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09/10/2015

Synode: Les rapports des groupes de travail linguistiques sont publiés

Le bureau de presse du Saint-Siège a publié les rapports des "cercles mineurs", les groupes de travail linguistiques du synode, fruits des réunions de groupe qui ont eu lieu du 6 au 8 octobre. Voici les rapports des trois groupes "Gallicus", de langue française. Les rapports des autres groupes sont accessibles à travers le lien donné sous le texte. Les mises en évidence sont celles de "Rorate Caeli". Ces textes rendent compte de discussions menées entre évêques et ne font pas partie de l'enseignement officiel de l’Église.

 

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Relatio – Circulus Gallicus “A”

Modérateur: Card. LACROIX Gérald Cyprien


Rapporteur: S.E. Mons. ULRICH Laurent

1. Le tour de table au sujet de l'introduction et de la première partie de l'Instrumentum Laboris (IL) nous permet de dégager quelques thèmes en commun, sans ignorer des différences d'approche.
 
D'une part, nous sommes heureux que l'introduction mette en valeur la beauté et la profonde sacramentalité du mariage. Nous évoquons le besoin de donner ce goût d'une vie belle ; nous avons entendu évoquer les situations douloureuses, les problèmes de la vie familiale ; nous désirons aussi parler des défis, et du don de Dieu qui aide à les porter.
 
Certains font remarquer que la première partie envisage la vie de famille dans son ensemble, et non pas seulement le mariage : ce qui est un point de vue plus ouvert.
 
Cependant, d'autres aiment revenir aux questions posées par le mariage dans la vie du monde contemporain. Tandis que l'un des participants, approuvé par d'autres, souligne le fait qu'il n'est pas bon que le synode tourne seulement autour des problèmes et crises que traversent les familles en Occident.
 
 
Peut-être pouvons-nous nous accorder sur les points suivants qui mériteraient d'être approfondis et développés au fil de nos observations et modi à apporter au texte de l'IL.
 
D'une part, il nous faut partir de ce qui est vécu par les familles d'aujourd'hui et qui constitue des points d'appui pour une annonce de l'évangile : nous savons pouvoir discerner des semina Verbi dans les expériences des familles d'aujourd'hui. Partout il existe des problèmes et difficultés, des souffrances, mais dans toutes les parties du monde aussi il existe des familles qui vivent heureusement leur enracinement dans le Christ et dans la foi.
 
Il faut que notre texte adopte un ton ouvert qui favorise le dialogue avec nos contemporains.
 
D'autre part, nous voulons que ce texte adopte le point de vue de la vie des familles, sans se limiter à celle des couples et au mariage, même s'il sera essentiel de l'aborder. Il sera certainement fécond de replacer la vocation et la mission de la famille, à la lumière de l'évangile, dans celles de toute l'humanité à devenir fraternelle. Devenir un frère ou une sœur de tout homme, c'est certainement l'expérience la plus universelle : on constate avec douleur que des personnes trouvent difficilement leur place dans leur famille de sang, dans la communauté humaine et chrétienne. Mais tout le monde peut devenir et est appelé à devenir frère, sœur de ceux qui sont hommes et femmes avec lui. La vie des familles y prépare. La vie de l’Église y appelle.

 

2. Quand nous abordons le travail, chapitre après chapitre, numéro après numéro, nous mesurons que la matière est considérable. Nous savons bien que la question des familles ne se résume pas à une ou deux qui agitent l'opinion ; mais nous percevons que les enjeux sont nombreux, et que tout ce qui se trouve dans l'IL mériterait une attention soutenue de notre part.
 
Nous sommes satisfaits de constater qu'il y a de longs moments consacrés à l'échange en groupe linguistique pour traiter toute cette matière, et pour aller dans un échange en profondeur, mais nous sommes conscients que ces prochains quinze jours seront insuffisants pour honorer tout ce programme !
 
Quoi qu'il en soit, certains qui ont de l'expérience expriment une certaine inquiétude que tous les modi que nous allons proposer, rédiger et adopter après de bons débats ne seront pas tous retenus ! Chacun est forcément sans illusion sur le devenir de ses propres opinions et se prépare généreusement à les abandonner, au moins partiellement … Mais chaque groupe aimerait certainement qu'il n'en soit pas ainsi de ses chers modi travaillés avec tant d'attention, et de discussions qui ont demandé non seulement beaucoup d'énergie, mais aussi beaucoup d'abnégation pour les écrire en tenant compte au mieux des avis de tous.
 
Nous voulons surtout dire que nous sommes touchés de la rencontre des différentes cultures qui peut se réaliser entre une vingtaine de personnes qui parlent pourtant la même langue. Les situations de l'Afrique francophone, du Moyen et du Proche Orient, de la France, de la Suisse même et du Canada sont variées. Les mots de la langue française ne revêtent pas toujours le même sens d'un côté et de l'autre de l'Atlantique ou de la Méditerranée.
 
3. Mais surtout les contextes historiques et culturels ne sont pas les mêmes. On ne peut pas dire partout que le nombre des mariages (et des baptêmes d'ailleurs) est en diminution. On ne peut pas parler de la même façon de la présence de l'Église dans nos sociétés respectives. Les possibilités de partager la foi dans nos pays ne sont pas identiques, le témoignage public qui peut en être donné n'est pas aisé partout. Et ce n'est pas pour les mêmes raisons que c'est difficile : la liberté de le faire dans les pays "libéraux" ne signifie pas que ce soit vraiment reconnu, et peut conduire à des attitudes contradictoires – les uns choisissent une position de forte identité, tandis que d'autres s'exercent à un dialogue patient et pas toujours compris. Dans d'autres pays la pression religieuse ou culturelle qui s'exerce à l'encontre des chrétiens ne signifie pas qu'ils se taisent, mais que depuis des siècles ils doivent se frayer un chemin douloureux.
 
Cela nous est connu, en principe. Mais dans une discussion qui concerne les aspects si concrets et si multiples de la vie des familles, nous sentons que nous faisons là une expérience unique de catholicité, laquelle n'est jamais définitivement acquise : c'est un don de Dieu qui nous est fait à travers cette expérience d'Église, mais il nous faut le recevoir, le vivre avec fidélité, l'approfondir en vérité. Nous prenons le temps de nous écouter, d'aller au fond de nos réflexions partagées ; nous essayons véritablement de nous expliquer mutuellement pourquoi nous avançons telle idée, en vertu de quelle expérience nous nous exprimons. C'est avec précaution que nous avançons, c'est un défi très intéressant d'accueil et d'écoute mutuelle qui nous est lancé.

