Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/08/2015

La Vierge Marie Médiatrice

Beata_Vergine_Maria_della_Mercede_A.jpgLaisser passer la grâce de Dieu dans notre pauvreté, une joie ! Quelle joie de nous unir aux chrétiens de Belgique pour fêter « Marie médiatrice de grâce ». Nous n’hésitons pas à dire que nous recevons le don de Dieu les uns par les autres. Nous disons aussi que les frères les plus pauvres au milieu de nous sont des « canaux » privilégiés par lesquels nous arrive la grâce de Dieu. C’est une expérience concrète et quotidienne que nous faisons de la médiation de l’Amour de Dieu. Nous expérimentons cette « expérience » entre Dieu, le donateur de la grâce, et les pauvres pécheurs que nous sommes. Les pauvres ont là un rôle privilégié, par leur pauvreté même, ils sont comme des médiateurs, des moyens divins par lesquels la grâce de Dieu nous arrive.

Ainsi cette fête de la Vierge Marie que nous célébrons aujourd’hui, nous l’expérimentons chaque jour. Nous expérimentons aussi que, si nous refusons ces petits moyens par lesquels la grâce de Dieu nous est offerte, nous nous coupons de la grâce de Dieu. Cette fête nous révèle une autre expérience quotidienne. Imaginons que nous ayons un frère, tellement débordant dans son amour pour nous, qu’il nous « étouffe ». Est-ce que cet amour vient de Dieu ? Nous n’en savons rien. Ce que nous savons, c’est qu’il y a un malaise entre cet « enveloppement gênant » et ce que nous sommes prêts à recevoir. Nous avons l’expérience que « cet autre » peut nous gêner dans son amour. Les psychologues parleront de la « captation » pour s’attacher l’autre. Cela nous remet alors devant la source de l’amour et la pureté de cette Source.

Nous comprenons ainsi l’humilité de Dieu. Dieu est un amour tellement fort, grand et puissant que nous prenons l’image du soleil et nous sommes comme une petite goutte d’eau ! Approchez une petite goutte d’eau du soleil, c’est la « désintégration » de la petite goutte d’eau, à moins qu’elle ne soit rendue capable de vivre du Soleil. L’humilité de Dieu va jusqu’à proportionner le don de son amour en l’adaptant, par la médiation, à ce que nous pouvons en recevoir. Les pauvres sont toujours très humbles dans la manière avec laquelle ils nous proposent l’amour qui vient du cœur de Dieu. Toutes ces médiations trouvent leur origine dans l’unique médiateur Jésus. Tout vient de Dieu par Jésus.

L’Église dans sa sagesse, fait passer toutes les prières liturgiques qu’elle adresse au Père par Jésus Notre Seigneur, dans l’Esprit. Dieu, dans sa bonté miséricordieuse, vient nous rejoindre jusque dans notre misère. Il a voulu que la nature coopère, que la créature coopère au don de son amour. Quand Dieu veut nous combler de sa grâce, Il veut que nous la lui demandions, c’est la prière de demande. Il ne nous donne jamais sa grâce sans que nous la lui ayons demandée. Toute prière de demande dans l’Église, nous dispose à recevoir le don de Dieu. Ce don de Dieu nous déborde de toutes parts. Chaque fois que nous demandons notre pain quotidien, la joie dont nous avons besoin pour vivre, nous nous disposons, à recevoir la grâce de Dieu.

Dans sa miséricorde, Dieu veut que sa grâce nous arrive, proportionnée à ce que nous pouvons en recevoir. C’est sa grâce qui nous prépare à recevoir toutes ses grâces. Nous comprenons la fête que nous célébrons aujourd’hui en Église : Marie, médiatrice de toutes grâces est Immaculée. Elle demeure à la Source, c’est son privilège obtenu par la passion de Jésus. Étant toujours à la source, étant aussi de notre peuple, elle est solidaire de l’humanité, de chacun de nous. Elle nous donne Jésus, l’unique médiateur. Dans cet unique médiateur, sont contenus beaucoup de médiations.

Source : L'Evangile au quotidien

29/08/2015

50ème anniversaire de la consécration épiscopale du Cardinal Arinze

Félicitations, Éminence

pope1.jpeg

 

> Danses liturgiques, est-ce catholique ?

