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11/06/2015

Un évêque bon catholique fait-il un bon évêque ?

La foi de l'évêque est nécessaire, mais aussi les œuvres d'enseignement, de sanctification et de gouvernement.

> Cardinal Sarah: "Il faut plus de courage à l'Église, aux chrétiens, aux évêques"

 

 

A close friend was telling me the last few days that he had had a chance encounter with a solid bishop (who shall remain nameless), and he was saying to my friend that Church Militant needs to know there are a good number of "good" bishops who just stay silent.

This line of reasoning brings up a question: What does "good" mean exactly when it comes to being applied to a bishop? Or a priest, for that fact? Some people want to give a very broad understanding to the word "good" to include a cleric who simply believes the Church's teaching. So he believes the teachings, says his prayers, has profound thoughts during meditation, maybe even shows up for good causes every now and then. And for many people, that's good enough. What a good bishop have we! they say.

Wrong. Sorry. That is only the beginnings of being a good bishop — all necessary ingredients, but certainly not sufficient.

It isn't enough for a bishop, or priest for that matter, to be a privately orthodox prelate — not in the face of the evil threatening his sheep these days. He must say all that needs to be said. He needs to have the fortitude to stand in front of the sheep and say in no uncertain terms everything they don't want to hear.

He needs to tell them that they have become slaves to the demon of sex, having given up self-control to their animal instincts, no matter how well received they are in polite society. He needs to tell them, thunder at them, that their contraceptive minds are leading them to Hell. He needs to pour himself out, even to the point of his life, to save them from themselves, regardless of what happens.

Many bishops secretly know this. But they are afraid to say the real deal, because when they do, the real state of affairs will become very clear to them. When they say that, they fear — with good reason and good instincts — that huge numbers of the few that are still lingering around the edges will walk out.

And that's true. There's not a reason in the world to suspect that wouldn't happen. And then, of course, what follows from that is yet another mass wave of parish closings and all that — to which the fearless, truly good bishop would say, "So what?" It's very sad, but we have to deal with reality. The people who would leave have already left. They don't accept the Church's teachings. They believe only what they want to believe. The rest they ignore.

So given that having their hand forced by a full-on bishop would make them leave (and the bishop knows that), "good" bishops then enter into a little bishop calculus. It goes like this: If I don't say anything challenging, they will stay. As long as they stay, then the door remains open for them to return to a full life of faith. So my bishop calculus concludes: Stay quiet, don't rock the boat and hopefully something good will happen.

That is a little else than rationalizing cowardice. There are a number of serious flaws in that bishop calculus.

First, people need to be directly challenged on a personal level. If you don't say you need to stop contracepting, apologizing for your child's cohabitation, your nephew's gay lifestyle, then everything remains in the realm of the theoretical, the other guy's sin — not mine.

Secondly, the presumption is totally unfounded that if they hang around "feeling" welcomed, then things will turn out OK in the end. Not a shred of evidence to follow that line of thought. If anything, there is a mountain of evidence to the contrary. Bishops have pretty much kept their mouths shut for decades — as many have openly admitted — and people are still leaving in high numbers.

You don't confront a crisis by not facing it and then hoping it will subside on its own. That's not leadership — and a good bishop is a man, a father who leads his spiritual family to Heaven, as their leader.

When we were in Cleveland last week to ask CRS President Carolyn Woo some questions after a talk at a parish, we asked various Catholics after the talk what they thought of the Church's teaching on contraception — and they all, every one of them, said they didn't give a rip.

How can a bishop let this situation persist? That's not the mark of a good bishop. It's the mark of a weak man, who quietly retires to his room at night, knows he believes, but is too scared to express those beliefs full-throatedly when duty calls him to — which is just about always. Instead he rationalizes and makes up excuses.

So what makes a "good" bishop? Certainly not just faith — because faith without works is dead.

 

Source: The Vortex - "Good" Bishop Calculus - Michael Voris

 

10/06/2015

Bx Edward Joannes Maria Poppe, prêtre « Apôtre de l'Eucharistie et de la Mission »

Beato_Edoardo_Poppe_B.jpgEdward Poppe naît à Moerzeke (Belgique) le 18 décembre 1890 dans une famille de boulangers très pieuse. En mai 1909, il entra au séminaire et fut ordonné prêtre en 1916.

Il commença son ministère comme vice-curé de Sainte-Colette, dans un quartier ouvrier de Gandt. C'est là que naquit son amour pour les pauvres, les marginaux et les enfants. Cela l'incita à vivre une vie de grande pauvreté personnelle et à prêter une attention particulière à l'éducation à la foi de ses fidèles à travers la catéchèse et l'Eucharistie.

À la fin de la Première Guerre mondiale, il alla vivre dans la zone rurale de Moerzeke, où il fut aumônier d'une communauté religieuse. Il se consacra à la contemplation et à l'étude, à la prédication et à l'apostolat. Sa maison était ouverte à tous et se transforma en lieu de prière.

Le 15 septembre 1920, il se rendit sur la tombe de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, à Lisieux, ce qui fut un moment fondamental de sa vie spirituelle. Il fut un précurseur de son temps, mobilisant tous les éducateurs pour une campagne de réévangélisation, dont le point de départ et d'arrivée devait être l'Eucharistie.

