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03/03/2015

Ayons le courage de nommer les attentats contre la vie

evangelium-300x200.jpg(24 janvier 2015 - LaNeuvaine.fr) En cette veille de la Marche pour la vie, recevons par l’intercession de saint Jean-Paul II le courage de nommer les attentats contre la vie. Prions pour que notre conscience et celle de nos compatriotes résistent à la subversion de nommer « droit » ce qui est un crime.    

« Le Seigneur dit à Caïn: « Qu’as-tu fait? Ecoute le sang de ton frère crier vers moi du sol! » (Gn 4, 10). La voix du sang versé par les hommes ne cesse pas de crier, de génération en génération, prenant des tonalités et des accents variés et toujours nouveaux.

La question du Seigneur « qu’as-tu fait? », à laquelle Caïn ne peut se dérober, est aussi adressée à l’homme contemporain, pour qu’il prenne conscience de l’étendue et de la gravité des attentats contre la vie dont l’histoire de l’humanité continue à être marquée; elle lui est adressée afin qu’il recherche les multiples causes qui provoquent ces attentats et qui les alimentent, et qu’il réfléchisse très sérieusement aux conséquences qui en découlent pour l’existence des personnes et des peuples.

Certaines menaces proviennent de la nature elle-même, mais elles sont aggravées par l’incurie coupable et par la négligence des hommes, qui pourraient bien souvent y porter remède; d’autres, au contraire, sont le fait de situations de violence, de haine, ou bien d’intérêts divergents, qui poussent des hommes à agresser d’autres hommes en se livrant à des homicides, à des guerres, à des massacres ou à des génocides.

Et comment ne pas évoquer la violence faite à la vie de millions d’êtres humains, spécialement d’enfants, victimes de la misère, de la malnutrition et de la famine, à cause d’une distribution injuste des richesses entre les peuples et entre les classes sociales? ou, avant même qu’elle ne se manifeste dans les guerres, la violence inhérente au commerce scandaleux des armes qui favorise l’escalade de tant de conflits armés ensanglantant le monde? ou encore la propagation de germes de mort qui s’opère par la dégradation inconsidérée des équilibres écologiques, par la diffusion criminelle de la drogue ou par l’encouragement donné à des types de comportements sexuels qui, outre le fait qu’ils sont moralement inacceptables, laissent présager de graves dangers pour la vie? Il est impossible d’énumérer de manière exhaustive la longue série des menaces contre la vie humaine, tant sont nombreuses les formes, déclarées ou insidieuses, qu’elles revêtent en notre temps.

Mais nous entendons concentrer spécialement notre attention sur un autre genre d’attentats, concernant la vie naissante et la vie à ses derniers instants, qui présentent des caractéristiques nouvelles par rapport au passé et qui soulèvent des problèmes d’une particulière gravité: par le fait qu’ils tendent à perdre, dans la conscience collective, leur caractère de « crime » et à prendre paradoxalement celui de « droit », au point que l’on prétend à une véritable et réelle reconnaissance légale de la part de l’État et, par suite, à leur mise en œuvre grâce à l’intervention gratuite des personnels de santé eux-mêmes. Ces attentats frappent la vie humaine dans des situations de très grande précarité, lorsqu’elle est privée de toute capacité de défense. Encore plus grave est le fait qu’ils sont, pour une large part, réalisés précisément à l’intérieur et par l’action de la famille qui, de par sa constitution, est au contraire appelée à être « sanctuaire de la vie ».

Comment a-t-on pu en arriver à une telle situation? Il faut prendre en considération de multiples facteurs. A l’arrière-plan, il y a une crise profonde de la culture qui engendre le scepticisme sur les fondements mêmes du savoir et de l’éthique, et qui rend toujours plus difficile la perception claire du sens de l’homme, de ses droits et de ses devoirs. A cela s’ajoutent les difficultés existentielles et relationnelles les plus diverses, accentuées par la réalité d’une société complexe dans laquelle les personnes, les couples et les familles restent souvent seuls face à leurs problèmes. Il existe même des situations critiques de pauvreté, d’angoisse ou d’exacerbation, dans lesquelles l’effort harassant pour survivre, la souffrance à la limite du supportable, les violences subies, spécialement celles qui atteignent les femmes, rendent exigeants, parfois jusqu’à l’héroïsme, les choix en faveur de la défense et de la promotion de la vie.