> Le Cardinal Arinze sur l'avortement

> Adorer Dieu n'est pas un péché: à genoux devant le Saint-Sacrement

29 août : Le martyre de Saint Jean Baptiste

Martirio_di_San_Giovanni_Battista_BQ.jpgJean-Baptiste, inspiré par l'Esprit de Dieu, se retira au désert pour mieux conserver son innocence et cultiver les dons extraordinaires dont il avait été favorisé. Il y vécut, depuis son enfance jusqu'à trente ans, dans la pénitence, la prière et la contemplation. Sa trentième année, il parut dans le monde pour y prêcher la pénitence et donner le baptême, qui en était le signe, d'où lui est venu le nom de Baptiste ou Baptiseur.

Déjà le Sauveur lui-même avait reçu le baptême des mains de Jean-Baptiste, et celui-ci avait rendu à l'Agneau de Dieu les plus glorieux témoignages. La vie du saint Précurseur touchait à son terme ; il ne lui restait plus qu'à sceller de son sang la divinité de sa mission. Hérode, gouverneur de la Galilée, menait une vie irrégulière avec Hérodiade, sa belle-sœur ; saint Jean, à différentes reprises, blâma avec force un pareil scandale ; aussi Hérodiade cherchait-elle l'occasion de se venger.

Depuis trois mois déjà, le courageux défenseur de la vertu était en prison ; mais cette vengeance ne suffisait pas à une femme voluptueuse et cruelle. Un jour qu'Hérode, pour célébrer l'anniversaire de sa naissance, donnait un festin à tous les grands de sa cour, Salomé, fille d'Hérodiade, dansa devant le prince avec tant de grâce, qu'Hérode s'engagea par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait, fût-ce la moitié de son royaume. La jeune fille sortit et courut raconter à sa mère la promesse dont elle venait d'être l'objet : « Que dois-je demander ? dit-elle à Hérodiade. - Demande la tête de Jean-Baptiste » répond la haineuse femme. Salomé vint aussitôt annoncer à Hérode le choix qu'elle avait fait. Hérode était plus corrompu que cruel ; il regretta sa promesse, il fut attristé de la demande ; mais il mit un fatal point d'honneur à ne pas manquer à sa parole devant toute l'assistance, et il envoya un garde trancher la tête de Jean-Baptiste ; celui-ci vint présenter à la princesse, dans un bassin, la tête du martyr, qu'elle alla aussitôt montrer à sa mère. Quand cette nouvelle fut annoncée à Jésus, qui la connaissait déjà par sa science divine, il manifesta une profonde douleur.

Le crime ne resta pas impuni, car Hérode, vaincu par ses ennemis, perdit sa couronne et périt misérablement. La fin d'Hérodiade et de sa fille ne fut pas plus heureuse. Il est à remarquer que la plupart de ceux qui ont joué un rôle odieux, dans l'Évangile, ont subi dès cette vie le châtiment de leur impiété et de leurs crimes.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Source : L'Evangile au quotidien

11:00 Publié dans Saints | Lien permanent | Commentaires (0)

28/08/2015

27-28 août : l'Eglise fête Sainte Monique et Saint Augustin

Sainte Monique - Mère de saint Augustin (332-388)

Saint_Monique_and_Saint_Augustin.jpgÀ l'heure où sont trop oubliés les devoirs de la jeune fille, de l'épouse et de la mère chrétienne, il est utile de rappeler les vertus de cette admirable femme. Ce que nous en savons nous vient de la meilleure des sources, son fils Augustin.

Monique naît à Tagaste, en Afrique, l'an 332. Grâce aux soins de parents chrétiens, elle eut une enfance pure et pieuse, sous la surveillance sévère d'une vieille et dévouée servante. Encore toute petite, elle aimait aller à l'église pour y prier, elle cherchait la solitude et le recueillement; parfois elle se levait même la nuit et récitait des prières. Son cœur s'ouvrait à l'amour des pauvres et des malades, elle les visitait, les soignait et leur portait les restes de la table de famille ; elle lavait les pieds aux pauvres et aux voyageurs. Toute sa personne reflétait la modestie, la douceur et la paix. À toutes ces grâces et à toutes ces vertus, on aurait pu prévoir que Dieu la réservait à de grandes choses.