En octobre 1922, il alla à Leopoldsburg, où il se chargea de la direction spirituelle des prêtres de tout le pays appelés au service militaire. Ce furent ses derniers mois d'activité apostolique. Il y fit passer son message, non seulement auprès des prêtres soldats, mais aussi auprès des fidèles, sensibilisés ainsi à l’Évangile et à leur mission.

Il apprend à « se livrer, mains vides, au feu du brasier de l'amour de Dieu pour la sanctification de ses confrères ».

Il meurt le matin du 10 juin 1924, les yeux fixés sur l'image du Sacré-Cœur,  pleuré par toute la Flandre. Il avait 34 ans.

Édouard Poppe a été béatifié le 3 octobre 1999 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, durant la cérémonie de béatification, a dit : « Le Père Poppe, qui a connu l'épreuve, adresse un message aux malades, leur rappelant que la prière et l'amour de Marie sont essentiels à l'engagement missionnaire de l'Église ».

Source : L'Evangile au Quotidien

> approfondissement biographique dans la lettre de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval

08/06/2015

Saints époux Priscille et Aquilas : L’importance de l’action des époux chrétiens dans l’Église

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 7 février 2007

 

Les époux Priscille et Aquilas

 

Chers frères et sœurs,

En faisant un nouveau pas dans cette sorte de galerie de portraits des premiers témoins de la foi chrétienne, que nous avons commencée il y a quelques semaines, nous prenons aujourd'hui en considération un couple d'époux. Il s'agit des conjoints Priscille et Aquilas, qui se trouvent dans le groupe des nombreux collaborateurs qui ont entouré l'apôtre Paul, que j'avais déjà brièvement mentionnés mercredi dernier. Sur la base des informations en notre  possession,  ce  couple d'époux joua un rôle très actif au temps des origines post-pascales de l’Église.

Santi_Aquila_e_Priscilla_C.jpgLes noms d'Aquilas et de Priscille sont latins, mais l'homme et la femme qui les portent étaient d'origine juive. Cependant, au moins Aquilas provenait géographiquement de la diaspora de l'Anatolie septentrionale, qui s'ouvre sur la Mer Noire - dans la Turquie actuelle -, alors que Priscille, dont le nom se trouve parfois abrégé en Prisca, était probablement une juive provenant de Rome (cf. Ac 18, 2). C'est en tout cas de Rome qu'ils étaient parvenus à Corinthe, où Paul les rencontra au début des années 50; c'est là qu'il s'associa à eux car, comme nous le raconte Luc, ils exerçaient le même métier de fabricants de toiles ou de tentes pour un usage  domestique,  et  il  fut   même accueilli dans leur maison (cf. Ac 18, 3). Le motif de leur venue à Corinthe avait été la décision de l'empereur Claude de chasser de Rome les Juifs résidant dans l'Urbs. L'historien Romain Suétone nous dit, à propos de cet événement, qu'il avait expulsé les Juifs car "ils provoquaient des tumultes en raison d'un certain Crestus" (cf. "Les vies des douze Césars, Claude", 25). On voit qu'il ne connaissait pas bien le nom - au lieu du Christ, il écrit "Crestus" - et qu'il n'avait qu'une idée très confuse de ce qui s'était passé. Quoi qu'il en soit, des discordes régnaient à l'intérieur de la communauté juive autour de la question de savoir si Jésus était ou non le Christ. Et ces problèmes constituaient pour l'empereur un motif pour expulser simplement tous les juifs de Rome. On en déduit que les deux époux avaient déjà embrassé la foi chrétienne à Rome dans les années 40, et qu'ils avaient à présent trouvé en Paul quelqu'un non seulement qui partageait cette foi avec eux - que Jésus est le Christ - mais qui était également un apôtre, appelé personnellement par le Seigneur Ressuscité. La première rencontre a donc lieu à Corinthe, où ils l'accueillent dans leur maison et travaillent ensemble à la fabrication de tentes.

Dans un deuxième temps, ils se rendirent en Asie mineure, à Éphèse. Ils jouèrent là un rôle déterminant pour compléter la formation chrétienne du juif alexandrin Apollos, dont nous avons parlé mercredi dernier. Comme il ne connaissait que de façon sommaire la foi chrétienne, "Priscille et Aquilas l'entendirent, ils le prirent à part et lui exposèrent avec plus d'exactitude la Voie de Dieu" (Ac 18, 26). Quand, à Éphèse, l'Apôtre Paul écrit sa Première Lettre aux Corinthiens, il envoie aussi explicitement avec ses propres salutations celles d'"Aquilas et Prisca [qui] vous saluent bien dans le Seigneur, avec l’Église qui se rassemble chez eux" (16, 19). Nous apprenons ainsi le rôle très important que ce couple joua dans le milieu de l’Église primitive:  accueillir dans leur maison le groupe des chrétiens locaux, lorsque ceux-ci se rassemblaient pour écouter la Parole de Dieu et pour célébrer l'Eucharistie. C'est précisément ce type de rassemblement qui est appelé en grec "ekklesìa" - le mot latin est "ecclesia", le mot français "église" - qui signifie convocation, assemblée, regroupement. Dans la maison d'Aquilas et de Priscille, se réunit donc l’Église, la convocation du Christ, qui célèbre là les saints Mystères. Et ainsi, nous pouvons précisément voir la naissance de la réalité de l’Église dans les maisons des croyants. Les chrétiens, en effet, jusque vers le III siècle, ne possédaient pas leurs propres lieux de culte:  dans un premier temps, ce furent les synagogues juives, jusqu'à ce que la symbiose originelle entre l'Ancien et le Nouveau Testament ne se défasse et que l’Église des Gentils ne soit obligée de trouver sa propre identité, toujours profondément enracinée dans l'Ancien Testament. Ensuite, après cette "rupture", les chrétiens se réunissent dans les maisons, qui deviennent ainsi "Église". Et enfin, au III siècle, naissent de véritables édifices de culte chrétien. Mais ici, dans la première moitié du I et du II siècle, les maisons des chrétiens deviennent véritablement et à proprement parler des "églises". Comme je l'ai dit, on y lit ensemble les Saintes Écritures et l'on célèbre l'Eucharistie. C'est ce qui se passait, par exemple, à Corinthe, où Paul mentionne un certain "Gaïus vous salue, lui qui m'a ouvert sa maison, à moi et à toute l’Église" (Rm 16, 23), ou à Laodicée, où la communauté se rassemblait dans la maison d'une certaine Nympha (cf. Col 4, 15), ou à Colosse, où le rassemblement avait lieu dans la maison d'un certain Archippe (cf. Phm 1, 2).