 

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Relatio – Circulus Gallicus “B”

Modérateur: Card. SARAH Robert


Rapporteur: Rev.do P. DUMORTIER, S.I. François-Xavier


Ce rapport aura deux moments: 1) l’expérience vécue; 2) quelques points d’insistance.

1. L’expérience vécue.

1.1 Nous avons commencé notre réflexion sur l’Instrumentum Laboris” avec ce qui nous unissait, comme “Eglise qui chemine ensemble pour lire la réalité avec les yeux de la foi et avec le coeur de Dieu” et je reprends ici les paroles , Saint Père, que vous nous adressiez lundi matin, mais aussi avec ce qui nous différencie: diversité de nos origines nationales : il y a presque autant de nationalités représentées dans notre groupe que de membres du groupe; diversité de nos parcours personnels et diversité des responsabilités confiées actuellement aux uns et aux autres. C’est en nous écoutant avec attention, bienveillance et patience souriante que nous nous sommes laissés enseigner les uns par les autres. Les différents numéros et chapitres de cette première partie ont évidemment suscité réactions, remarques, réflexions, qui devaient trouver le chemin de “modi” soumis au jugement de tous; nous avons beaucoup travaillé à partir du texte et sur le texte et nous avons voté une vingtaine de “modi”. A certains moments il nous a fallu résister à la tentation de réécrire certaines parties du texte; cette tentation est, si je puis dire, naturelle à un groupe de personnes qui lisent un texte dont elles savent l’importance, l’importance pour l’Eglise, pour le monde, pour chacun et chacune d’entre nous . Nous avons donc beaucoup appris: nous avons appris à travailler mieux ensemble séance après séance; nous avons appris à nous connaître; nous avons appris à lire et à entendre le texte un peu autrement à travers ce que les uns et les autres en disaient.

1.2 Lors de la première rencontre du Circulus, à la demande de notre Modérateur, Son Eminence le Cardinal Sarah, nous avons partagé ce qui nous habitait au début de ce Synode. Je me permets de le résumer en trois points:

1) la nécessaire prise en compte de la diversité des contextes socio-culturels et des situations pastorales: cela demande et demandera de pouvoir articuler ce qui est de l’ordre de l’universel et de l’ordre du particulier, une parole commune forte et des réponses aux situations particulières rencontrées. A cet égard, il a été proposé par l’un d’entre nous– sans que cela ait été discuté par tous- que les conférences épiscopales puissent disposer d’un certain pouvoir pour permettre à leurs pasteurs d’être de “bons samaritains” dans leur service ecclésial.

2) de nombreuses attentes ont été exprimées:

- que le Synode, conscient que nos contemporains en attendent beaucoup, soit inspirant et que tous puissent comprendre la confiance de l’Eglise à leur égard et à l’égard de la famille;

- que le Synode donne des repères qui soient des chemins pour aider et accompagner les uns et les autres; qu’il permette à la famille de vivre sa vocation et sa mission selon le plan de Dieu et l’enseignement de l’Eglise,

- qu’il sache exprimer son soutien aux familles du Proche et du Moyen Orient, souvent éparpillées et tentées par l’émigration;

- qu’il ait aussi un regard positif sur la famille d’aujourd’hui, un “lieu” où tout ne va pas mal et qui demeure une “école d’humanité” ;

- que, repérant les causes profondes de certaines turbulences actuelles que traverse la famille, il permette aux uns et aux autres, de reprendre la route avec la force de l’espérance., aidant la famille à vivre comme famille.

3) des chemins ont été évoqués:

- examiner attentivement les causes des perturbations qui affectent la famille et, à travers elle, la société: quand la famille souffre, la société souffre;

- demeurer dans notre réflexion enracinés dans le Christ pour nous laisser enseigner par Lui, pour regarder avec son regard, pour avoir ses sentiments;

- une intervention magistérielle qui vise à donner plus de cohérence à un ensemble de textes qui, d’ordre théologique et canonique, semblent plus juxtaposés qu’articulés et, ce faisant, en simplifier l’expression.

2. Quelques points d’insistance au fil du texte:

Par rapport au texte de la première partie, deux observations générales ont été formulées par des membres de notre groupe: la première attirait notre attention sur le fait que l’analyse présentée de la famille présentait souvent un caractère négatif avec des termes forts mais d’autres ont dit que l’accent était mis sur les défis; la seconde attirait notre attention sur le fait que le texte était marqué par une problématique très “européenne”, voire trop européenne au risqué de voir les choses à travers un certain prisme, mais d’autres ont dit qu’un certain “modèle” de la famille se diffusait et se généralisait.

Je voudrais repérer quelques points d’insistance qu’expriment nos “modi”:

- il nous a semblé important de demander que le texte commence par rappeler que “la famille est le pilier incontournable et irremplaçable de la vie en société”, qu’elle est “le fondement de la société” (GS,52) et que cela oblige en quelque sorte l’Eglise, “experte en humanité”, à affronter la question de la famille aujourd’hui dans sa vocation et sa mission propre.

- la “théorie du genre” a fait l’objet d’une ample discussion dans notre groupe: a été souligné son caractère “idéologique”, notamment quand elle est diffusée voire imposée par certaines organisations internationales;

- un autre point important été de rappeler que les responsables du bien commun, et en premier lieu les autorités publiques et les responsables politiques, ne peuvent se dérober à la responsabilité qui est la leur à l’égard de ce bien premier qu’est la famille à travers les politiques familiales, sociales et éducatives pour soutenir et encourager la famille, et prioritairement les moins favorisées:

- nous avons souligné que, beaucoup de familles- spécialement dans certaines sociétés- donnent toute leur place aux personnes âgées, considérées comme une “bénédiction”;

- nous avons beaucoup apprécié la manière dont l’Instrumentum Laboris insiste sur la dignité de la femme, sur leur rôle propre et sur leurs responsabilités; il nous a semblé que cette juste instance appelait aussi à considérer comment se trouvait parfois minorées ou oubliées “la vocation et la mission” propre de l’homme dans la famille en tant qu’époux et père;

- plusieurs défis ont retenu toute notre attention et notre réflexion, notamment le défi du handicap, le défi économique et plus particulièrement le défi des migrations avec la dramatique situation de ceux et celles qui partent ou fuient et doivent être accueillis là où ils arrivent. Nous avons aussi considéré les familles appartenant aux Églises orientales catholiques et il nous a semblé important de souligner que le choix de l’émigration ou la contrainte de l’émigration a et aura des conséquences fortes sur la présence chrétienne au Moyen-Orient.

