans les familles et parmi les peuples où la pratique du Rosaire est restée en honneur comme autrefois, il n’y a pas à craindre que l’ignorance ou le poison de l’erreur détruise la foi ».

    « Pour préserver ses enfants de ce grand péril de l’ignorance religieuse, l’Église ne néglige aucun des moyens que lui suggèrent sa sollicitude et sa vigilance. En bonne place parmi les aliments de la foi figure le Rosaire de Marie. Le Rosaire, en effet, suppose, avec la répétition régulière d’une prière très belle et très efficace, la méditation et la contemplation successive des principaux mystères de notre religion. Lettre encyclique sur l’excellence du Rosaire ». (Du 7 septembre 1892, MAGNAE DEI MATRIS).

    « Le Rosaire condense en lui tout le culte qu’on doit à Marie. Pour honorer Marie et mériter ses faveurs, il n’y a pas une meilleure prière que le Saint Rosaire. » Léon XIII (Encyclique Octobrimense).

    Le Rosaire est « une prière incomparable et d’une efficacité souveraine. » … « Il y a sans doute plusieurs moyens d’obtenir l’assistance de Marie. Cependant nous estimons que l’institution du Rosaire est le meilleur et le plus fécond. » Léon XIII (Encyclique adjuticem populi 1895).

    « Pour que les supplications aient le maximum d’efficacité… recourons à Marie… par le Rosaire. » Léon XIII - 1891.


    Saint Pie X (pape de 1903 à 1914) : « Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferais la conquête du monde ».
    « C’est de toutes les prières la plus belle, la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la Très Sainte Vierge. »
- Saint Pie X, Testament.

    Pie XI (pape de 1922 à 1939) : « Dites à vos prêtres qu’ils prient beaucoup. Tant que le Pape n’a pas dit son Rosaire la journée du Pape ne cesse pas. » Pie XI à S. Exc. Mgr. Richaud.
« Le Rosaire est le moyen privilégié entre tous les autres, de procurer le retour au Christ des individus, des familles et des nations. »
« C’est une arme très puissante pour chasser les démons ; pour conserver l’intégrité de la vie, pour acquérir plus facilement la vertu, en un mot pour obtenir la véritable paix aux hommes. ».
Pie XI - (1938 Enc. Rosaire).
« Comment ne pas tout espérer si nous nous servons avec exactitude et piété de cette méthode divine. »

    Dans Ingruentium malorum, Pie XII (pape de 1939 à 1958) : « Nous n’hésitons pas à affirmer de nouveau publiquement que Nous avons tant espoir dans le saint Rosaire pour guérir les maux qui affligent notre temps »…
« Armons-nous du très Saint Rosaire, pour délivrer le monde de la haine qui le déchire, de l’ignorance qui l’aveugle, de l’impureté qui l’étouffe, pour édifier la civilisation de l’amour, de l’amour de Dieu et du prochain ».

   
Paul VI (pape de 1963 à 1978) dans son Exhortation sur le culte marial du 02 février 1974 : « la nature évangélique du Rosaire », centré sur le mystère de l’Incarnation rédemptrice : il « a donc une orientation nettement christologique ».
    « Le Jésus de chaque Ave Maria est celui même que la succession des mystères nous présente tout à tour… »,
    « Ma prière préférée, parce que merveilleuse de simplicité et de profondeur ».
    « Soyons assidus dans la récitation du Rosaire aussi bien dans la communauté ecclésiale que dans l’intimité de nos familles ».

Jean-Paul II (pape de 1978 à 2005) nous parle de la répétition : « La prière ne craint pas la répétition. Insister sur les mêmes questions constitue un signe d’intensité et de multiples nuances dans les sentiments, dans les pulsions intérieures, dans les liens d’affection ».
« Le Rosaire donne « le rythme de la vie humaine » pour l’harmoniser avec le rythme de la vie divine ».

561405_405047469508038_691106444_n.jpgBenoît XVI : « Lorsqu’on récite le rosaire, on revit des moments importants et significatifs de l’histoire du salut ; on revit les différentes étapes de la mission du Christ. Avec Marie, le cœur se tourne vers le mystère de Jésus » (..). « Que Marie nous aide à accueillir en nous la grâce qui émane de ces mystères, afin qu’à travers nous, elle puisse irriguer la société, dans les relations quotidiennes, et la purifier de toutes ces forces négatives en l’ouvrant à la nouveauté de Dieu ! »
« Lorsque le rosaire est prié avec authenticité et sans forme mécanique et superficiel, mais profondément, il apporte la paix et la réconciliation. Il contient en lui la force salvatrice du nom de Jésus, lorsqu’il est invoqué avec foi et avec amour au centre de chaque Ave Maria ». (Le samedi 3 mai 2008, en la Basilique Sainte Marie Majeure). _ « Telle est la consigne laissée par la Vierge aussi lors de différentes apparitions. Je pense, en particulier, à celle de Fatima, survenue il y a 90 ans. Aux trois pastoureaux Lucie, Jacinthe et François, en se présentant comme « la Vierge du rosaire », elle a recommandé avec insistance de prier le rosaire tous les jours, pour obtenir la fin de la guerre. » (…). « Nous aussi, nous voulons accueillir la requête maternelle de la Vierge, en nous engageant à réciter avec foi le chapelet du rosaire pour la paix dans les familles, dans les nations, et dans le monde entier ».
« Le bien-aimé Jean-Paul II a été un grand apôtre du Rosaire : nous nous le rappelons, agenouillé, le chapelet entre les mains, plongé dans la contemplation du Christ, comme lui-même a invité à le faire avec la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae. Le Rosaire est une prière contemplative et christocentrique, inséparable de la méditation de l’Ecriture Sainte. C’est la prière du chrétien qui avance dans le pèlerinage de la foi, à la suite de Jésus, précédé par Marie. Chers frères et sœurs, je voudrais vous inviter au cours de ce mois à réciter le Rosaire en famille, dans les communautés et dans les paroisses pour les intentions du Pape, pour la mission de l’Eglise et pour la paix dans le monde. »
(Le 1er Octobre 2006).

 

Source : Serviteurs de Jésus et de Marie