Tout cela explique, au moins en partie, que la valeur de la vie puisse connaître aujourd’hui une sorte d’« éclipse », bien que la conscience ne cesse pas de la présenter comme sacrée et intangible; on le constate par le fait même que l’on tend à couvrir certaines fautes contre la vie naissante ou à ses derniers instants par des expressions empruntées au vocabulaire de la santé, qui détournent le regard du fait qu’est en jeu le droit à l’existence d’une personne humaine concrète. »

Saint Jean-Paul II, Encyclique Evangelium vitae sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine (1995), §10-11 via laneuvaine.fr

02/03/2015

Le 18 mars 2015 à Louvain-la-Neuve : "Aimer en vérité : mission impossible ?"

L'Auberge des Bruyères, kot-à-projet de Louvain-la-Neuve, et la paroisse étudiante de ce même site universitaire, ont la chance d'accueillir l'abbé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles. Il donnera un témoignage franc et direct autour de l'amour, de la sexualité et de la vie affective. C'est l'occasion de redécouvrir ce message beau et fort de l'Eglise, au-delà des caricatures habituelles.

L'abbé Pierre-Hervé Grosjean a été ordonné prêtre en 2004 pour le Diocèse de Versailles. Curé de la paroisse de Saint Cyr l'Ecole, aumônier de lycée, il accompagne beaucoup de jeunes dans le cadre du scoutisme, des aumôneries, mais aussi des universités d'Eté ' Acteurs d'Avenir ' qu'il a fondées avec une équipe d'étudiants. Il anime avec les abbés Amar et Seguin un blog désormais bien repéré de la 'cathosphère' et même au delà : le Padreblog (http:/www.padreblog.fr/).

 

Où:
Auditoire Agora 11
Place Agora, 19
1348 Louvain-La-Neuve
Quand :
Mercredi 18 mars 2015 de 20:00 à 22h30
Public:
Tous publics
Internet:
http://www.aubergedesbruyeres.be

Source : Quefaire.be

France: l'Ordre des médecins s'oppose catégoriquement à la suppression de la clause de conscience relative à l'avortement

Après les sages-femmes et le Collège national des gynécologues obstétriciens français (Cf. Synthèse Gènéthique du 23 février 2015), c'est au tour du Conseil national de l'Ordre des médecins de s'opposer publiquement à  la suppression de la clause de conscience relative à l'IVG.

Dans un communiqué de presse du 26 février, on peut lire : "L’Ordre des médecins souhaite rappeler que le code de déontologie médicale et le code de santé publique prévoient une clause de conscience applicable à tous les médecins pour l’ensemble des actes médicaux. L’Ordre des médecins ne comprendrait pas qu’un droit fondamental de liberté de conscience soit refusé à un médecin alors qu’il fait partie des droits inaliénables de tout citoyen français".

"Supprimer l’article 18 serait un casus belli", assure au le Dr Jean-Marie Faroudja, président de la section Éthique et déontologie de l’Ordre des médecins. "On tient à cet article 18. C’est intangible. L’IVG n’est pas une situation pathologique a priori. Être enceinte n’est pas une maladie. L’IVG n’est donc pas un acte médical comme un autre. C’est une situation physiologique", déclare le Dr Faroudja.

Cette proposition de supprimer la clause de conscience vient de la Délégation aux droits de femmes de l'Assemblée nationale (Cf. Synthèse Gènéthique du 19 février 2015) dans le but d'améliorer l'accès à l'IVG. Pour le Dr Faroudja, la solution proposée pour y répondre n'est pas adéquate : " C’est un problème d’infrastructure, de manque de moyens, et d’organisation. Supprimer la clause de conscience n’y changerait rien", explique-t-il.

Note de Gènéthique

L'article 18 évoqué par le Dr Jean-Marie Faroudja correspond à l'article R. 4127-18 du Code de Santé Publique. Il stipule : "Un médecin ne peut pratiquer une interruption volontaire de grossesse que dans les cas et les conditions prévus par la loi ; il est toujours libre de s’y refuser et doit en informer l’intéressée dans les conditions et délais prévus par la loi."