tumblr-mi6a7bykiy1qmvtcro1-500.jpg?fx=r_670_928De retour à Rome, Aquilas et Priscille continuèrent à accomplir cette très précieuse fonction également dans la capitale de l'Empire. En effet, Paul, écrivant aux Romains, envoie précisément ce salut:  "Saluez Prisca et Aquilas, mes coopérateurs dans le Christ Jésus; pour me sauver la vie ils ont risqué leur tête, et je ne suis pas seul à leur devoir de la gratitude:  c'est le cas de toutes les Églises de la gentilité; saluez aussi l’Église qui se réunit chez eux" (Rm 16, 3-5). Quel extraordinaire éloge des deux conjoints dans ces paroles! Et c'est l'apôtre Paul lui-même qui le fait. Il reconnaît explicitement en eux deux véritables et importants collaborateurs de son apostolat. La référence au fait d'avoir risqué la vie pour lui est probablement liée à des interventions en sa faveur au cours d'un de ses emprisonnements, peut-être à Éphèse même (cf. Ac 19, 23; 1 Co 15, 32; 2 Co 1, 8-9). Et le fait qu'à sa gratitude, Paul associe même celle de toutes les Eglises des gentils, tout en considérant peut-être l'expression quelque peu excessive, laisse entrevoir combien leur rayon d'action a été vaste, ainsi, en tous cas que leur influence en faveur de l’Évangile.

La tradition hagiographique postérieure a conféré une importance particulière à Priscille, même s'il reste le problème de son identification avec une autre Priscille martyre. Dans tous les cas, ici, à Rome, nous avons aussi bien une église consacrée à Sainte Prisca sur l'Aventin que les catacombes de Priscille sur la Via Salaria. De cette façon se perpétue la mémoire d'une femme, qui a été certainement une personne active et d'une grande valeur dans l'histoire du christianisme romain. Une chose est certaine:  à la gratitude de ces premières Églises, dont parle saint Paul, doit s'unir la nôtre, car c'est grâce à la foi et à l'engagement apostolique de fidèles laïcs, de familles, d'époux comme Priscille et Aquilas, que le christianisme est parvenu à notre génération. Il ne pouvait pas croître uniquement grâce aux Apôtres qui l'annonçaient. Pour s'enraciner dans la terre du peuple, pour se développer de façon vivante, était nécessaire l'engagement de ces familles, de ces époux, de ces communautés chrétiennes, et de fidèles laïcs qui ont offert l'"humus" à la croissance de la foi. Et c'est toujours et seulement ainsi que croît l’Église. En particulier, ce couple démontre combien l'action des époux chrétiens est importante. Lorsqu'ils sont soutenus par la foi et par une forte spiritualité, leur engagement courageux pour l’Église et dans l’Église devient naturel. Leur vie commune quotidienne se prolonge et en quelque sorte s'élève en assumant une responsabilité commune en faveur du Corps mystique du Christ, ne fût-ce qu'une petite partie de celui-ci. Il en était ainsi dans la première génération et il en sera souvent ainsi.

Nous pouvons tirer une autre leçon importante de leur exemple:  chaque maison peut se transformer en une petite Église. Non seulement dans le sens où dans celle-ci doit régner le typique amour chrétien fait d'altruisme et d'attention réciproque, mais plus encore dans le sens où toute la vie familiale sur la base de la foi, est appelée à tourner autour de l'unique domination de Jésus Christ. Ce n'est pas par hasard que dans la Lettre aux Éphésiens, Paul compare la relation matrimoniale à la communion sponsale qui existe entre le Christ et l’Église (cf. Eph 5, 25-33). Nous pourrions même considérer que l'Apôtre façonne indirectement la vie de l’Église tout entière sur celle de la famille. Et en réalité, l’Église est la famille de Dieu. Nous honorons donc Aquilas et Priscille comme modèles d'une vie conjugale engagée de façon responsable au service de toute la communauté chrétienne. Et nous trouvons en eux le modèle de l’Église, famille de Dieu pour tous les temps.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes et le groupe de pèlerins corses de la paroisse de Porto-Vecchio. Je vous invite tous à faire de vos familles des petites Églises, où le Christ est honoré et où chacun puise la force d’être témoin de l’Évangile.

