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03/12/2014

En Allemagne, n'ont accès aux sacrements que ceux qui paient la taxe - Le Saint Siège s'y oppose, mais rien n'a changé

La taxe est une sorte de condition «sine qua non» pour l'accès aux sacrements. Cette décision a été contestée par le Saint-Siège à l'époque de Jean Paul II et de Benoît XVI.

 

L'Eglise allemande est une véritable puissance économique: la seule Caritas allemande emploie 500 mille personnes à temps plein, alors que le groupe Volkswagen en emploie 389 mille.
Tout cela grâce à la Kirchensteuer, l'impôt ecclésiastique qui en en 2012 a transmis de l'Etat à l'Eglise 5,9 milliards d'euros. Un chiffre six fois plus élevé que le huit pour mille de l'Eglise italienne qui a aussi deux fois plus de fidèles que celle teutonique.

Où est le problème?
Alors qu'en Italie, vous décidez librement de donner ou pas le huit pour mille, en Allemagne, c'est un véritable taxe imposée par l'État à ceux qui, pour l'état civil, sont catholiques.
Elle est donc obligatoire. On ne peut y échapper qu'en sortant formellement de l'Église, avec une conséquence grave: un décret de la Conférence épiscopale allemande a établi que le rejet de la contribution implique, pour les fidèles, la perte de l'appartenance à l'Eglise.
La taxe est une sorte de condition «sine qua non» pour l'accès aux sacrements. Cette décision a été contestée par le Saint-Siège à l'époque de Jean Paul II et de Benoît XVI.

(Antonio Socci - Libero, 23 novembre 2014)

 

Bien qu'elle s'autoproclame "Église des pauvres", l’Église allemande est une véritable puissance économique car elle bénéficie de colossales entrées de l’État, dues à la Kirchensteuer, la taxe ecclésiastique qui, en 2012, a canalisé en ses caisses 5,9 milliards d'euros. Pour être clair, c'est un chiffre huit fois supérieur au 8 pour 1000 de l’Église italienne, bien que l’Église allemande ne comprenne que 24,3 millions de catholiques (moins que la moitié des catholiques en Italie).
Le mécanisme aussi est différent. En Allemagne - en dépit de la séparation entre Église et État, tant encensée par les progressistes - il s'agit d'une véritable taxe imposée à ceux qui sont enregistrés à l'état civil comme catholiques (ce qui arrive aussi aux protestants au profit de l’Église évangélique).
La justice et le respect de la liberté voudraient qu'elle soit une taxe à laquelle on se soumet librement. Au contraire, elle est devenue pratiquement une sorte de "super-sacrement", supérieur au baptême, car la taxe et l'appartenance à l’Église coïncident et vous ne pouvez vous soustraire à la taxe que si vous sortez de l’Église, avec la très grave conséquence d'être considérés apostats et d'être exclus des sacrements (y compris les obsèques à l’Église).
Un décret de la Conférence épiscopale allemande a établi que le refus de la contribution implique, pour le fidèle, la cessation de son appartenance à l’Église".
Une telle position inouïe est contestée par le Saint Siège et déconcerte particulièrement car dans le même temps la majorité de l'épiscopat allemand fait pression pour une Église "miséricordieuse" et "proche du monde", avec la demande de communion aux divorcés remariés, le dépassement du célibat sacerdotal, l'assouplissement des "liens" en matière d'éthique sexuelle, etc.".

Le philosophe Robert Spaemann, ami de Joseph Ratzinger, a observé qu'en Allemagne, "des hommes niant la résurrection de Jésus restent professeurs de théologie catholique et peuvent prêcher en tant que catholiques. Par contre les fidèles qui ne veulent pas payer la taxe du culte sont chassés de l’Église. Il y a quelque chose qui ne va pas."