Source: 

Le Quotidien du Médecin (Colin Garré) 27/02/2015 - Gènéthique 02/03/2015

 

Témoignage d'Alice: rendez-vous à la clinique pour l'avortement

"Je ne veux pas de cet enfant"

Lorsque mon gynéco m’annonce que je vais être maman pour la seconde fois, je ne peux m’empêcher de réagir violemment. Il n’est pas question qu’un nouveau-né vienne troubler mon existence. J’ai un job dans l’immobilier qui me passionne, une jolie maison, un mari, ma Clara que j’adore, et nous faisons des voyages aux quatre coins du monde plusieurs fois par an. L’idée de replonger dans les petits pots et les couche-culottes me révulse. Je veux garder ma liberté, nos week-ends en amoureux et les grasses matinées qui vont avec. (…)

Une fois le rendez-vous pris à la clinique, je demande une journée de congé à mon employeur, une femme d’une cinquantaine d’années à qui je ressens le besoin de dire la vérité. (…) Après avoir écouté mes aveux, elle referme la porte derrière elle, et demande à la secrétaire de ne lui passer aucun appel. Pendant trois heures, nous allons parler de mon IVG, de la vie, de nos maris, des enfants (elle en a cinq). Nos relations étaient jusque là professionnelles, nous parlions éventuellement de nos vacances, de nos virées shopping, rien de plus. Là, je me laisse aller à plus de confidences sur ce que je pense être un manque d’instinct maternel. (…)

 » Mon petit dernier a pointé son nez l’année de mes 40 ans. Alors vous, à 36 ans, il n’y a vraiment pas de quoi vous inquiéter « , conclut mon interlocutrice, tout en me rassurant sur mon avenir professionnel et en me proposant de prendre mon mercredi pour m’occuper des enfants. A ses yeux, la boucle est bouclée, je garde le bébé. Cette intrusion dans mon intimité est tempérée, je dois l’admettre, par beaucoup de chaleur, d’ouverture d’esprit et de compréhension. Cette conversation m’a-t-elle bouleversée ? Certainement plus que l’entretien psychologique obligatoire avant une IVG. Il aura duré à peine cinq minutes juste le temps de remplir un questionnaire.

La veille de l’avortement, impossible de trouver le sommeil, je ne pense qu’à ça. Inconsciemment, quelque chose me gêne, le doute s’installe légèrement. Est-ce de voir mon mari malheureux depuis que je lui ai annoncé que je ne mènerai pas cette grossesse à terme ? (…).

A 8h30, je me rends à la clinique. L’atmosphère est glaciale. Une infirmière aimable comme une porte de prison me dirige vers une chambre où deux femmes attendent leur tour. La panique me gagne, des frissons me parcourent le corps. On me demande de me déshabiller, de mettre une blouse, et de donner mon échographie.  » Je ne l’ai pas sur moi, elle est à la maison.  » Comment ai-je pu faire cet oubli ?  » Allez la chercher, le médecin en a absolument besoin « , lâche l’infirmière. Par chance, j’habite juste en face de la clinique. En traversant la rue, je revois le visage de mon mari ; je pense à ma petite fille, qui ne se doute de rien. Maintenant, j’ai beau me creuser la tête pour trouver une vraie bonne raison de ne pas garder ce bébé, rien ne me vient à l’esprit. (…)

Sitôt le pas de notre maison franchie, je fonds en larmes et me rue sur le téléphone pour appeler Patrick :  » J’ai changé d’avis, je le garde.  » Je sens sa joie, je vois son sourire :  » Chérie, c’est le plus beau cadeau que tu puisses me faire. En quittant la maison ce matin, je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. J’ai tellement espéré que tu changes d’avis !  » Le lendemain, au bureau, ma chef se dirige vers moi.  » Alors ? » Je souris.  » J’ai fait demi-tour.  » Elle, triomphante :  » J’en étais sûre. « 

Aujourd’hui, le petit Jean a quatre mois. C’est, bien sûr, le plus beau bébé du monde et je suis la maman la plus heureuse. Je n’ai absolument aucun regret. (…) Et, une aventure en entraînant une autre, nous envisageons de nous installer en Amérique du Sud. »

Alice

Elle - 14-12-2012 (Source: J'ai changé d'avis, je le garde)

 

01/03/2015

Avortement médicamenteux: il n'est pas trop tard pour changer d'avis !