Source : Site officiel du Vatican

07/06/2015

Homélie de Benoît XVI pour la Fête-Dieu

MESSE ET PROCESSION EUCHARISTIQUE
À LA BASILIQUE DE SAINTE MARIE MAJEURE
EN LA SOLENNITÉ DE CORPUS DOMINI

 

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

 

Parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran
Jeudi 22 mai 2008

 

 

Chers frères et sœurs!

 

Après le temps fort de l'année liturgique, qui s'est centré sur Pâques et se déroule sur trois mois - d'abord les quarante jours du Carême, puis les cinquante jours du temps pascal -, la liturgie nous fait célébrer trois fêtes qui ont plutôt un caractère "synthétique":  la Très Sainte Trinité, puis le Corpus Domini, et enfin le Sacré Cœur de Jésus. Quel est le sens exact de la solennité d'aujourd'hui, du Corps et du Sang  du  Christ? La célébration elle-même que nous accomplissons nous le dit dans le déroulement de ses gestes fondamentaux:  avant tout, nous sommes rassemblés autour de l'autel du Seigneur, pour être ensemble en sa présence; en deuxième lieu, il y a aura la procession, c'est-à-dire le cheminement avec le Seigneur; et enfin l'agenouillement devant le Seigneur, l'adoration, qui débute lors de la messe et accompagne toute la procession, mais culmine dans le moment final de la bénédiction eucharistique, quand nous nous prosternerons devant Celui qui s'est abaissé jusqu'à nous et a donné sa vie pour nous. Arrêtons-nous sur ces trois attitudes, pour qu'elles soient vraiment des expressions de notre foi et de notre vie.

 

120607.jpgLa première action, donc, est celle du rassemblement en présence du Seigneur. C'est ce qu'anciennement on appelait "statio". Imaginons un instant que dans tout Rome, il n'y ait que ce seul autel, et que tous les chrétiens de la ville soient invités à se rassembler ici pour célébrer le Sauveur mort et ressuscité. Cela nous donne l'idée de ce que la célébration eucharistique pouvait être aux origines, à Rome et dans beaucoup d'autres villes touchées par le message évangélique:  dans chaque Eglise particulière il n'y avait qu'un seul évêque et autour de lui, autour de l'Eucharistie qu'il célébrait, se constituait la communauté, unique parce qu'il n'y a qu'un Calice béni et qu'un pain rompu, comme nous l'avons écouté dans les paroles de l'apôtre Paul dans la deuxième lecture (cf. 1 Co 10, 16-17). Une autre et célèbre expression paulinienne nous vient en mémoire:  "Il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus" (Ga 3, 28). "Tous vous ne faites qu'un"! Dans ces paroles on sent la vérité et la force de la révolution chrétienne, la révolution plus profonde de l'histoire humaine, qu'on expérimente justement autour de l'Eucharistie:  ici se rassemblent en présence du Seigneur des personnes différentes par leur âge, leur sexe, leur condition sociale, leurs idées politiques. L'Eucharistie ne peut jamais être un fait privé, réservé à des personnes qui se sont choisies par affinité ou amitié. L'Eucharistie est un culte public, qui n'a rien d'ésotérique, d'exclusif. Même ici, aujourd'hui, nous n'avons pas choisi nous-mêmes qui nous rencontrerons, nous sommes venus et nous nous trouvons les uns aux côtés des autres, réunis par la foi et appelés à devenir un corps unique en partageant le seul pain qui est le Christ. Nous sommes unis au delà de nos différences de nationalité, de profession, de classe sociale, d'idées politiques:  nous nous ouvrons les uns aux autres pour devenir un à partir de Lui. Et cela, depuis les origines, a été une caractéristique du christianisme réalisée de manière visible autour de l'Eucharistie, et il faut toujours être attentif afin que les tentations récurrentes de particularisme, même si elles sont de bonne foi, n'aillent pas de fait dans un sens contraire. Le Corpus Domini nous rappelle donc avant tout ceci:  qu'être chrétien veut dire se réunir de partout pour être en présence de l'unique Seigneur et devenir un avec Lui et en Lui.

 