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Relatio – Circulus Gallicus “C”

Modérateur: S.E. Mons. PIAT, C.S.Sp. Maurice


Rapporteur: S.E. Mons. DUROCHER Paul-André


La méthode classique du voir-juger-agir adoptée par les auteurs de la relatio sinodi l’an dernier et entérinée par les Pères du synode est bien adaptée à notre sujet: elle nous permet de d’organiser une matière abondante de façon logique et productive. Mais il ne suffit pas d’être attentif à l’objet de notre réflexion, c’est-à-dire la famille dans notre contexte moderne, en particulier la famille chrétienne, catholique. Il nous faut nous rappeler qui nous sommes, nous qui entreprenons cette réflexion.

Nous sommes d’abord des hommes de famille. Nous avons des parents, des frères et des soeurs, des beaux-frères et des belles-soeurs, des cousins et cousines, des neveux et des nièces. Les familles dont nous parlons ne nous sont pas étrangères, elles font partie de nos vies, elles vivent en nous. Cela doit paraître dans notre langage, dans le ton de notre texte, dans notre souci et notre compassion pour les familles de la terre. Il y a un danger à parler de ‘la famille’ dans l’abstrait, comme d’une réalité qui nous est extérieure. Il faut s’efforcer de parler ‘des familles’, de ‘nos familles’ dans leur réalité concrète et individuelles. En particulier, il faut favoriser la solidarité internationale entre toutes les familles chrétiennes en faveur de celles qui aujourd’hui connaissent la persécution, la guerre et la précarité.

Nous sommes aussi des hommes de foi. Notre regard est transformé par la Bonne Nouvelle qui a touché notre vie, par le Fils de Dieu qui s’est fait chair pour nous, qui est mort pour nous, qui vit en nous. Cette foi doit former notre regard et informer notre réflexion. Nous ne prétendons pas être psychologues, ni sociologues, ni économes, même si certains de nous avons une formation poussée en ces domaines. Nous parlons d’abord en hommes de foi, et cela doit se voir dès cette première partie analytique de notre texte.

Enfin, nous sommes des pasteurs. Notre souci, c’est que la mission que le Christ a confiée à son Église, la mission qu’est l’Église, se réalise de plus en plus dans notre monde d’aujourd’hui. Tout l’effort synodal doit tendre vers ce but. Tout le texte que nous élaborons doit être motivé par cette préoccupation fondamentale. En particulier, nous voulons aider nos familles à répondre à deux questions. Celle de la vocation: ‘Famille, qui es-tu?’ Et celle de la mission: ‘Famille, que fais-tu?’ Tout le reste, aussi intéressant qu’il soit, est secondaire. Notre texte devrait être épuré selon ce critère. Surtout, rappelons-nous que la pastorale familiale n’est pas seulement l’action de l’institution ecclésiale en faveur des familles, mais l’action de l’Église qui se réalise dans la famille et par la famille. Voilà la vraie nouveauté de la pastorale familiale que nous sommes appelés à développer en cette assemblée synodale.

Notre texte final doit ‘donner du coeur’ à nos familles, manifester la confiance que nous leur portons, susciter leur confiance en nous. Il devrait éviter que certaines personnes se sentent ‘exclues’ de notre sollicitude, car toutes les familles participent à la mission de l’Église! Rappelons-nous que les familles dans la Bible sont souvent disfonctionnelles;pourtant, la Parole de Dieu s’est réalisée en elles et par elles. Dieu peut faire la même merveille encore aujourd’hui.

Notre analyse doit être lucide, car nous voulons que notre pastorale soit enracinée dans la réalité. En particulier, il nous faut reconnaître que l’anthropologie implicite de notre culture moderne est loin de la vision chrétienne. Son insistance sur l’individu, doué d’une liberté sans borne, souvent lié au relativisme moral, contraste avec notre conviction que la personne humaine est faite pour être en relation, à l’image du Dieu-Trinité. La famille est plus qu’une unité de base sociale: elle est la matrice de la personne humaine en devenir. Il faut tout faire pour encourager les relations humaines et les communautés.

Notre analyse gagnerait à souligner les impulsions vraiment humaines et humanisantes qui sous-tendent bien des traits de la culture contemporaine, mais qui ont été détournées ou perverties par le péché (dans la Bible, ‘pécher’ veut dire ‘manquer son but’). Ainsi pour l’individualisme rampant, reconnaissons qu’il dérive d’une quête noble de l’authenticité (Dieu ne veut-il pas que chacun de nous devienne pleinement authentique, Dieu n’a-t-il pas pour chacun une vocation particulière ?) Mais cette quête, oubliant la nature profondément relationnelle de l’humain, oubliant l’horizon transcendant qui cerne son monde, tombe dans un individualisme menant à une solitude exacerbée et pénible. C’est dans ce monde qui a soif de vraies relations que la famille peut s’avérer une Bonne Nouvelle.

Nous tenons à souligner deux aspects de cette nouvelle culture qui nous préoccupent profondément. L’une est l’émergence de ce qui apparaît être une nouvelle idéologie qu’on appelle souvent l’idéologie des genres. Ces diverses théories des genres ont été développées en sociologie et en philosophie, cherchant à analyser certains phénomènes humains et sociaux qui peuvent enrichir notre compréhension du monde. Mais lorsque ces théories deviennent des absolus, elles tendent à produire un système à pensée unique qui veut tout balayer devant lui. En cherchant à imposer un point de vue qui nie la relation entre l’identité sexuelle et l’être sexué que nous sommes dans notre corps, il dissout la famille, la parentalité, l’amour humain dans ce qu’il a de plus noble et de plus humanisant.