IVG médicamenteuse: la première prise de médicament n'est pas irréversible

Si vous avez pris la première dose de mifepristone (aussi connue sous le nom de RU 486 ou pilule abortive), si vous regrettez cette décision et souhaitez neutraliser les effets de la pilule abortive, il n'est pas trop tard.

Il existe une méthode de neutralisation des effets de la pilule abortive, mais le temps y est un facteur essentiel. Appelez tout de suite un centre de neutralisation de l'avortement médicamenteux ou un gynécologue de confiance qui accepte de vous aider à garder votre enfant, afin que vous puissiez être écoutée et aidée.

Une grossesse imprévue peut effrayer et beaucoup de femmes prennent des décisions dans des conditions de stress et d'angoisse. Et après y avoir réfléchi un certain temps, beaucoup d'entre elles aimeraient changer d'avis, et elles pensent que c'est impossible.

Mais c'est possible. Il n'est peut-être pas trop tard. Appelez maintenant un centre d'aide à la grossesse ou un gynécologue de confiance pour connaître les étapes à suivre afin d'inverser le processus.

Texte traduit à partir du site nord-américain d'information sur la neutralisation des effets de la pilule abortive:

> Abortion Pill Reversal (écoute téléphonique 24h/24, 7j/7)

Contacts d'urgence en France:

> Liste des initiatives proposant de l'aide aux femmes vivant une grossesse en situation de détresse

Contacts d'urgence en Belgique:

> Centre familial Saint-Josse

> ASBL Le Souffle de Vie

 

Lire aussi:

> Comment fonctionne la pilule abortive RU 486 (texte en anglais)

 

Plus d'informations sur le même sujet:

> Reversing the abortion pill RU-486

> Have you taken the abortion pill and now change your mind ?

> Emergency abortion pill reversal kit

 

Liste d'associations qui aident les femmes vivant une grossesse en situation de détresse en France et en Belgique

Accompagner les femmes enceintes en situation de détresse à mener à terme une grossesse imprévue, aider celles qui ont eu recours à un avortement à se reconstruire… beaucoup d'associations offrent leurs services… et recrutent !

Les maisons d’accueil

Ces maisons hébergent, dans une ambiance familiale et pour des durées variables, les femmes enceintes isolées et leur nouveau-né. Des équipes de professionnels (psychologues, auxiliaires puéricultrices, éducateurs…) et de bénévoles leur apportent une aide morale, médicale et matérielle. Les jeunes femmes sont également préparées à reprendre une vie autonome après la naissance de leur enfant.

  •  Le Centre maternel Accueil Samarie accueille à Coulommiers (77) douze jeunes femmes de 14 à 21 ans, enceintes de 3 mois minimum, et jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Tél. : 0164658930.
  • Fondées par le Pr Jérôme Lejeune, les maisons de Tom Pouce sont trois centres d’hébergement d’urgence (deux adresses confidentielles en Seine-et-Marne et une dans la Sarthe) destinés aux femmes enceintes dès les premiers mois de leur grossesse jusqu’à l’accouchement. Tél. : 0164066622 et 0243826437.
  • La Maison de Marthe et Marie est un système de colocation (à Lyon, Paris et bientôt Nantes). Dans des appartements de 6 à 10 chambres cohabitent femmes enceintes (du début de la grossesse jusqu’au 9e mois de l’enfant) et volontaires en mission. Pour être volontaire : être une femme de 25 à 35 ans et s’engager pour une durée d’un an (www.martheetmarie.fr).
  • À Ligueil, au sud de Tours, Magnificat Accueillir la Vie reçoit 7 à 8 mamans dans une maison familiale, qui repartent lorsqu’elles ont trouvé une situation stable. Tél. : 0247596307
  • À Neuilly-sur-Seine (92), le foyer El Paso tenu par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul dispose de dix chambres pour les futures mamans jusqu’à leur accouchement. Tél. : 0147479760.
  • Le Bercail, à Chartres (28), reçoit huit mamans, enceintes ou accompagnées de leur enfant pour une durée d’un mois renouvelable. Tél. : 0630829016.
  • La Tilma, à Vannes (56), est une grande maison divisée en 6 studios. Les femmes y sont accueillies du début de leur grossesse jusqu’au 6e mois du bébé. Tél. : 0777262823.
  • La Maison de Louise à Lyon (69) propose 3 chambres des femmes enceintes majeures, jusqu’au 3e mois de l’enfant. Tél. : 0679644573.
  • La maison « Étoile d’Espérance » à Ouzous (65) accueille 5 femmes majeures du début de leur grossesse jusqu’au 3e mois de l’enfant. Tél. : 06 88 27 91 61.
  • Ouverte à la demande de l’évêque du diocèse, la maison Bethléem à Toulon offre 9 places en studios indépendants pour futures mères majeures et autonomes financièrement. Accueil pour une durée de 6 à 12 mois. Tél. : 04 94 24 97 10.
  • La résidence Cécile et Marie-Anne à Poitiers accueille 5 femmes majeures, enceintes ou avec un enfant de moins de 3 ans, pour une durée de 6 mois renouvelables 2 fois. Tél. : 05 49 88 44 20.