Le deuxième aspect constitutif est le cheminement avec le Seigneur. C'est la réalité manifestée par la procession, que nous vivrons ensemble après la messe, presque comme son prolongement naturel, en nous déplaçant derrière Celui qui est la Voie, le Chemin. Par le don de Lui-même dans l'Eucharistie, le Seigneur Jésus nous libère de nos "paralysies", nous fait nous relever et nous fait "procéder", nous fait donc faire un pas en avant, et puis un autre pas, et ainsi nous nous mettons en chemin, avec la force de ce Pain de la vie. Comme cela arrive au prophète Elie, qui s'était réfugié dans le désert par peur de ses ennemis, et avait décidé de se laisser mourir (cf. 1 R 19, 1-4). Mais Dieu le tira de son sommeil et lui fit trouver près de lui une galette qui venait d'être cuite:  "Lève-toi et mange - lui dit-il - autrement le chemin sera trop long pour toi" (1 R 19, 5-7). La procession du Corpus Domini nous enseigne que l'Eucharistie veut nous libérer de tout abattement et de tout inconfort, il veut nous relever, pour que nous puissions reprendre le chemin avec la force que Dieu nous donne à travers Jésus Christ. C'est l'expérience du peuple d'Israël dans l'exode hors d'Egypte, la longue pérégrination à travers le désert, dont a parlé la première lecture. Une expérience qui est constitutive pour Israël, mais demeure exemplaire pour toute l'humanité. En effet, l'expression "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais (...) de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé" (Dt 8, 3) est une affirmation universelle, qui se réfère à tout homme en tant qu'homme. Chacun peut trouver sa propre voie, s'il rencontre Celui qui est Parole et Pain de vie et se laisse guider par sa présence amicale. Sans le Dieu-avec-nous, le Dieu proche, comment pouvons-nous soutenir le pèlerinage de notre existence, aussi bien individuellement que dans la société et la famille des peuples? L'Eucharistie est le Sacrement du Dieu qui ne nous laisse pas seul sur le chemin, mais se place à nos côtés et nous indique la direction. En effet, il ne suffit pas de marcher devant soi, il faut voir où l'on va! Le "progrès" ne suffit pas, s'il n'y a pas de critères de référence. Et même, si on court en dehors de la route, on risque de finir dans un précipice, ou du moins de s'éloigner plus rapidement du but. Dieu nous a créés libres, mais ne nous a pas laissés seuls:  il s'est fait Lui-même "voie" et est venu pour marcher avec nous, pour que notre liberté ait aussi le critère pour discerner la route juste et la parcourir.

 

A ce point, on ne peut manquer de penser au début du "décalogue", les dix commandements, où il est écrit:  "Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi" (Ex 20, 2-3). Nous trouvons ici le sens du troisième élément constitutif du Corpus Domini:  s'agenouiller en adoration devant le Seigneur. Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries  d'hier  et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté:  celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu'en lui nous savons et nous croyons qu'est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l'a tant aimé au point de lui donner son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Nous nous prosternons devant un Dieu qui s'est d'abord penché vers l'homme, comme un Bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner vie, et il s'est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales. Adorer le Corps du Christ veut dire croire que là, dans ce morceau de pain, se trouve réellement le Christ, qui donne son vrai sens à la vie, à l'univers immense comme à la plus petite créature, à toute l'histoire humaine comme à l'existence la plus courte. L'adoration est une prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir:  elle se nourrit d'amour, de vérité, de paix; elle se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.

 

Voilà pourquoi se rassembler, cheminer, adorer nous remplit de joie. En faisant nôtre l'attitude d'adoration de Marie, dont nous faisons mémoire de manière particulière en ce mois de mai, prions pour nous et pour tous; prions pour toutes les personnes qui vivent dans cette ville, pour qu'elles puissent Te connaître, ô Père, et Celui que Tu  as  envoyé, Jésus Christ. Et avoir ainsi la vie en abondance. Amen.

Le site officiel du Saint-Siège

05/06/2015

Coeur de Jésus, apprenez-nous ...


 

Coeur de Jésus, notre chef, notre frère,
Apprenez-nous à être généreux
Et dédaigneux d'un labeur mercenaire,
A vous servir comme on doit servir Dieu,

Coeur de Jésus, notre chef, notre frère
Apprenez-nous à être généreux.


Apprenez-nous ce qui fait l'âme grande,
La noble horreur de la vulgarité.
Quand à l'amour, honte à qui vous marchande
Apprenez-nous à donner sans compter.

Apprenez-nous ce qui fait l'âme grande…


Apprenez-nous, maître des heures dures,
A travailler sans chercher le repos,
A guerroyer sans souci des blessures
Pour soutenir l'honneur de vos drapeaux.

Apprenez-nous, maître des heures dures…


Apprenez-nous comment on se dépense,
Comment pour vous on s'use de son mieux,
Sans désirer aucune récompense
Que de savoir qu'on fait ce que Dieu veut.

Apprenez-nous comment on se dépense…

04/06/2015

Prière de Saint Thomas d'Aquin pour la Fête-Dieu

Prononcé (sous forme de sermon) au Consistoire, devant le Pape et les Cardinaux :

 

Révérendissimes Pères, les souvenirs pleins d'allégresse qu'évoque la solennité de ce jour nous invitent à entourer de joyeuses louanges le Corps très saint du Christ.

Quoi de plus doux, quoi de plus suave au cœur des élus que de chanter les trésors de la divine charité et d'exalter l'ardeur d'un amour sans mesure ? C'est qu'à la table de la grâce nouvelle, tous les jours, par les mains du prêtre, Dieu donne à ses enfants et aux héritiers de son royaume sa chair en nourriture et son sang en breuvage. Ce sont là tes œuvres admirables, ô Christ, toi dont la puissance est infinie et la bonté sans bornes ! Dans cet aliment sacré et ce pain super-substantiel qu'annonçaient les prodiges antiques, tu as trouvé le secret d'une union merveilleuse et auguste : la chair immaculée de Jésus-Christ, l'Agneau sans tache, devient le remède de ceux que le fruit défendu avait rendus malades et qui avaient perdu l'éternelle et immarcescible couronne.


Ô prodige qu'on ne peut trop exalter ! Effusion permanente de la bonté divine et d'une miséricorde sans mesure ! Dans ce sacrement, consommation de tous les sacrifices, Il demeure, ce Dieu, indéfectiblement avec nous ; Il y est pour jusqu'à la fin des siècles ; Il donne aux fils d'adoption le pain des anges et les enivre de l'amour qu'on doit aux enfants.