L’autre aspect qui nous préoccupe hautement, c’est le développement de technologies bioéthiques qui permettent de décomposer et de recomposer le vivant lui-même. Encore là, nous célébrons le génie humain qui permet de comprendre la structure physique et biologique de notre monde jusque dans les plus infimes détails. Mais nos capacités de manipulation dépassent notre sagesse. Le clônage, les mères-porteuses, la manipulation génétique jusque dans les cellules germinales, tout cela risque de créer un monde où nous ne pourrons même plus dire ce que c’est que d’être humain. Devant ces deux réalités, nous devons tous être vigilants et engagés. Nous tenions à le dire.

Revenons à notre texte. Nous demandons à la commission de rédaction de préparer une nouvelle introduction d’ensemble pour le document final, qui ne sera plus un instrument de travail. Elle doit rapidement esquisser la méthodologie du ‘voir-juger-agir’ suivie dans le texte. Elle doit expliciter le lien entre le Synode sur la nouvelle évangélisation, Evangelii Gaudium et ce Synode sur la famille.

Un mot sur la méthode que nous suivons. Nous avons apprécié les interventions plus courtes et mieux ciblées en grande assemblée. Nous apprécions également le temps consacré aux petits groupes. Nous encourageons l’équipe coordonnatrice d’assurer un aller-retour proactif entre ces petits groupes, le grand groupe et le comité de rédaction: c’est le défi de la synodalité et de la communion.

Notre échange est enrichi par la grande diversité culturelle et rituelle de notre groupe, qui nous fait prendre conscience de la nécessité de préserver une saine subsidiarité dans l’Église qui reconnaît l’apport important des conférences épiscopales nationales.

Enfin, faisons confiance à l’Esprit-Saint. C’est dans l’échange des points de vue et le choc des confrontations qu’il fera jaillir la lumière, nous révélant les ‘surprises de Dieu’ dont le Pape François aime tant nous parler. Oui, faisons confiance à l’Esprit.

 

> Lire tous les rapports des groupes linguistiques dans les langues originales

 

Relatio – Circulus Gallicus “A”

Relatio – Circulus Gallicus “B”

Relatio – Circulus Gallicus “C”

Relatio – Circulus Anglicus “A”

Relatio – Circulus Anglicus “B”

Relatio – Circulus Anglicus “C”

Relatio – Circulus Anglicus “D”

Relatio – Circulus Italicus “A”

Relatio – Circulus Italicus “B”

Relatio – Circulus Italicus “C”

Relatio – Circulus Hibericus “A”

Relatio – Circulus Hibericus “B”

Relatio – Circulus Germanicus

 

(Rorate Caeli/Sala Stampa)

 

07/10/2015

Fête du Saint Rosaire

le_tres_saint_rosaire.jpgEn action de grâces de la décisive victoire remportée à Lépante par la flotte chrétienne sur la flotte turque, le premier dimanche d'octobre 1571, le saint Pape Pie V institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire; mais peu après, le Pape Grégoire XII changea le nom de cette fête en celui de Notre-Dame-du-Rosaire.

Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des Papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, Dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.

Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire; c'est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire: il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, qui est restée la meilleure entre toutes, la plus facile à retenir, la plus instructive et la plus pieuse. L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.

Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion; il pouvait dire: "Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire!" Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire: là, c'étaient quinze bannières représentant les quinze mystères du Rosaire; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.

Son œuvre a continué après lui; c'est le Rosaire à la main que la Vendée, en 1793, a défendu ses foyers et ses autels; c'est aussi le Rosaire ou le chapelet à la main que les populations chrétiennes paraissent dans toutes les cérémonies religieuses.

 

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Source : Magnificat - la vie des saints

06/10/2015

Précisions sur la notion de "mariages ayant échoué"

 

 

Retour sur le synode de 2014: reportage à Rome

Rome - Le 14 octobre 2014

Rome - Le 16 octobre 2014

Pour le synode de 2015, Mgr Bruno Forte a de nouveau été nommé comme rédacteur des documents officiels du synode au titre de "secrétaire spécial".

> Membres participants du synode sur la famille

Le 4 octobre 2014, la veille de l'ouverture du synode de 2014 le 5 octobre, sur base de la conférence de presse du cardinal Baldisseri, Espérance Nouvelle publiait l'article suivant sur le déroulement prévisible de la première assemblée du synode sur la famille:

> [2014] Synode sur la famille: un temps très réduit pour chaque intervention

L'article concluait sur la possibilité d'un contournement de la procédure préétablie, de la part des évêques fidèles à l'enseignement de l’Église. C'est ce qui s'est passé, dans une certaine mesure, la deuxième semaine, lorsque les évêques ont exigé la publication des documents issus des différents groupes de travail, à l'encontre de la décision du cardinal Baldisseri.

 

Le 13 novembre 2014

 

Lire aussi :

> Post-Synod Document ALREADY being drafted by Jesuit group to allow communion for divorced and other aberrations

 

> [2014] Le Cardinal Burke a été élu président du groupe anglophone par ses pairs au sein du synode

> [2014] Le Pape François décide de nommer six rédacteurs supplémentaires pour le rapport du synode

 

04/10/2015

La conférence du Cardinal Burke à la paroisse Saint-Eugène Sainte-Cécile à Paris [VIDEO]

 

 

S. Em. le Cardinal Raymond Leo Burke a présenté l'ouvrage de Guillaume d'Alançon : "Un Cardinal au cœur de l’Église". La conférence est présentée en intégralité.

La démarche du Cardinal Burke est à rapprocher de celle du Cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui a publié un texte "La Tradition comme principe propre de la théologie catholique", le 14 juin 2015. Dans ce texte, il réaffirme l'esprit de Tradition du Catholicisme en déplorant que les mots "Traditionalisme" et "Traditionalistes" soient pratiquement discrédités. Il développe une "herméneutique de la réforme dans la continuité" comme le Cardinal Burke, tous deux s'inspirant du Pape Benoît XVI. La nouvelle évangélisation doit lutter contre la surestimation de la contemporanéité et la corruption de la Tradition, en particulier contre cette tentative d'effacement conscient de notre propre Tradition au moment où en Europe nous assistons à un rejet militant de la Tradition chrétienne.

Captation vidéographique réalisée par Léonard Putigny pour Civilisation chrétienne avec l'accord de Guillaume d'Alençon.