Dieu, qui a ses vues mystérieuses, permit cependant qu'elle fût donnée en mariage, à l'âge de vingt-deux ans, à un jeune homme de noble famille, mais païen, violent, brutal et libertin, presque deux fois plus âgé qu'elle, et dont elle eut beaucoup à souffrir, ainsi que de sa belle-mère. Dans cette situation difficile, Monique fut un modèle de patience et de douceur; sans se plaindre jamais, elle versait en secret les larmes amères où se trempait sa vertu. C'est par ces beaux exemples qu'elle conquit le cœur de Patrice, son époux, et lui obtint une mort chrétienne, c'est ainsi qu'elle mérita aussi de devenir la mère du grand saint Augustin.

Monique, restée veuve, prit un nouvel essor vers Dieu. Vingt ans elle pria sur les débordements d'Augustin, sans perdre courage et espoir. Un évêque d'Afrique, témoin de sa douleur, lui avait dit : « Courage, il est impossible que le fils de tant de larmes périsse ! » Dieu, en effet, la récompensa même au-delà de ses désirs, en faisant d'Augustin, par un miracle de grâce, l'une des plus grandes lumières de l'Église et l'un de ses plus grands Saints.

Monique, après avoir suivi Augustin en Italie, tombe malade à Ostie, au moment de s'embarquer pour l'Afrique, et meurt à l'âge de cinquante-six ans. Augustin pleura longtemps cette mère de son corps et de son âme.

Le corps de sainte Monique a été transporté à Rome dans l'église de Saint-Augustin, en 1430. Cette femme illustre a été choisie comme patronne des mères chrétiennes.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Source : l’Évangile au quotidien
 

SAINT AUGUSTIN Évêque d'Hippone, Docteur de l'Église (354-430)

COELLO_Claudio_The_Triumph_Of_St_Augustine.jpg        Saint Augustin est l'un des plus grands génies qui aient paru sur la terre et l'un des plus grands saints dont Dieu ait orné son Église. Moine, pontife, orateur, écrivain, philosophe, théologien, interprète de la Sainte Écriture, homme de prière et homme de zèle, il est une des figures les plus complètes que l'on puisse imaginer. Ce qu'il y a de plus admirable, c'est que Dieu tira cet homme extraordinaire de la boue profonde du vice pour l'élever presque aussi haut qu'un homme puisse atteindre ; c'est bien à son sujet qu'on peut dire : « Dieu est admirable dans ses saints ! » 

        Augustin naquit à Tagaste, en Afrique, l'an 354, et, s'il reçut de la part de sa sainte mère, Monique, les leçons et les exemples de la vertu, il reçut les exemples les plus déplorables de la part d'un malheureux père, qui ne se convertit qu'au moment de la mort. À l'histoire des égarements de cœur du jeune et brillant étudiant se joint l'histoire des égarements étranges de son esprit ; mais enfin, grâce à trente années de larmes versées par sa mère, Dieu fit éclater invinciblement aux yeux d'Augustin les splendeurs de la vérité et les beautés seules vraies de la vertu, et le prodigue se donna tout à Dieu : « Le fils de tant de larmes ne saurait périr ! » avait dit un prêtre vénérable à la mère désolée. Parole prophétique, qui renferme de grands enseignements pour les nombreuses Moniques des Augustins modernes. 

        C'est à Milan, sous l'influence d'Ambroise, qu'Augustin était rentré en lui-même. La voix du Ciel le rappela en Afrique où, dans une retraite laborieuse et paisible, avec quelques amis revenus à Dieu avec lui, il se prépara aux grandes destinées qui l'attendaient. Augustin n'accepta qu'avec larmes l'évêché d'Hippone, car son péché était toujours sous ses yeux, et l'humilité fut la grande vertu de sa vie nouvelle. Il fut le marteau de toutes les hérésies de son temps ; ses innombrables ouvrages sont un des plus splendides monuments de l'intelligence humaine éclairée par la foi, et ils demeurent comme la source obligée de toutes les études théologiques et philosophiques. 

        Si les écrits d'Augustin sont admirables par leur science, ils ne le sont pas moins par le souffle de la charité qui les anime ; nul cœur ne fut plus tendre que le sien, nul plus compatissant au malheur des autres, nul plus sensible aux désastres de la patrie, nul plus touché des intérêts de Dieu, de l'Église et des âmes. Il passa les dix derniers jours de sa vie seul avec Dieu, dans le silence le plus absolu, goûtant à l'avance les délices de l'éternité bienheureuse.