Ô humilité singulière, délices de Dieu, et que le Christ pratique après l'avoir prêchée lui-même ! Il ne se refuse à personne ; Il ne craint pas de prendre pour habitacle même un cœur souillé.

Ô pureté, qui semblable à celle du soleil n'est ternie par aucune fange et ne craint nulle contagion, mais qui gagne les âmes et en fait disparaître toute tache ! Ô nourriture des esprits bienheureux, qui sans cesse nous renouvelle et jamais ne s'épuise ! Tu n'es ni brisée, ni divisée, ni transformée ; mais, gardant ton intégrité et ta nature, tu nous rappelles le buisson antique, la farine et l'huile miraculeuses qui ne diminuaient pas.

Ô Sacrement admirable, où Dieu se cache et où notre Moïse à nous se couvre le visage du manteau de ses œuvres, objet de louanges dans toutes nos générations ! Par la vertu des paroles sacrées, instrument de la puissance divine, les substances symboliques sont changées en chair et en sang ; les espèces sacramentelles subsistent sans support, et pourtant nulle loi naturelle n'a souffert violence. Par la vertu de la consécration, un seul Christ, parfait et intègre, se trouve en divers endroits, comme une parole se communique, toujours identique à elle-même. Quand l'hostie se divise, Jésus s'y trouve comme un même visage dans les fragments d'un miroir brisé. Les fidèles l'offrent à Dieu sous les deux espèces, quoiqu'il soit tout entier sous chacune d'elles, et c'est à bon droit qu'on agit ainsi, car ce sacrement donne aux hommes le double salut du corps et de l'Âme, et il rappelle l'amertume d'une double Passion.

Ô Vertu ineffable du Sacrement, qui embrase notre cœur du feu de la charité et marque du sang de l'Agneau immaculé, au-dessus de leurs deux battants, les linteaux de nos portes !

Ô véritable viatique de notre exil militant, soutien des voyageurs, force des faibles, antidote des infirmités, accroissement des vertus, abondance de la grâce et purification des vices, réfection des âmes, vie des débiles et union des membres dans l'organisme unique de la charité !

 

Sacrement ineffable de la foi, Tu augmentes notre charité et nous communiques l'espérance ; soutien de l'Église, Tu éteins la concupiscence et parfais le corps mystique du Christ. Voici la substance de l'arbre de vie, ô Seigneur Jésus ! 

Ô Pasteur et nourriture, prêtre et sacrifice, aliment et breuvage des élus, pain vivant des esprits, remède à nos faiblesses quotidiennes, festin suave, source de tout renouveau !

Ô sacrifice de louange et de justice, holocauste de la nouvelle grâce, repas excellent, non de volailles ou de taureaux, mais de viandes plus succulentes et de ce vin délicieux qui renouvelle les amis de Dieu et enivre ses élus !

Ô table de bénédiction, table de proposition garnie d'une nourriture substantielle ! Table immense où tout est prodige étonnant ! Table plus douce que toute douceur, plus délectable que toute saveur, plus suave que tout parfum, plus magnifique que toute parure, plus succulente que toute nourriture ! Table que le Christ a préparée à ses amis et commensaux, que le père de famille sert à son fils de retour, après le repas de l'agneau symbolique. Vous êtes le bain sacré que figuraient les antiques piscines, ô notre Pâque, immolation du Christ, et vous exigez la conversion du vice à la vertu, donnant ainsi la liberté aux Hébreux de l'esprit.

Ô nourriture qui rassasie et ne dégoûte point, qui demande la mastication de la foi, le goût de la dévotion, l'union de la charité, et que divise non les dents du corps, mais le courage de la croyance !

Ô viatique de notre pèlerinage, qui attire les voyageurs sur les sommets des vertus !

Ô pain vivant, engendré au ciel, fermenté dans le sein de la Vierge, cuit sur le gibet de la croix, déposé sur l'autel, caché sous les espèces sacramentelles, confirme mon cœur dans le bien et assure ses pas dans le chemin de la vie; réjouis mon âme, purifie mes pensées. Voici le pain, le vrai pain, consommé, mais non consumé, mangé, mais non transformé ; il assimile et il ne s'assimile pas ; il renouvelle sans s'épuiser ; il perfectionne et conduit au salut ; il donne la vie, confère la grâce, remet les péchés, affaiblit la concupiscence ; il nourrit les âmes fidèles, éclaire l'intelligence, enflamme la volonté, fait disparaître les défauts, élève les désirs.

Ô calice de toutes suavités, où s'enivrent les âmes généreuses ! Ô calice brûlant, calice qui tourne au sang du Christ ; sceau du Nouveau Testament, chasse le vieux levain, remplis notre intime esprit, pour que nous soyons une pâte nouvelle, et que nous mangions les azymes de la sincérité et de la vérité.

Ô vrai repas de Salomon, cénacle de toute consolation, soutien dans la présente tribulation, aliment de joie et gage de la félicité éternelle, foyer de l'unité, source de vertu et de douceur, symbole de sainteté ! La petitesse de l'hostie ne signifie-t-elle pas l'humilité, sa rondeur l'obéissance parfaite, sa minceur l'économie vertueuse, sa blancheur la pureté, l'absence de levain la bienveillance, sa cuisson la patience et la charité, l'inscription qu'elle porte la discrétion spirituelle, les espèces qui demeurent sa permanence, sa circonférence la perfection consommée ?