 

L'homélie du cardinal Burke à Notre-Dame de Paris: "La loi du Seigneur est parfaite"

CardinalBurkeParis.jpg

 

Homélie du cardinal Raymond Burke à la cathédrale Notre-Dame de Paris

Dimanche 27 septembre 2015

 

"J’exprime ma profonde gratitude à Son éminence le Cardinal André Vingt-Trois pour son invitation à célébrer la Sainte Messe aujourd’hui dans cette magnifique Cathédrale de Notre-Dame, et également au Recteur et à ses collaborateurs pour leur chaleureux accueil et leur assistance.

Vraiment, comme le Pape Benoît XVI l’a déclaré dans son homélie lors des vêpres du 12 septembre 2009, durant sa Visite apostolique en France, la Cathédrale Notre-Dame de Paris est « une hymne vivante de pierre et de lumière à la louange de cet acte, unique dans les annales de l’histoire humaine : le Verbe éternel de Dieu est entré dans le monde à la plénitude des temps afin de nous sauver par l’offrande de Lui-même dans le sacrifice de la Croix[1]. »

La Cathédrale Notre-Dame est vraiment une hymne à la louange du Mystère de l’Incarnation rédemptrice du Fils de Dieu dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie. Je rends grâces à Dieu pour l’occasion qui m’est donnée de célébrer ici le Saint Sacrifice de la Messe, et je vous assure que je prie pour le peuple de France, et particulièrement pour les fidèles de l’archidiocèse de Paris, confiant vos intentions à l’intercession de Notre-Dame, spécialement sous son titre de Notre-Dame de Lourdes, l’Immaculée-Conception.

Suivre Notre-Seigneur ne requiert rien de moins que de Lui donner totalement nos cœurs, de placer entièrement nos cœurs dans Son glorieux Cœur transpercé. De Son Sacré Cœur, le Saint-Esprit jaillit dans nos cœurs, cherchant à pénétrer tous les aspects de nos vies, et à donner l’inspiration et la direction à tout ce que nous pensons, disons et faisons. La discipline que l'Esprit-Saint nous enseigne, en nous purifiant du péché et en nous fortifiant avec la grâce divine, est, en fait, la cause de notre joie la plus profonde, notre chemin vers le bonheur dans cette vie et vers le bonheur éternel dans la vie à venir. Dans le même temps, comme Saint Jacques nous le rappelle, nous ne sommes que les intendants des biens matériels qui nous sont confiés et ceux-ci doivent être utilisés au service du Christ et de Son Corps Mystique. Dans sa charité pastorale, Saint Jacques nous avertit que nos biens matériels sont voués à la corruption et au pourrissement, et que, à la mort, nous nous retrouverons devant Dieu et recevrons l’héritage que nous aurons mérité selon que nous aurons employé les biens qu’Il nous aura confiés pour une fin bonne ou mauvaise[2].

Très à propos, nous avons prié aujourd’hui avec les mots du psaume 18 :

La loi du Seigneur est parfaite,

Qui redonne vie ;

La charte du Seigneur est sûre,

Qui rend sages les simples[3].

En fait, le but de ma visite en France au cours de ces journées est de présenter un petit livre d'entretiens que je donnais à Guillaume d'Alançon, délégué épiscopal pour la famille et pour la vie du diocèse de Bayonne.

A travers les entretiens, j’espère avoir su exprimer, avec une profonde gratitude, comment le Mystère de l'Incarnation rédemptrice a été à l'œuvre dans ma vie, et comment il nous donne la manière de relever les défis redoutables pour notre vie dans le Christ, dans le monde d’aujourd’hui.

Dans l'Évangile qui vient d’être lu, le Seigneur utilise une figure de style, l'hyperbole, pour souligner la perfection qui doit marquer la communion de nos cœurs avec Son Divin Cœur. Il nous dit que, si certains membres de notre corps ne sont pas soumis au Christ, à la façon dont Son Esprit Le conduit, alors il serait préférable de se débarrasser du membre rebelle plutôt que de prendre le risque de désobéir à Dieu et d’encourir le fruit de cette désobéissance, la mort éternelle[4]. En d'autres termes, en tant que disciples du Christ, nous ne pouvons exclure quelque partie que ce soit de notre être de l'influence de l'Esprit-Saint, de l'obéissance au Père dans le Christ. Comme Son amour pour nous est incommensurable et incessant, il faut que notre réponse d'amour soit pure et désintéressée.

L'Esprit du Christ a d’abord été répandu dans nos cœurs par le Sacrement du Baptême. Il est fortifié et augmenté en nous par le Sacrement de la Confirmation. Le désir de Moïse que Dieu le Père « [puisse] faire de tout son peuple un peuple de prophètes, […] [puisse] mettre son esprit sur eux »[5] a, en fait, été accompli par l'effusion de l'Esprit-Saint dans les cœurs de tous les fidèles, que Notre-Seigneur a gagné pour nous. En vérité, la Passion de Notre-Seigneur, Sa Mort, Sa Résurrection et Son Ascension sont ordonnés à la descente de l'Esprit-Saint sur les Apôtres et, à travers les Apôtres, sur tous les fidèles.

À Sa Résurrection, le dimanche de Pâques, et de nouveau le dimanche de la Pentecôte, cinquante jours après Pâques, Notre-Seigneur a répandu l'Esprit-Saint sur l’Église et dans le monde entier, dans les cœurs de tous les croyants, pour nous diriger pendant les jours de notre pèlerinage terrestre et nous mener enfin à la destinée de notre pèlerinage, la vie éternelle. Par le sacrement du Baptême, notre Pâques personnelle, nous parvenons à la vie dans le Christ et sommes prêts à Le suivre. Depuis le moment de notre baptême, avec l'aide de nos parents, de nos curés, de nos enseignants, de nos catéchistes et d'autres bons membres de l'Église, nous répondons de plus en plus à l'aide et aux conseils de l'Esprit-Saint qui habite en nous. Grâce à la Confirmation, notre Pentecôte personnelle, Notre-Seigneur complète le don baptismal du Saint-Esprit, afin que nous puissions être dans le monde des témoins du Christ ressuscité, fidèles, forts et courageux.