(Antonio Socci - 21 novembre 2014)

 

Saint François Xavier par Paul Claudel

(poème dédié par P. Claudel, NdEspN) A Francis Jammes pour sa fête.Saint_Fran%C3%A7ois_Xavier_Versailles_1753_Joseph_Vien_Versailles_MV9044.jpg

Après Alexandre le Grand et ce Bacchus dont parle la poésie,
Voici François, le troisième, qui se met en route 
vers l'Asie, 
Sans phalange et sans éléphants, sans armes et 
sans armées, 
Et non plus roi dans le grand bond des chiens 
de guerre, et radieux, et couronné, 
Le plus haut parmi la haute paille de fer et le 
raisin d'Europe entre les doigts, 
Mais tout seul, et petit, et noir, et sale, et 
tenant fort la Croix ! 
Il s'est fait un grand silence sur la mer et le 
bateau vogue vers Satan. 
Déjà de ce seuil maudit il sort un souffle 
étouffant. 
Voici l'Enfer de toutes parts et ses peuples qui 
marchent sans bruit, 
Le Paradis de désespoir qui sent bon, et qui 
hurle et qui tape dans la nuit ! 
D'un côté l'Inde, et le Japon là-bas, et la Chine, 
et les grandes Iles putrides, 
L'Inde tendue vers en bas, fumante de bûchers 
et de pyramides, 
Dans le cri des animaux fossoyeurs et l'odeur 
de vache et de viande humaine, 
(Noire damnée dans ton bourreau convulsive 
fondue d'une soudure obscène, 
O secret de la torture et profondeur du blas- 
phème !) 
D'un côté les millions de l'Asie, l'hoirie du 
Prince de ce Monde, 
(Et le trois fois infâme Bouddha tout blanc 
sous la terre allongé comme un Ver immonde !) 
D'un côté l'Asie jusqu'au ciel et profonde 
jusqu'à l'Enfer ! 
(Il vient un souffle, il passe une risée sur la 
mer) — 
De l'autre ce bateau sur la mer un point noir ! 
et sur le pont 
Sans une pensée pour le port, sans un regard 
pour l'horizon, 
Un prêtre en gros bas troués à genoux devant 
le mât, 
Lisant l'Office du jour et la lettre de Loyola. 
Maintenant depuis Goa jusqu'à la Chine et 
depuis l'Ethiopie jusqu'au Japon, 
Il a ouvert la tranchée partout et tracé la 
circonvallation. 
Le diable n'est pas si large que Dieu, l'Enfer 
n'est pas si vaste que l'Amour, 
Et Jéricho après tout n'est pas si grande que 
l'on n'en fasse le tour. 
Il a reconnu tous les postes et levé l'enseigne 
obsidionale; 
Son corps pour l'éternité insulte à la porte 
principale. 
Il barre toutes les issues, il presse à toutes les 
entrées de Sodome ; 
L'immense Asie tout entière est cernée par ce 
petit homme. 
Plus pénétrant que la trompette et plus supé- 
rieur que le tonnerre, 
Il a cité la foule enfermée et proclamé la 
lumière. 
Voici la mort de la mort et l'arme au cœur de 
la Géhenne, 
La morsure au cœur de l'inerte Enfer pour qu'il 
crève et pourrisse sur lui-même !

François, capitaine de Dieu, a fini ses cara-
vanes ; 
Il n'a plus de souliers à ses pieds et sa chair est 
plus usée que sa soutane. 

Il a fait ce qu'on lui avait dit de faire, non 
point tout, mais ce qu'il a pu : 

Qu'on le couche sur la terre, car il n'en peut 
plus. 

Et c'est vrai que c'est la Chine qui est là, et 
c'est vrai qu'il n'est pas dedans : 

Mais puisqu'il ne peut pas y entrer, il meurt 
devant. 

II s'étend, pose à côté de lui son bréviaire, 

Dit : Jésus ! pardonne à ses ennemis, fait sa 
prière, 

Et tranquille comme un soldat, les pieds joints 
et le corps droit, 

Ferme austèrement les yeux et se couvre du 
signe de la Croix. 

Source: Claudel, P. Ecoute ma Fille. s.l, Gallimard. 1934. 119-122.

21/11/2014

Le pape François : Faites fructifier les talents pour les autres !

3453886_3_dd61_le-pape-francois-aux-journees-mondiales-de-la_5a1c37c791c77f8478b02de576294c6d-420x210.jpgChers frères et sœurs, bonjour.

 

L'Evangile de ce dimanche est la parabole des talents, tirée de saint Matthieu (25,14-30).

 

Elle raconte l'histoire d'un homme qui, avant de partir en voyage, convoque ses serviteurs et leur confie son patrimoine en talents, des pièces de monnaie anciennes de grande valeur. Ce maître confie cinq talents au premier serviteur deux au second, un au troisième. Pendant l'absence de leur maître, les trois serviteurs doivent faire fructifier ce patrimoine. Le premier et le second serviteur doublent chacun le capital de départ; le troisième, au contraire, par peur de tout perdre, enterre le talent reçu dans un trou. Au retour de leur maître, les deux premiers reçoivent louange et récompense, quant au troisième, qui ne restitue que l'argent reçu, reçoit des reproches et une punition.