Ô pain vivifiant, ô azyme, siège caché de la toute-puissance ! Sous de modestes espèces visibles se cachent d'étonnantes et sublimes réalités.

Ô Corps, ô Âme, et Toi de tous deux inséparable, ô Substance Divine ! De ce dont on chante les grandeurs dans ce sacrement auguste, ô bon Jésus, seules, pour la foi, après la consécration, les espèces sacramentelles demeurent ; ce qui est mangé sans être assimilé ne souffre ni augmentation ni diminution ; ce que tous reçoivent en entier, mille ne le possèdent pas plus qu'un seul, un seul le possède autant que mille. Ce que contiennent tous les autels, les parcelles intactes ou brisées le contiennent toutes ; ta chair est mangée véritablement, c'est véritablement ton sang que nous buvons. Et tu es ici le prêtre, et tu es aussi l'hostie, et les saints Anges sont là présents, qui exaltent ta magnificence et louent ta souveraine majesté. C'est là ta puissance, Seigneur, qui seule opère de grandes choses ; elle dépasse tout sentiment et toute compréhension, tout génie, toute raison et toute imagination. C'est Toi qui as institué et confié à tes disciples ce sacrement où tout est miracle.

 

N'approche donc pas de cette table redoutable sans une dévotion respectueuse et un fervent amour, homme ! Pleure tes péchés et souviens-toi de la Passion. Car l'Agneau immaculé veut une âme immaculée qui le reçoive comme un pur azyme.

Recours au bain de la confession ; que le fondement de la foi te porte ; que l'incendie de la charité te consume ; que la douleur de la Passion te pénètre ; qu'un droit jugement t'éprouve.

Approche de la table du Seigneur, de cette table magnifique et puissante, de telle sorte que tu parviennes un jour aux noces du véritable Agneau, là où nous serons enivrés de l'abondance de la maison de Dieu; là où nous verrons le Roi de gloire, le Dieu des vertus dans toute sa beauté; là où nous goûterons la Pain vivant dans le royaume du Père, par la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dont la puissance et l'empire demeurent jusqu'à la fin des siècles. Amen.

 

Source : Notre-Dame des Neiges

03/06/2015

Le Saint Sacrement et le Sacré Coeur honorés en divers endroits en Belgique

Basilique du Sacré Cœur (Koekelberg)

extrait d'un mail reçu de la Paroisse du Sacré Cœur :

Les jours qui viennent seront forts en "cœur à Cœur" avec le Christ:

- ce vendredi 5 juin à 20h: Soirée Miséricorde (attention, il n'y en aura pas en juillet et août)

- ce dimanche 7 juin: procession du Saint Sacrement (voir annonce ci-dessous. Pour les enfants, arriver un quart d'heure à l'avance, soit à 14h15)

- ce vendredi 12 juin: journée de prière dans la Basilique même: 9h messe suivie de l'adoration en l'honneur de la fête du Sacré Cœur. 17h30 : prière avec le groupe de la Miséricorde. 19h: Messe solennelle du Sacré Cœur présidée par Mgr Léonard. A l'issue de cette messe, nous le remercierons pour les cinq années durant lesquelles il s'est donné à fond pour notre diocèse.

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Eglise des Carmes (Bruxelles-ville) :

Départ de l'Eglise des Carmes (Av. de la Toison d'Or, Métro Louise) après la Messe de 18h jusqu'à l'église de Saint-Jacques-sur-Coudenberg avec Mgr Léonard.

 

Eglise des Minimes (Bruxelles-ville) (forme extraordinaire du rit romain) :

extrait d'un mail reçu de la Fraternité Saint-Pierre :

ce jeudi 4 JUIN  - FÊTE DU TRÈS SAINT SACREMENT
17h30 : Adoration, chapelet, confessions - 19h : MESSE CHANTÉE
puis Adoration du Très Saint Sacrement jusqu'à minuit
(*à 20h00 : Cours de doctrine pour les Confirmands adultes, ouvert à tous à la Maison St Paul)

 

Liège :

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source : Eglise du Saint-Sacrement

 

Tancrémont :

 

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Source : Fête Dieu à Liège

 

Du 4 au 12 juin : Neuvaine au Coeur Sacré de Jésus

(Sainte Marguerite-Marie Alacoque)

Cette neuvaine nous vient de Sainte Marguerite-Marie Alacoque
et était récitée chaque jour par Padre Pio
pour tous ceux qui se recommandaient
à ses prières.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

1. O mon Jésus, qui avez dit: "En vérité je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira." Voici que je frappe, je cherche, je demande la grâce de...

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

2. O mon Jésus, qui avez dit: "En vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l'accordera." Voici qu'à votre Père, en votre nom, je demande la grâce de...

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

3. O mon Jésus, qui avez dit: "En vérité je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point." Voici que, m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles, je demande la grâce de...

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

O Sacré Cœur de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, votre et notre tendre Mère.

Saint Joseph, père adoptif du Sacré Cœur de Jésus, priez pour nous.