Par le Sacrement de la Pénitence, Notre-Seigneur renouvelle la vie de l'Esprit en nous et nous aide à revenir à la voie du Christ quand nous nous en sommes écartés. Par le Sacrement de l'Onction des malades, Notre-Seigneur pardonne nos péchés et nous fortifie par sa guérison quand nous sommes gravement malades. Plus merveilleusement encore, à travers l'Eucharistie, Notre-Seigneur nous donne le don de Son Vrai Corps et de Son Vrai Sang afin de nous guérir et de nous fortifier durant le voyage de notre vie, durant le pèlerinage jusqu’à la maison de Dieu le Père. La grâce du Saint-Esprit nous aide à surmonter toute rébellion dans nos vies, tout trouble ainsi que le péché qui nous entrave dans le témoignage du Christ. Le Saint-Esprit nous aide et nous guide dans la suite du Christ, dans le témoignage de l'union de nos cœurs avec Son Sacré Cœur, dans tout ce que nous pensons, disons et faisons.

Comme l’ouverture de la 14ème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques approche, prions en particulier pour les Pères synodaux afin qu'ils soient parfaitement obéissants à l'inspiration et à la direction du Saint-Esprit. Le Synode des Évêques a été convoqué pour aider notre Saint-Père François, dans la sauvegarde et la promotion de la vocation et de la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde. En ces jours, alors que le Mariage est soumis à une attaque des plus féroces dans la société, et même plus tristement encore, dans l'Église, comme il l'a été durant les dernières décennies, puisse le Synode des Évêques aider notre Saint-Père à présenter au monde entier la splendeur de la vérité de l'enseignement du Christ sur le mariage tel qu'il a été transmis jusqu'à nous grâce à la saine doctrine et à la discipline constante de l'Église.

Notre Seigneur va maintenant rendre sacramentellement présent Son Sacrifice sur le Calvaire, et son fruit incomparable qui est Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa Divinité, comme le Pain Céleste de notre pèlerinage terrestre. Unis avec le Cœur Immaculé de Marie, nous élevons nos cœurs pour les placer dans Son Cœur Eucharistique pour notre salut et le salut du monde. Réjouissons-nous, avec saint Paul, à l‘idée que " ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ [nous l’accomplissons dans notre] propre chair, pour Son Corps Qui est l'Église"[6]. Comme Notre-Seigneur se donne Lui-même totalement à nous par Son Sacrifice Eucharistique, puissions-nous reconnaître en Lui la plénitude de l'amour incommensurable et incessant de Dieu pour nous.

Comme Il nous offre le fruit incomparable de Son Sacrifice, Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa Divinité dans la Sainte Communion, puisse le Saint-Esprit nous purifier et nous fortifier, afin que nous Le suivions en toutes choses, afin que nous Lui obéissions dans tout ce nous pensons, disons et faisons.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Raymond Leo Cardinal BURKE

 


[1] Benedictus PP. XVI, Homilia “Lutetiae Parisiorum in Vesperarum celebratione apud Templum Cathedrale «Notre-Dame»”, 12 Septembris 2008, Acta Apostolicae Sedis 100 (2008), 692.

[2]    Jc 5, 2-3

[3]    Ps 18 [19], 8

[4]    Cf. Mc 9, 43-48

[5]    Nb 11, 29

[6]    Col 1, 24

 

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Source: Le Salon Beige - "La loi du Seigneur est parfaite"

Images: Riposte catholique

 

Le lobby LGBT à Rome: prélat de curie et professeur à l'Université Grégorienne

Ce samedi 3 octobre, un prélat polonais de la Congrégation romaine pour la Doctrine de la Foi, Mgr Krzysztof Charamsa, a publié sur internet une vidéo intitulée "Je suis gay" pour faire part au grand public de son mode de vie homosexuel et influencer le synode des évêques qui se réunira jusqu'au 18 octobre autour du thème de la famille et de ses contrefaçons contemporaines. Le prélat a immédiatement été démis de ses fonctions à la curie, selon un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège.

Voici la vidéo accompagnée de sa traduction française. Le prêtre dissident cherche à attirer la compassion sur sa rébellion contre la loi naturelle et divine et contre l’Église, qu'il accuse d'avoir abandonné l’Évangile.

Mon nom est Krzysztof Charamsa. Monseigneur Krzysztof Charamsa. Je suis membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi… secrétaire adjoint de la Commission théologique internationale. Je suis théologien, philosophe, je donne des cours de bioéthique à l’Université pontificale grégorienne… Je suis gay… J’aime notre pays, notre patrie, je suis un patriote… lorsque, au Parlement, dans ma patrie, quelqu’un peut débiner une personne homosexuelle en toute impunité, en toute impunité, et on ne lui coupe pas le micro… Si quelqu’un peut faire le tour de mon pays, comme le P. Oko, avec son théâtre de l’absurde, sa démagogie, ses idéologies, et le faire en toute impunité… [Le P. Dariusz Oko, professeur à l’Université pontificale de Cracovie, est connu pour son combat contre l’idéologie du genre.]


Lorsque quelqu’un devenant Président de ce pays peut impunément faire des insinuations sur les tenues inappropriées de mon groupe social (sic), et que le lendemain il ne s’excuse pas pour ses paroles… en toute impunité !

Quand l’ancien président, pendant cinq ans, n’a jamais rencontré de familles homosexuelles, pas même une demi-heure, pour les regarder dans les yeux. Et de les ignorer, impunément !

L’Église est silencieuse, affreusement silencieuse, et quand Dominique, de Biezun, se suicide parce qu’il ne peut plus supporter l’homophobie, la haine… L’Église garde le silence, et, de façon légaliste, laisse le tout devant un procureur. Quand l’Église devrait être une autorité morale, elle garde le silence. Cela signifie que nous avons atteint une crise croissante: hypocrisie, mensonge, insensibilité. Où est notre Évangile ?

La traduction française est celle d' Yves Daoudal.

Le prélat a publié en même temps un manifeste en dix points qui réclame notamment la suppression de plusieurs documents du Magistère de l’Église: la déclaration Persona humana (1975), la Lettre sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles (1986), les Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles (2003), le Catéchisme de l’Église catholique (n.2357-2359).

 

Plus d'informations:

> Yves Daoudal : "L'offensive"

> Jeanne Smits: "Mgr Krzysztof Charamsa avoue son homosexualité"

> Le Salon Beige: Le lobby LGBT du Vatican sort du bois la veille du synode

> Gay CDF Priest ‘Comes Out,’ Declares Church Must Change

> Openly homosexual Vatican priest denounces CDF on video :"I AM GAY"

> Bishop of Pelplin issues canonical warning to Vatican "gay priest"

> CDF priest comes out of the closet and makes demands. He’s fired.