Les réseaux d’écoute téléphonique

Animés par des conseillers bénévoles parmi lesquels des psychologues, des médecins ou des juristes, ces services d’écoute et de soutien téléphoniques sont généralement gratuits et garantissent l’anonymat des appelants. Certains offrent en outre une aide matérielle d’urgence pour préparer la naissance du bébé.

  • SOS futures mères – Laissez les vivre : numéro vert 0 800 868 838, 24h/24, 7j/7.
  • Mère de miséricorde : numéro vert 0 800 746 966 de 9h à 22h 7j/7.
  • Secours aux futures mères – les femmes et les enfants d’abord FEA : 01 43 41 55 65 du lundi au vendredi de 9h à 12h.
  • À Nancy, SOS futures mamans : 03 83 56 22 22, 7j/7, 24 h/24.
  • Écoute IVG : numéro vert 0 800 746 906, 7j/7 de 9 h à 23 h.
  • SOS bébé (Alliance Vita) : 01 42 47 08 67.

Guérir de la souffrance d’un avortement

Les femmes ayant eu recours à un avortement et désireuses de se reconstruire peuvent bénéficier d’entretiens individuels avec des bénévoles formés à l’accompagnement (Agapa : 01 40 45 06 36 et La Vie resplendit : 05 61 53 70 27). Elles peuvent également suivre une retraite spirituelle de 5 jours (Session Stabat) ou le temps d’un week-end avec La vigne de Rachel, sous l’égide de l’association Mère de miséricorde (0 800 746 966).

 

(Sources: diocese64/FamilleChrétienne)

En Belgique

> Centre Saint-Josse

> ASBL Le Souffle de Vie

 

Comment se manifeste envers nous l'amour de Dieu


Entretien avec l'abbé Vincent Baumann, de l'Institut du Bon Pasteur: "Comment l'amour de Dieu se manifeste-t-il envers nous ?"

> Lire la fiche de résumé de la vidéo

Une vidéoformation proposée par Notre Dame de chrétienté www.nd-chretiente.com

Benoît XVI : "L'amour n'a pas que le côté romantique, l'amour est comme une passion"

Jenaipaspeurdetrecatholique grand.JPGL'homme et la femme vont ensemble. Ils ont les qualités à développer pour faire apparaître et porter à maturité toute les dimensions de leur humanité. Nous savons bien que cette différence dans l'unité est source de tension et peut conduire à de rudes épreuves. Mais il en est ainsi dans toute amitié. Plus on est proche, plus on risque de se disputer.
L'amour est une exigence dont je ne sors pas indemne. En aimant, je ne puis simplement rester moi ; il me faut toujours à nouveau me perdre en devant arrondir les angles, ce qui ne va pas sans quelque blessure. Il fait partie de la grandeur et du pouvoir thérapeutique de l'amour qu'il me blesse pour faire apparaître mes possibilités plus grandes. C'est pourquoi il ne faut pas voir uniquement le côté romantique de l'amour, comme si le ciel descendait sur les deux lorsqu'ils se sont trouvés et que, à partir de là, tout ne pourrait que bien se passer.
L'amour est à considérer comme une passion. Ce n'est que si on est prêt à le vivre comme passion et à s'accepter en permanence l'un l'autre qu'un partenariat de toute une vie peut mûrir. Au contraire, si aux moments critiques on se dit qu'il faut éviter cela et qu'on se sépare, on s'interdit la vraie chance que constitue la complémentarité de l'homme et de la femme et donc la réalité de l'amour.