Source : Per Ipsum

Pour approfondir, lire le Catéchèses du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Augustin (1)
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
>>> Saint Augustin (2)
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
>>> Saint Augustin (3)
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
 >>> Saint Augustin (4)
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
>>> Saint Augustin (5)
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]

Et plus encore >>> Œuvres complètes de Saint Augustin  

 

27/08/2015

L'adoration perpétuelle, pourquoi ?

Eymard.JPG➢ nous croyons que par l’adoration eucharistique, Jésus nous évangélise et évangélise le monde entier. « Par l’adoration, le Chrétien contribue mystérieusement à la transformation radicale du monde et à la germination de l’évangile. Toute personne qui prie le Sauveur entraîne à sa suite le monde entier et l’élève à Dieu. Ceux qui se tiennent devant le Seigneur remplissent donc un service éminent…» ( Jean Paul II, Lettre à Mgr Houssiau pour le 750ème anniversaire de la Fête-Dieu, 28 juin 1996)

 

➢ nous croyons en l’urgence de l’adoration comme ultime moyen pour renouveler et transformer le monde en un monde nouveau, où Jésus-Christ, élevé dans la foi et l’amour, devient ainsi un brasier qui illumine, guérit et embrase le monde entier : « Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12, 32).

 

 

➢ nous croyons que l’adoration perpétuelle est le chant d’amour de l’Église Épouse vers l’Époux eucharistique : « Maranatha, viens Seigneur Jésus » (Ap 22, 20) pour des noces éternelles, d’abord avec l’âme, mais un jour avec toute l’humanité. Nous croyons qu’en donnant au Seigneur l’honneur et la gloire qui reviennent à son nom par l’adoration perpétuelle, nous proclamons Jésus Roi Eucharistique d’amour et de miséricorde pour qu’il prenne possession de son règne (Ap 11, 17 ; 19, 6) selon sa promesse : « voici je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21, 5). Car « ce sont de nouveaux cieux et une terre nouvelle que nous attendons selon sa promesse, où la justice habitera » (2 P 3, 13).

 

 

➢ nous croyons que par l’adoration incessante, la lumière du Ressuscité chasse les ténèbres du monde, comme Dieu donnait la victoire au peuple d’Israël lorsque Moise aidé d’Aaron et d’Uhr, tenait ses bras levés dans une intercession incessante (Ex 17, 8-13).« L’Église et le monde ont un grand besoin de culte eucharistique. Jésus nous attend dans ce sacrement d’amour. Que notre adoration ne cesse jamais »(Jean Paul II, Lettre Apostolique « Dominicae Cenae », 24 février 1980).

source : Adoration perpétuelle eucharistique - Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie

> Découvrir les Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie (MISSIONARII SANCTISSIMAE EUCHARISTIAE)


> L'adoration perpétuelle de Bruxelles cherche des remplaçants

26/08/2015

De l'adoration à l'évangélisation - Mgr Rey

9782840245063.jpg

Thème :    Evangélisation
Collection :    Les petits Traités Spirituels
1ère publication :    2013
ISBN papier :    9782840245063
Volume :    104 pages (version papier)
Prix : 8€ (papier) ou 6€ (e-book)

La nouvelle évangélisation est un défi spirituel, théologique et pastoral que doit relever l'Eglise.

L'histoire de l'évangélisation à travers les siècles témoigne que les grands missionnaires ont été des grands priants, plus spécifiquement d'authentiques adorateurs. En effet, si l'eucharistie est "la source et le sommet de toute vie chrétienne", elle est également "source et sommet de toute l'évangélisation".