> La confessione del monsignore: «Sono gay e ho un compagno» video

 

03/10/2015

Quand les saints nous parlent du Rosaire

1007.jpg« Le Ciel se réjouit, la terre s’étonne,
Satan fuit, l’enfer tremble, le monde paraît méprisable,
Le cœur se fond dans un Saint amour, la tiédeur disparaît,
La chair est domptée, la tristesse se dissipe,
La ferveur s’accroît, le regret d’avoir offensé Dieu se révèle,
L’espérance se grandit, l’esprit se dilate et l’amour devient plus ardent quand je dis : Ave Maria. »

St Bernard (1090 ou 91 - 1153)

 

« Le Rosaire est la prière la plus divine après le Saint Sacrifice de la messe. »
    St Charles BORROMÉE (1535 - 1584)

    « Je n’ai pas de meilleur secret pour connaître si une personne est de Dieu que d’examiner si elle aime à dire l’Ave Maria et le chapelet ».
    St Louis-Marie-Grignon de MONTFORT (1673 - 1716)

    « Le Rosaire est l’hommage le plus agréable que l’on puisse offrir à la Mère de Dieu. » … « L’AVE MARIA vaut plus que tout l’Univers ».
    St Alphonse de LIGUORI (1696 - 1787)

    « Un Ave bien dit fait trembler tout l’enfer ».
    « Saint Dominique disait qu’il avait plus converti d’âmes par la récitation de l’Ave Maria que par tous ses sermons. »
    Le saint curé d’Ars (1786 - 1859)

    « Je ne savais que mon chapelet ».
    Ste Bernadette (1844 - 1866)

 

 

Les papes à propos du rosaire :

Cinquante Papes ont écrit sur le Rosaire pour demander aux fidèles la pratique de cette dévotion. Parmi eux, citons :

   
Papa+Francisco+Ros%C3%A1rio.jpgNicolas IV (pape de 1288 à 1292) : « Le Rosaire est l’arbre de Vie qui ressuscite les morts, guérit les malades et conserve la santé à ceux qui l’ont déjà. »

    Bienheureux Urbain V (pape de 1362 à 1370) : « Chaque jour des biens immenses arrivent au peuple chrétien par le Rosaire. »

    Sixte IV (pape de 1471-1484) : « Le Rosaire est spécialement approprié pour détourner du monde les dangers qui le menacent ».

    Léon X (pape de 1513-1521) compare le Rosaire à « un mur qui arrête les malheurs prêts à fondre sur l’Église ».

    Pour Jules III (pape de 1550 à 1555), Le Rosaire est : « La gloire de l’Église Romaine ».

    Grégoire XIV (pape de 1590 à 1591) : « Le Rosaire est le moyen le plus merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce. »

    Paul V (pape de 1605 à 1621) : Le Rosaire est : « Le trésor des grâces ».

    Benoît XIII (pape 1724 à 1730) : « Le Rosaire est un remède souverain aux erreurs et aux vices ».



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Léon XIII (pape de 1878 à 1903) qui a consacré à cette prière pas moins de douze encycliques ou lettres qui l’on fait appeler « le pape du Rosaire » (fait unique dans les annales de l’Église) :

    « On peut affirmer que, dans les familles et parmi les peuples où la pratique du Rosaire est restée en honneur comme autrefois, il n’y a pas à craindre que l’ignorance ou le poison de l’erreur détruise la foi ».

    « Pour préserver ses enfants de ce grand péril de l’ignorance religieuse, l’Église ne néglige aucun des moyens que lui suggèrent sa sollicitude et sa vigilance. En bonne place parmi les aliments de la foi figure le Rosaire de Marie. Le Rosaire, en effet, suppose, avec la répétition régulière d’une prière très belle et très efficace, la méditation et la contemplation successive des principaux mystères de notre religion. Lettre encyclique sur l’excellence du Rosaire ». (Du 7 septembre 1892, MAGNAE DEI MATRIS).

    « Le Rosaire condense en lui tout le culte qu’on doit à Marie. Pour honorer Marie et mériter ses faveurs, il n’y a pas une meilleure prière que le Saint Rosaire. » Léon XIII (Encyclique Octobrimense).

    Le Rosaire est « une prière incomparable et d’une efficacité souveraine. » … « Il y a sans doute plusieurs moyens d’obtenir l’assistance de Marie. Cependant nous estimons que l’institution du Rosaire est le meilleur et le plus fécond. » Léon XIII (Encyclique adjuticem populi 1895).

    « Pour que les supplications aient le maximum d’efficacité… recourons à Marie… par le Rosaire. » Léon XIII - 1891.


    Saint Pie X (pape de 1903 à 1914) : « Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferais la conquête du monde ».
    « C’est de toutes les prières la plus belle, la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la Très Sainte Vierge. »
- Saint Pie X, Testament.

    Pie XI (pape de 1922 à 1939) : « Dites à vos prêtres qu’ils prient beaucoup. Tant que le Pape n’a pas dit son Rosaire la journée du Pape ne cesse pas. » Pie XI à S. Exc. Mgr. Richaud.
« Le Rosaire est le moyen privilégié entre tous les autres, de procurer le retour au Christ des individus, des familles et des nations. »
« C’est une arme très puissante pour chasser les démons ; pour conserver l’intégrité de la vie, pour acquérir plus facilement la vertu, en un mot pour obtenir la véritable paix aux hommes. ».
Pie XI - (1938 Enc. Rosaire).
« Comment ne pas tout espérer si nous nous servons avec exactitude et piété de cette méthode divine. »

    Dans Ingruentium malorum, Pie XII (pape de 1939 à 1958) : « Nous n’hésitons pas à affirmer de nouveau publiquement que Nous avons tant espoir dans le saint Rosaire pour guérir les maux qui affligent notre temps »…
« Armons-nous du très Saint Rosaire, pour délivrer le monde de la haine qui le déchire, de l’ignorance qui l’aveugle, de l’impureté qui l’étouffe, pour édifier la civilisation de l’amour, de l’amour de Dieu et du prochain ».