(Extrait de Voici quel est notre Dieu, Plon-Mame, 2000. p.58-59 (en ligne avec autre extrait ici))

28/02/2015

Le conseil de Benoît XVI : suivez la joie de votre coeur

bXVI-300x230[1].jpg« L’une des règles fondamentales pour le discernement des esprits pourrait donc être celle-ci : là où la joie fait défaut, là où l’humour meurt, il n’y a pas non plus l’Esprit Saint, l’Esprit de Jésus-Christ. Et inversement: la joie est un signe de la grâce. Celui qui est profondément serein, celui qui a souffert sans pour autant perdre la joie, celui-là n’est pas loin du Dieu de l’Évangile, de l’Esprit de Dieu, qui est l’Esprit de la joie éternelle » (Le Dieu de Jésus-Christ, Communio-Fayard, rééd. 2005).

« Ma vie a toujours été traversée par cette conviction : c’est le christianisme qui donne la joie et fait grandir » (Lumière du monde).

La joie dont il est question n'est pas une chose futile, le sentiment d'un instant, mais un bonheur profond que l'on ressent quand nous nous réalisons entièrement. Le christianisme nous y aide en nous invitant à faire des choix à taille humaine : parfois au prix de renoncements mais toujours pour la plus grande gloire de Dieu à travers l'homme.

Pourquoi parler de notre réalisation propre ? Parce que Dieu nous a voulu d'une certaine façon. Suivre la volonté de Dieu est donc faire ce pourquoi nous sommes faits, c'est mettre notre intelligence, notre amour et nos talents au service de sa plus grande gloire. Faire ceci nous donne une joie réelle et profonde.

20:31 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

Les douze fruits de l'Esprit Saint

Nous pouvons classer les douze fruits de l’Esprit en trois groupes :

250px-Rom,_Vatikan,_Basilika_St._Peter,_Die_Taube_des_Heiligen_Geistes_%28Cathedra_Petri,_Bernini%29.jpgLes fruits qui concernent l’âme dans ses relations avec Dieu :
    la charité,
    la joie,
    la paix,
    la patience,

Les fruits qui concernent l’âme dans ses relations avec le prochain :
    la bénignité,
    la bonté,
    la longanimité,
    la mansuétude,
    la foi,

Les fruits qui concernent l’âme dans ses relations avec son propre corps :
    la modestie,
    la continence,
    la chasteté.

Les douze fruits du Saint-Esprit sont inséparables : il s’agit d’être mû par l’Esprit Saint, et l’Esprit Saint est une personne vivante !

Source : Serviteurs de Marie

Aux sept dons du Saint-Esprit, on joint ses douze fruits, dont parle saint Jean dans son Apocalypse (IV, 6), où il nous montre le Saint-Esprit sous la figure d'une eau claire et transparente comme le cristal, qui prend sa source au trône de Dieu et de l'agneau, arrose la Jérusalem céleste, c'est-à-dire l'âme fidèle, féconde l'arbre de vie qui est la grâce sanctifiante, et lui fait porter tous les mois de nouveaux fruits (Apoc. XXII, 2).

Ces fruits, effets particuliers de la charité divine, sont autant de perfections habituelles et permanentes, qui règlent les mouvements de l'âme, et les maintiennent dans l'ordre ; qui élèvent, perfectionnent, facilitent et couronnent les vertus dont ils portent le nom et qu'ils présupposent. Ainsi, en même temps qu'il nous accorde ses dons pour enrichir notre pauvreté, le Saint-Esprit, qui est une source inépuisable de trésors, nous présente aussi des fruits exquis et délicieux pour nourrir nos âmes. Saint Paul en fait l'énumération dans une de ses épîtres (Galates V, 22-23), et les réduit à douze qui sont :