L'auteur développe ce thème en neuf courts chapitres dans lesquels il montre, en s'appuyant tout spécialement sur l'enseignement des derniers papes et sur l'expérience qu'il développe dans son diocèse, que la nouvelle évangélisation pour être féconde devra s'ancrer dans un véritable renouveau eucharistique, et en particulier un renouveau de l'adoration eucharistique.

source : exultet.net

 

> extraits en format PDF

> Commander le livre en ligne

> Commander la version e-book

 

> L'adoration perpétuelle cherche des remplaçants

Image20_0.jpg

25/08/2015

Lila Rose commente le scandale 'Planned Parenthood' sur Louder with Crowder

 

 

Source : Louder with Crowder

 

« Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde » (Saint Pie X)

Face à tous les maux corporels et spirituels de notre monde, sachons que Notre-Dame est là pour nous secourir pourvu que nous le lui demandions.

arton1692-b659e.jpg

La fête de Notre-Dame du Rosaire fut instituée au lendemain de la victoire de Lépante (Grèce) en 1571, comme la Transfiguration au lendemain de Belgrade (1456) et le Saint Nom de Marie au lendemain de Vienne (1683). Elle fut étendue à l’Église universelle au lendemain de Peterwardein (1716). Tous ces noms nous disent que, de la chute de Constantinople (1453) à la fin du 18e siècle, l’Église a toujours vécu sous la menace du Croissant musulman ; elle a toujours regardé avec angoisse vers l'Orient, mais toujours aussi elle a senti aux heures où tout semblait perdu, la maternelle protection de Marie.

source : Missel biblique de tous les jours. Vespéral et rituel. Tardy et Action Catholique Rurale. 1965. p.1419.

 

« La décadence qui existe dans le monde est sans nul doute la conséquence du manque de prière. Ce fut en prévision de cette désorientation que la Vierge a recommandé avec tant d'insistance la récitation du chapelet. Et comme le chapelet est, après la sainte liturgie eucharistique, la prière la plus propre à conserver la foi dans les âmes, le démon a déchaîné sa lutte contre lui. Malheureusement, nous voyons les désastres qu'il a causés. (…) Nous ne pouvons et nous ne devons pas nous arrêter ni laisser, comme dit Notre Seigneur, les fils des ténèbres être plus avisés que les fils de la Lumière. Le rosaire est l'arme la plus puissante pour nous défendre sur le champ de bataille ». Soeur Lucie de Fatima (1907-2005)

source : En ce mois d'octobre, la Très Sainte Vierge est venue nous apporter l'arme la plus puissante contre le démon après le Saint-Sacrifice de la Messe : le Rosaire !

24/08/2015

Litanies du Saint Nom de Jésus

 

risorto2.jpgSeigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Sainte Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Jésus, Fils du Dieu vivant, ayez pitié de nous.
Jésus, splendeur du Père, ayez pitié…
Jésus, splendeur de la lumière éternelle…
Jésus, roi de gloire,
Jésus, soleil de justice,
Jésus, Fils de la Vierge Marie,
Jésus, aimable,
Jésus, admirable,
Jésus, Dieu fort,
Jésus, Père des siècles à venir,
Jésus, Ange du grand conseil,
Jésus, très puissant,
Jésus, très patient,
Jésus, très obéissant,
Jésus, doux et humble de cœur,
Jésus, amateur de la chasteté,
Jésus, qui nous honorez de votre amour,
Jésus, Dieu de paix,
Jésus, auteur de la vie,
Jésus, modèle des vertus,
Jésus, zélateur des âmes,
Jésus, notre Dieu,
Jésus, notre refuge,
Jésus, Père des pauvres,
Jésus, trésor des fidèles,
Jésus, bon pasteur,
Jésus, vraie lumière,
Jésus, sagesse éternelle,
Jésus, bonté infinie,
Jésus, notre voie et notre vie,
Jésus, joie des anges,
Jésus, roi des patriarches,
Jésus, maître des apôtres,
Jésus, docteur des évangélistes,
Jésus, force des martyrs,
Jésus, lumière des confesseurs,
Jésus, pureté des vierges,
Jésus, couronne de tous les saints,  

Soyez-nous propices, Jésus, pardonnez-nous.
Soyez-nous propices, Jésus, excaucez-nous.

De tout mal, délivrez-nous, Jésus.
De tout péché,délivrez-nous…
De votre colère, …
Des embûches du démon,
De l'esprit de fornication,
De la mort éternelle,
Du mépris de vos inspirations,
Par le mystère de votre sainte Incarnation,
Par votre Nativité,
Par votre Enfance,
Par votre vie toute divine,
Par vos travaux,
Par votre Agonie et votre Passion,
Par votre Croix et votre abandonnement,
Par vos langueurs,
Par votre mort et votre sépulture,
Par votre Résurrection,
Par votre Ascension,
Par vos joies,
Par votre gloire,  

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,  
pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,  
pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,  
pardonnez-nous, Jésus.