 

La signification est claire. L'homme de la parabole représente Jésus, les serviteurs, c’est nous, et les talents, c’est le patrimoine que le Seigneur nous confie. Quel est ce patrimoine? Sa Parole, l'Eucharistie, la foi en notre Père céleste, son pardon ... en somme, beaucoup de choses, ses biens les plus précieux. Voilà le patrimoine qu'il nous confie. Non seulement à conserver, mais à accroître!

 

Alors que dans l'usage courant, le terme «talent» indique une qualité individuelle marquée - par exemple un talent pour la musique, le sport, etc -, dans la parabole les talents représentent les biens que le Seigneur nous confie afin que nous les fassions fructifier.

 

Le trou creusé dans le sol par le «serviteur méchant et paresseux » (v. 26) indique la peur du risque qui bloque la créativité et la fécondité de l’amour. Parce que la peur des risques de l'amour nous bloque. Jésus ne nous demande pas de conserver sa grâce dans un coffre-fort! Jésus ne demande pas cela, mais il veut que nous l’utilisions pour le bien des autres. Tous les biens que nous avons reçus, c’est pour les donner aux autres, et ainsi qu’ils croissent.

 

C’est comme s’il nous disait: «Voici ma miséricorde, ma tendresse, mon pardon: prends-les, et fais-en un large usage ». Et nous, qu'avons-nous fait? Qui avons-nous «contaminé» par notre foi? Combien de personnes avons-nous encouragé par notre espérance? Combien d'amour avons-nous partagé avec notre prochain? Ce sont des questions qui nous feront du bien. N’importe quel milieu, même le plus éloigné et inaccessible, peut devenir le lieu où faire fructifier les talents. Il y a des situations ou des lieux fermés à la présence et au témoignage chrétien. Le témoignage que Jésus nous demande n’est pas fermé, il est ouvert, il dépend de nous.

 

Cette parabole nous pousse à ne pas cacher notre foi et notre appartenance au Christ, à ne pas enterrer la parole de l'Évangile, mais à la faire circuler dans notre vie, dans les relations, dans les situations concrètes, comme une force qui interpelle, qui purifie, qui renouvelle. De même que le pardon que le Seigneur nous donne spécialement dans le sacrement de la réconciliation: ne le gardons pas enfermé en nous-mêmes, mais laissons-le déployer sa force, qu’il fasse tomber les murs que notre égoïsme a édifiés, qu’il nous fasse faire le premier pas dans les relations bloquées, reprendre le dialogue là où il n’y a plus de communication ... Et ainsi de suite. Faire en sorte que ces talents, ces cadeaux, ces dons que le Seigneur nous a donnés, soient pour les autres, croissent, portent du fruit, par notre témoignage.

 

Je crois que maintenant ce serait un beau geste si chacun de vous prenait l'Evangile, à la maison, l’évangile de saint Matthieu, chapitre 25, versets 14 à 30, Matthieu 25, 14-30, et si vous le lisiez et que vous le méditiez un peu: "Les talents, les richesses, tout ce que Dieu m'a donné de spirituel, de bonté, la Parole de Dieu, comment grandissent-ils chez les autres? Ou est-ce que je me contente de les garder dans un coffre-fort? ".

 

Et en outre, le Seigneur ne donne pas à tous les mêmes choses ni de la même manière: il nous connaît personnellement et il nous confie ce qui est juste pour nous; mais en tous, en tous, il y a quelque chose d’égal : la même, immense confiance. Dieu nous fait confiance, Dieu a de l’espérance en nous! Et elle est la même pour tous. Ne le décevons pas ! Ne nous laissons pas tromper par la peur, mais rendons confiance pour confiance ! La Vierge Marie incarne cette attitude de la façon la plus belle et la plus complète. Elle a reçu et accueilli le don le plus sublime, Jésus en personne, et à son tour elle l’a offert à l'humanité avec un cœur généreux. Demandons-lui de nous aider à être « des serviteurs bons et fidèles » pour  participer à «la joie de notre Seigneur ».

Zenit.org

> Messe du Trente-troisième dimanche du temps ordinaire

20/11/2014

J'ai crié devant le Tabernacle "Aide-moi" et une voix a résonné ...