Salut, ô Reine, mère de miséricorde, notre vie, notre douceur et notre espérance, salut! Enfants d'Ève, exilés, nous crions vers vous; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre avocate, tournez vers nous votre regard miséricordieux. Et, après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

 

> Les 12 promesses de Notre Seigneur à Sainte Marguerite Marie

> Neuvaine méditée au Sacré-Coeur

02/06/2015

Seigneur, je voudrais être de ceux qui risquent leur vie

Lidende_Jesus_2_01.jpgA quoi bon la vie si ce n'est pour la donner.
Seigneur, vous qui êtes né au hasard d'un voyage
Et êtes mort comme un malfaiteur,
Après avoir couru sans argent toutes les routes,
Tirez-moi de mon égoïsme et de mon confort.

Que, marqué de votre Croix, je n'aie pas peur de la vie rude
Et des métiers où l'on risque sa vie : marine, aviation, colonies.
Des métiers où l'on engage sa responsabilité.

Mais Seigneur, au-delà de toutes les aventures
Au-delà de tous les risques d'une vie engagée dans l'action,
Au-delà de tous les héroïsmes à panache,
rendez-moi disponible pour la belle aventure où vous m'appelez.

J'ai à engager ma vie, Jésus, sur votre Parole.
J'ai à jouer ma vie, Jésus, sur votre Amour.

Les autres peuvent bien être sages;
Vous m'avez dit qu'il fallait être fou.

D'autres croient à l'ordre;
Vous m'avez dit de croire à l'amour.

D'autres pensent qu'il faut conserver;
Vous m'avez dit qu'il faut donner.

prière, don de vie, amour, justice, foi, espérance, charitéD'autres s'installent;
Vous m'avez dit de marcher
Et d'être prêt à la joie et à la souffrance,
Aux échecs et aux réussites,
De ne pas mettre ma confiance en moi,
Mais en vous,
de jouer le jeu chrétien sans me soucier des conséquences;
Et finalement de risquer ma vie

En comptant sur votre Amour.

Seigneur, délivrez-moi de moi-même.
Donnez-moi Seigneur une âme accueillante
Un coeur ouvert, une main toujours prête à l'amitié,
Une âme prête à recevoir de vos mains
Souffrances et Joies

Une âme qu'aucun bouleversement n'effraie
Qu'aucun appel ne surprend
Et qui soit prête à s'envoler vers Vous
Au jour où vous voudrez bien l'appeler
En votre béatitude.
Amen ! Alleluia !

Abbé JOLY
in Le beau risque de la Foi

Source : Evangelium Vitae

01/06/2015

Le mois de juin - le mois du Sacré Coeur

Sacré-Coeur2.jpg

Seigneur, ayez pitié de nous ! Kyrie, eléison !
Ô Christ, ayez pitié de nous ! Christe, eléison !
Seigneur, ayez pitié de nous ! Kyrie, eléison !
Jésus, écoutez-nous. Jésus, écoutez-nous.

Jésus, exaucez-nous. Jésus, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Coeur de Jésus, Fils du Père éternel, ayez pitié de nous.

Coeur de Jésus, formé par le Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Mère, ayez pitié de nous.
Coeur de Jésus, uni substantiellement au Verbe de Dieu, ayez …
Coeur de Jésus, d'une infinie majesté,
Coeur de Jésus, temple saint de Dieu,
Coeur de Jésus, tabernacle du Très-Haut,
Coeur de Jésus, maison de Dieu et porte du ciel,

Coeur de Jésus, fournaise ardente de charité,.
Coeur de Jésus, sanctuaire de la justice et de l'amour,.
Coeur de Jésus, plein d'amour et de bonté, Coeur de Jésus, abîme de toutes les vertus,
Coeur de Jésus, très digne de toutes louanges,.
Coeur de Jésus, roi et centre de tous les coeurs,.
Coeur de Jésus, en qui se trouvent tous les trésors de la sagesse et de la science,
Coeur de Jésus, en qui réside toute la plénitude de la Divinité,.
Coeur de Jésus, objet des complaisances du Père,
Coeur de Jésus, dont la plénitude se répand sur nous tous,.
Coeur de Jésus, le désiré des collines éternelles,
Coeur de Jésus, patient et très miséricordieux,.
Coeur de Jésus, libéral pour tous ceux qui vous invoquent,.
Coeur de Jésus, source de vie et de sainteté,
Coeur de Jésus, propitiation pour nos péchés,
Coeur de Jésus, rassasié d'opprobres,.
Coeur de Jésus, broyé à cause de nos crimes,
Coeur de Jésus, obéissant jusqu'à la mort,
Coeur de Jésus, percé par la lance,
Coeur de Jésus, source de toute consolation,
Coeur de Jésus, notre vie et notre résurrection
Coeur de Jésus, notre paix et notre réconciliation,
Coeur de Jésus, victime des pécheurs,
Coeur de Jésus, salut de ceux qui espèrent en vous,
Coeur de Jésus, espérance de ceux qui meurent en vous,
Coeur de Jésus, délices de tous les saints,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
    pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
    exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
    ayez pitié de nous, Seigneur.

Jésus-Christ, écoutez-nous. Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous.

Jésus, doux et humble de coeur, rendez notre coeur semblable au vôtre.

Prions.     

Dieu tout-puissant et éternel, considérez le Coeur de votre Fils bien-aimé ainsi que les louanges et les satisfactions qu'il vous a offertes au nom des pécheurs : à ceux qui implorent votre miséricorde, accordez avec bienveillance le pardon au nom de ce même Jésus-Christ, votre Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. - Amen.

Source : Evangelium Vitae