Jésus, écoutez-nous.  
Jésus, exaucez-nous.  

Prions. Seigneur Jésus-Christ; qui avez dit : "Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et il vous sera ouvert  ;" faites-nous, s'il vous plaît, la grâce de concevoir l'affection de votre amour tout divin  ; afin que nous vous aimions de tout notre cœur, en vous confessant de bouche et d'actions, et que jamais nous ne cession de vous louer. Ainsi soit-il.

 

Source : Le fidèle disciple de Jésus-Christ ou le catholique instruit dans sa foi et dirigé dans la prière , la méditation et la pratique de ses devoirs. Abbé Bulo.Malines : Dessain. 1870. 301-302.

08:00 Publié dans Religion | Tags : prière, litanies | Lien permanent | Commentaires (0)

22/08/2015

Homélie de Mgr Pozzo pour l'Archiconfrérie de la Miséricorde à Turin

Lettre 505 de Paix Liturgique | Le 18 août 2015

 

Le 3 mai 2015, Mgr Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, était à Turin pour fêter les 25 ans de la célébration de la messe traditionnelle pour l’archiconfrérie de la Miséricorde. Nous vous proposons notre traduction de l’essentiel de l’homélie prononcée en cette occasion, le quatrième dimanche après Pâques, par Mgr Pozzo.

Ce beau sermon porte sur la vérité défendue par le Saint-Esprit, contient des paroles très fortes sur la crise de la vérité, l’éclipse même de la vérité, que connaît notre époque, soumise à « la dictature du relativisme ». En outre, il s’ouvre par un utile rappel de ce que « la reprise de l’ancienne liturgie n’est pas un élément de trouble ou une menace pour l’unité mais un don qui participe à la construction du Corps du Christ qu’est l’Église ». La forme traditionnelle montre bien que la liturgie n’est pas un divertissement mais une mise en présence du mystère divin, sa sacralité permettant d’« avancer dans la contemplation du mystère du sacrifice unique du Christ », réitéré dans le sacrifice non sanglant de la messe.

On notera que le sermon s’achève sur une exhortation au courage de la vérité et sur l’affirmation que « l’efficacité de l’annonce de la vérité de la foi chrétienne dépendra grandement de notre capacité à ne céder à aucun compromis ».

 

Homélie de Mgr Pozzo: « Retrouver le courage de la vérité »

 

Mgr Guido Pozzo, Secrétaire de la
Commission pontificale Ecclesia Dei.

Je suis vraiment très heureux d'avoir accepté votre invitation à célébrer la Sainte Messe pour le 25ème anniversaire de la célébration du rite romain traditionnel en l'église de l'archiconfrérie de la Miséricorde.

Votre confrérie a anticipé, de façon quasi prophétique, ce qu'a confirmé ensuite le motu proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, c'est-à-dire la reprise de l'ancienne liturgie, qui n'est pas un élément de trouble ou une menace pour l'unité mais un don qui participe à la construction du corps du Christ qu'est l'Église.

La célébration de la Messe selon la forme extraordinaire met bien en évidence que la grandeur de la liturgie ne consiste pas à offrir un divertissement spirituel plus ou moins intéressant mais à permettre notre rencontre avec le mystère divin.

La préservation de la dignité et de la sacralité de la liturgie est une dimension essentielle du rite qui nous aide à avancer dans la contemplation du mystère du sacrifice unique du Christ qui se représente à chaque eucharistie.

Merci pour cette invitation et voici maintenant quelques réflexions spirituelles sur l'évangile que nous venons de proclamer.

L'évangile de saint Jean de ce quatrième dimanche après Pâques nous propose un passage du discours de Jésus lors de la dernière Cène.

À quatre reprises, notre Seigneur parle, avec une singulière insistance, de l'Esprit-Saint.

Et Jésus attribue à l'Esprit-Saint, eu égard au rôle qu'il joue dans l'Église, le qualificatif d'Esprit de vérité car c'est l'Esprit-Saint qui maintient et défend la vérité et la rend féconde dans la vie des hommes.

Cela nous amène à quelques questions, mes biens chers frères.