1°) La charité : elle est la racine, l'origine, la sanctification de tous les autres fruits ; elle les renferme tous, et est renfermée dans chacun d'eux. Elle est le principe de toutes les vertus, car elle leur donne la vie et le mouvement pour la vie éternelle ; elle en est la fin, car les actions de toutes les vertus ne tendent qu'à nous unir à Dieu par la charité. Elle est la perfection de notre âme, car elle nous unit à Dieu qui est notre fin dernière ; elle nous rend membres vivants de Jésus-Christ, et nous attache aux autres membres de l'Église, c'est-à-dire à notre prochain. C'est le Saint-Esprit, qui répand la charité dans nos cœurs (Romains V, 5) ; demandons-lui avec instance ce fruit précieux ; nourrissons-en notre âme, et nous ressentirons sa douceur et ses délices.

2°) La joie [en Dieu] : elle est une disposition de l'âme, par laquelle nous nous réjouissons de toutes les perfections de Dieu et de tous les biens que nous savons avoir été donnés à notre prochain et à nous pour la gloire de Dieu. La joie des mondains, qui vient des prospérités passagères de cette vie, n'est qu'une fausse joie, parce qu'elle est mêlée de remords et de tribulations. Dieu seul, dit saint Augustin, doit faire toute notre joie. Voilà pourquoi Saint Paul nous exhorte à nous réjouir toujours dans le Seigneur (Phil. IV, 4). Cette joie spirituelle provient d'une conscience pure, et elle est pour l'âme une espèce de paradis anticipé.


3°) La paix [du Seigneur] : elle est la tranquillité de l'âme, le lien de l'amour, l'union de la charité. Elle nous rend paisibles nous-mêmes, par l'empire qu'elle nous donne sur les passions qui troublent notre âme ; elle nous unit d'affection avec Dieu, en nous rendant soumis à tous les décrets de sa providence ; elle nous unit de sentiment avec le prochain, en nous faisant éviter tout ce qui pourrait taire de la peine à nos frères. La paix du Seigneur est un bien, qui surpasse tout sentiment. Que celui qui l'a reçue la conserve; que celui qui l'a perdue, la recherche. Celui-là ne pourra parvenir à l'héritage de Dieu, qui ne se sera pas appliqué à posséder le bien de la paix.

4°) La patience : c'est une vertu qui nous fait supporter avec résignation et courage tous les maux de cette vie, quelque grands et longs qu'ils soient. Elle a deux grands motifs qui l'animent : le premier est une espérance ferme et inébranlable d'en être récompensé dans le ciel ; le second, qui est le plus parfait, est celui de l'amour de Dieu. Car cette vertu, ainsi que les autres que nous expliquons ici, est inséparable de la charité, dont Saint Paul nous dit qu'elle supporte tout (I Cor. XIII, 7). Ce fruit de l'Esprit-Saint semble ordinairement amer ; mais l'âme, qui sait s'en nourrir, y trouve une véritable douceur. Les apôtres, qui le reçurent si abondamment au jour de la Pentecôte, souffrirent ensuite, non seulement sans se plaindre, mais encore avec une sainte joie, les prisons, les chaînes et les plus cruelles tortures de leurs tyrans.

5°) La bienveillance : c'est une bonne disposition de l'âme, qui nous porte à faire du bien à nos semblables, nous rend sensibles à leurs peines et à leurs embarras, et nous engage à chercher les moyens de les en tirer. Elle est une suite de la charité, dont Saint Paul a dit qu'elle est bienveillante (I Cor. XIII, 4). Cette vertu, appelée encore humanité, obligeance, a paru avec éclat dans notre adorable Sauveur, dont il est écrit qu'il a passé en faisant le bien (Actes X, 38). Travaillons à l'acquérir ou à la perfectionner au dedans de nous, et pratiquons-en les œuvres, qui sont de rendre service à nos frères, de compatir à leurs afflictions, comme si c'étaient nos propres disgrâces, de les secourir avec promptitude, autant qu'il est en notre pouvoir et sans écouter nos répugnances et notre délicatesse.