   
Paul VI (pape de 1963 à 1978) dans son Exhortation sur le culte marial du 02 février 1974 : « la nature évangélique du Rosaire », centré sur le mystère de l’Incarnation rédemptrice : il « a donc une orientation nettement christologique ».
    « Le Jésus de chaque Ave Maria est celui même que la succession des mystères nous présente tout à tour… »,
    « Ma prière préférée, parce que merveilleuse de simplicité et de profondeur ».
    « Soyons assidus dans la récitation du Rosaire aussi bien dans la communauté ecclésiale que dans l’intimité de nos familles ».

Jean-Paul II (pape de 1978 à 2005) nous parle de la répétition : « La prière ne craint pas la répétition. Insister sur les mêmes questions constitue un signe d’intensité et de multiples nuances dans les sentiments, dans les pulsions intérieures, dans les liens d’affection ».
« Le Rosaire donne « le rythme de la vie humaine » pour l’harmoniser avec le rythme de la vie divine ».

561405_405047469508038_691106444_n.jpgBenoît XVI : « Lorsqu’on récite le rosaire, on revit des moments importants et significatifs de l’histoire du salut ; on revit les différentes étapes de la mission du Christ. Avec Marie, le cœur se tourne vers le mystère de Jésus » (..). « Que Marie nous aide à accueillir en nous la grâce qui émane de ces mystères, afin qu’à travers nous, elle puisse irriguer la société, dans les relations quotidiennes, et la purifier de toutes ces forces négatives en l’ouvrant à la nouveauté de Dieu ! »
« Lorsque le rosaire est prié avec authenticité et sans forme mécanique et superficiel, mais profondément, il apporte la paix et la réconciliation. Il contient en lui la force salvatrice du nom de Jésus, lorsqu’il est invoqué avec foi et avec amour au centre de chaque Ave Maria ». (Le samedi 3 mai 2008, en la Basilique Sainte Marie Majeure). _ « Telle est la consigne laissée par la Vierge aussi lors de différentes apparitions. Je pense, en particulier, à celle de Fatima, survenue il y a 90 ans. Aux trois pastoureaux Lucie, Jacinthe et François, en se présentant comme « la Vierge du rosaire », elle a recommandé avec insistance de prier le rosaire tous les jours, pour obtenir la fin de la guerre. » (…). « Nous aussi, nous voulons accueillir la requête maternelle de la Vierge, en nous engageant à réciter avec foi le chapelet du rosaire pour la paix dans les familles, dans les nations, et dans le monde entier ».
« Le bien-aimé Jean-Paul II a été un grand apôtre du Rosaire : nous nous le rappelons, agenouillé, le chapelet entre les mains, plongé dans la contemplation du Christ, comme lui-même a invité à le faire avec la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae. Le Rosaire est une prière contemplative et christocentrique, inséparable de la méditation de l’Ecriture Sainte. C’est la prière du chrétien qui avance dans le pèlerinage de la foi, à la suite de Jésus, précédé par Marie. Chers frères et sœurs, je voudrais vous inviter au cours de ce mois à réciter le Rosaire en famille, dans les communautés et dans les paroisses pour les intentions du Pape, pour la mission de l’Eglise et pour la paix dans le monde. »
(Le 1er Octobre 2006).

 

Source : Serviteurs de Jésus et de Marie

 

01/10/2015

Prière pour le synode: chaque jour une dizaine de chapelet

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Cliquez sur l'image pour accéder au site internet

 

Les 15 promesses de Notre-Dame à ceux qui prient le chapelet

nd_rosaire_6.jpgLes 15 Promesses de la Sainte Vierge Marie pour ceux qui prient le chapelet :
       
1) A tous ceux qui réciteront dévotement mon Rosaire, je promets ma protection toute spéciale et de très grandes grâces.
2) Celui qui persévérera dans la récitation de mon Rosaire recevra quelques grâces signalées.
3) Le Rosaire sera une armure très puissante contre l'enfer; il détruira les vices, délivrera du péché, dissipera les hérésies.
4) Le Rosaire fera fleurir les vertus et les bonnes oeuvres et obtiendra aux âmes les miséricordes divines les plus abondantes ; il substituera dans les cœurs l'amour de Dieu à l'amour du monde, les élevant au désir des biens célestes et éternels. Que d'âmes se sanctifieront par ce moyen!
5) Celui qui se confie en moi par le Rosaire, ne périra pas.
6) Celui qui récitera pieusement mon Rosaire, en considérant ses mystères, ne sera pas accablé par le malheur.  Pécheur, il se convertira; juste, il croîtra en grâce et deviendra digne de la vie éternelle.
7) Les vrais dévots de mon Rosaire seront aidés à leur mort par les secours du ciel.
8) Ceux qui récitent mon Rosaire trouveront pendant leur vie et à leur mort la lumière de Dieu, la plénitude de ses grâces  et ils participeront aux mérites des bienheureux.
9) Je délivrerai très promptement du purgatoire les âmes dévotes à mon Rosaire.
10) Les véritables enfants de mon Rosaire jouiront d'une grande gloire dans le ciel.
11) Ce que vous demanderez par mon Rosaire, vous l'obtiendrez.
12) Ceux qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans toutes leurs nécessités.
13) J'ai obtenu de mon Fils que tous les confrères du Rosaire aient pour frères, en la vie et à la mort, les saints du ciel.
14) Ceux qui récitent fidèlement mon Rosaire sont tous mes fils bien-aimés, les frères et soeurs de Jésus-Christ.
15) La dévotion à mon Rosaire est un grand signe de prédestination.

(La Sainte Vierge à Saint Dominique et au Bienheureux Alain de la Roche)

 

Les bienfaits du chapelet       
             
      « Le Rosaire récité avec la méditation des mystères :

1) nous élève insensiblement à la connaissance parfaite de Jésus-Christ.
2) purifie nos âmes du péché.
3) nous rend victorieux de tous nos ennemis.
4) nous rend la pratique des vertus facile.
5) nous embrase de l'amour de Jésus-Christ.
6) nous enrichit de grâces et de mérites.
7) nous fournit de quoi payer toutes nos dettes à Dieu et aux hommes
 et enfin nous fait obtenir de Dieu toutes sortes de grâces. »

(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans « Le Secret du Très saint Rosaire).

source : Les promesses et bienfaits du rosaire

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