1) Tout d'abord, de quelle vérité s'agit-il ?

Certainement de celle dont nous parle tout le Nouveau Testament : l'Incarnation.
La vérité est la Révélation divine au centre de laquelle se trouve l'Incarnation et dont la source est le mystère du Dieu trinitaire.
La Vérité n'est pas un système philosophique ni une idéologie mais la Sagesse même de Dieu révélée en Jésus-Christ.

2) Ensuite, qu'est-ce-que cette vérité ?

La question est grave car l'expression « Esprit de vérité » renvoie à quelque chose de mystérieux qui se trouve bien au-delà des choses dont nous pouvons faire l'expérience en ce monde et qui demeurent à notre portée de main.
C'est la même demande que celle faite par Pilate à Jésus : qu'est-ce-que la vérité ?
L'esprit de Pilate, évidemment, était si obscurci par les philosophies et la culture païenne de son époque qu'il n'a pas compris que Jésus lui avait déjà répondu auparavant par la phrase « mon royaume n'est pas de ce monde ».
La vérité est quelque chose qui n'appartient pas à notre monde mais vient d'en haut, de ce que l'homme ne peut ni concevoir ni fabriquer avec son intelligence ou son énergie.
Jésus est venu précisément pour révéler et rendre témoignage à la vérité qui est Dieu, qui est le mystère de Dieu.
Jésus est venu pour apporter aux hommes la gloire de Dieu et cette vérité, que l'homme n'est en mesure ni de générer ni de créer, entre dans l'âme de l'homme en vertu du Saint-Esprit. C'est lui qui conduit l'homme à connaître la vérité et à y croire pour entrer ainsi dans le royaume de Dieu.

3) La troisième question qui se pose est pourquoi la première mission confiée à l'Esprit-Saint envers les hommes par la Sagesse de Dieu regarde-t-elle la vérité ?

Ne sommes-nous pas aussi en droit d'appeler l'Esprit-Saint l'Éternel Amour ?
Quel est le rapport entre la vérité et l'amour ?
La réponse à cette demande consiste à reconnaître que seule la vérité illumine l'esprit humain.
L'erreur, la fantaisie, le sentiment sont susceptibles de troubler l'esprit humain, or un esprit confus n'est pas libre. Un esprit troublé par les fausses opinions et les hypothèses empêche l'homme d'agir pour le bien et d'atteindre le vrai but de son existence.
C'est bien parce qu'il est Esprit de vérité que le Saint-Esprit est aussi Esprit d'amour. Un amour qui ne porte pas à la vérité n'est qu'une caricature de l'amour, un amour faux et trompeur.
Parce que l'Esprit est garant de la vérité, il guide l'Église vers la connaissance toujours plus parfaite du mystère de Dieu et la réchauffe de l'éternel amour de Dieu afin que nous puissions tous entrer en communion avec la vie intime de la Très Sainte Trinité.

Notre époque connaît une crise de la vérité ; nous pouvons même parler, sans crainte d'être démentis, d'éclipse de la vérité : la notion même de vérité a disparu des débats modernes, que ce soit dans les milieux culturels que dans l'opinion publique.

Aujourd'hui, tout n'est qu'opinion et la religion catholique elle-même n'est plus considérée que comme une opinion parmi tant d'autres. C'est la dictature du relativisme qu'a si bien définie Benoît XVI et dont le pape François a parlé dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium.

L'évangile de ce jour nous appelle tous, et l'Église entière, à retrouver le courage de la vérité, la passion de la vérité, qui réside avant tout dans le mystère du Christ révélateur du Père.
Dans notre société fatiguée et désabusée, si facilement ivre de tant de fausses opinions et d'illusions trompeuses, l'efficacité de l'annonce de la vérité de la foi chrétienne dépendra grandement de notre capacité à ne céder à aucun compromis tout en faisant percevoir la nouveauté merveilleuse de l'Évangile, celle de la rencontre avec la personne du Christ, comme une découverte inédite.

Bien sûr, la vérité ne peut être imposée mais n'est-ce pas notre devoir de la proposer, en illustrant la beauté, la joie et la surprise que suscite la rencontre avec le Christ ?

Cette rencontre avec le Seigneur nous conduit à comprendre la profondeur même de la joie et de la beauté de la vérité chrétienne. […]