6°) La bonté : c'est une qualité de l'âme, qui nous porte à faire toujours ce qui est bien. Elle nous rend attentifs et exacts à tous nos devoirs, fervents et dévots envers Dieu, tendres, affables, sincères, charitables à l'égard du prochain. Elle est opposée à la malice, et elle a pour compagnes inséparables la complaisance, l'indulgence, l'aménité. Mais celui-là seul mérite le titre de bon, qui sait s'armer à propos de sévérité contre le vice ; autrement, la bonté n'est qu'une faiblesse de l'âme ou une paresse de la volonté. Celui qui possède cette bonté ne la conserve qu'autant qu'il travaille à devenir meilleur.

53149ab8.jpg7°) La longanimité : c'est une vertu qui nous fait supporter longtemps et sans nous plaindre les peines du corps et les sécheresses de l'âme, et attendre avec une foi vive et une confiance parfaite le secours du Ciel. Cette vertu est une partie de la patience ; mais elle en diffère en ce que, si la patience supporte les maux, la longanimité fait quelque chose de bien plus difficile, car elle supporte les maux pendant un long temps, et attend toujours la consolation, même quand elle est différée pendant des jours, des mois et des années. Le Seigneur nous exhorte à cette vertu, quand il dit par le roi-prophète : « Attendez le Seigneur, et, en attendant, agissez avec courage et que votre cœur prenne de nouvelles forces » (Ps. XXVI, 20). Saint-Laurent Justinien fait le plus bel éloge de cette vertu ; il l'appelle la source de la grâce, la demeure de la dévotion, le miroir de la foi, la preuve de la sainteté, l'ornement de la vérité catholique, le fléau des vices, la lance spirituelle, qui brise les armes de nos ennemis.

8°) La mansuétude : c'est une vertu par laquelle nous réprimons la colère, que nous éprouvons contre ceux qui nous outragent. Elle fait qu'au lieu de répondre injure pour injure à ceux qui nous attaquent, nous ne perdons pas même la sérénité de notre visage, ni la tranquillité de notre cœur, ni la paix de notre âme. Mon fils, dit l'Esprit-Saint, faites vos actions dans la mansuétude, et vous vous attirerez l'estime et l'affection des hommes (Eccles. III, 19).

9°) La bonne foi : elle consiste en une fidélité candide, sans défiance, sans subterfuge, sans artifice, à tout engagement contracté. Cette vertu est la base des relations sociales.

10°) La modestie : elle est une vertu aimable et rare, qui semble craindre d'être remarquée, et qui fait le plus digne ornement du mérite réel. Elle compose l'extérieur de l'homme, et règle ses mouvements avec bienséance et honnêteté, eu égard aux personnes, aux affaires, aux temps, aux lieux et autres circonstances. Elle contribue singulièrement à la pureté de l'âme et aux progrès dans la vertu ; et elle est d'un grand poids pour procurer l'édification du prochain. Car, ainsi que l'a dit le Sage, « on connaît l'homme sensé à l'air de son visage : ses vêtements, son ris, son allure, rendent témoignage de ce qu'il est » (Eccles. XIX, 26-27). La présence de Dieu est l'âme et le motif de cette vertu, selon cette parole de l'Apôtre : « Que votre modestie soit connue de tous les hommes, car le Seigneur est proche » (Philip. IV, 5).

11°) La continence : c'est une vertu austère, qui nous fait résister à l'attrait des passions et à tous les désirs charnels. On l'appelle ainsi, parce que l'homme étant porté par la corruption de sa nature à l'appétit des plaisirs sensuels, il faut qu'il se contienne pour vaincre les tentations.

12°) La chasteté : cette vertu provient de la précédente, et en est la perfection. Elle préserve le corps et l'âme de toute souillure, et s'effraie de la moindre pensée contraire à la pureté. Par elle le corps s'approche de la nature angélique et devient un vrai temple du Saint-Esprit, qui est l'auteur et le principe de cette vertu, comme il en est le rémunérateur. Dieu, qui est la pureté même, se plaît parmi les âmes chastes, tandis que les âmes impures sont en abomination devant ses yeux. Prions le divin Jésus, le fruit béni de la virginité, d'éloigner de notre cœur tout désir, toute pensée et toute imagination déshonnête, de revêtir notre âme de la belle robe de la chasteté, d'ennoblir nos corps de cette florissante vertu, afin que nous demeurions toujours unis avec lui, comme des membres à leur chef.

Source : les 12 fruits de l'Esprit-Saint

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