J'ai toujours e403620_2992518458303_1422408758_3184293_742118975_n.jpgntendu parler du silence de Dieu. Lorsque vous l'appelez et qu'il ne répond pas, lorsque vous demandez et qu'il n'exauce pas. Il y a un vide dans nos vies et nous crions : « Où es-tu Seigneur ? Pourquoi ton silence ? » Voici dix ans déjà, mon fils nouveau-né a été hospitalisé. Les choses n'allaient pas bien. Dieu se taisait et ne répondait pas à mes prières. J'ai voulu Lui rendre visite, Le voir face à face, dans le tabernacle. Je suis allé au sanctuaire national du Cœur Immaculé de Marie. Je me souviens de ce moment, qui m'impressionne  encore.

Je me suis arrêté devant le tabernacle. J'étais seul avec Jésus. Et j'ai presque crié : « Aide-moi ! ». Un court silence, et j'ai entendu une voix, comme sortie du tabernacle, qui répétait : « Aide-moi ! ».

Pendant un instant, qui m'a paru  une éternité, je n'ai pas su comment réagir. C'est alors que  j'ai senti une main qui se posait sur mon épaule et j'ai entendu une voix qui répétait : « Aide-moi ! ».

Me retournant, j'ai vu devant moi un homme infirme qui me regardait avec un air de profonde détresse. « D'où sort-il ? », ai-je pensé. Tendant la main, il m'a dit : « Aide-moi, je suis incapable de travailler, je peux à peine marcher ». J'ai regardé Jésus dans le tabernacle et Lui ai dit : « Toi, tu connais toutes les ficelles ! ». J'ai  souri et ajouté sur un ton badin : « Rien à faire avec toi ! »

Je me suis senti heureux en comprenant ce qu'Il me demandait : être ses mains, ses pieds, sur cette terre ; consoler, aimer, être miséricordieux. Sa réponse était très simple : s'oublier un peu et penser davantage aux autres. Tout le reste, le nécessaire, nous sera donné par surcroît. J'ai aidé ce brave homme et je ne l'ai jamais plus revu. Cela a été une expérience inoubliable. Dieu a de très belles façons de répondre à nos prières. Ce qui se passe, c'est que parfois nous n'en avons pas conscience. Trop concentrés sur d'autres choses, nous n'y prêtons pas attention. J'ai connu beaucoup de personnes qui trouvent leurs réponses dans la Bible, d'autres dans les sages conseils d'un prêtre. Moi, je les trouve dans la Bible, les prêtres, le tabernacle, la prière et la confiance que Dieu ne m'abandonnera pas.

J'ai crié devant le tabernacle : « Aide-moi ! » et une voix a résonné...

19/11/2014

Sermon XCIV de Saint Augustin : Le talent enfoui (Matt. XXV, 24-30)

464px-Philippe_de_Champaigne_-_Saint_Augustine_-_LACMA_-_without_frame.jpgANALYSE. — Plusieurs évêques étaient réunis à Hippone. Tous refusèrent de prêcher devant saint Augustin. Le grand docteur s'en plaint d'une manière charmante, et il invite avec un aimable à-propos tous les chefs de famille à faire chez eux les évêques, plutôt que de laisser oisif le talent qu'ils ont reçu.

Ces Seigneurs, mes frères et collègues dans l'épiscopat, ont daigné nous honorer et nous réjouir de leur présence; mais je ne sais pourquoi ils refusent de m'aider dans mes fatigues. Je tiens à le dire à votre charité devant eux, afin que votre attention et votre désir intercèdent en quelque sorte en ma faveur, et qu'eux aussi consentent à prêcher quand je les en supplie. Qu'ils donnent de ce qu'ils ont reçu et qu'ils veuillent bien travailler plutôt que de s'excuser. Pour moi effectivement je suis épuisé et à peine capable de parler; je ne vous dirai donc que quelques mots et vous les recevrez avec plaisir. Nous avons d'ailleurs un mémoire des bienfaits que Dieu vient d'accorder par un saint martyr : tous ensemble nous écouterons ce mémoire avec plus de bonheur encore.

Que vais-je donc vous dire? L’Évangile vient de vous parler de la récompense des bons serviteurs et du châtiment des mauvais. Or tout le crime du serviteur réprouvé et condamné à d'affreux supplices, fut d'avoir refusé de donner. Il conserva intégralement ce qu'il avait reçu ; mais Dieu voulait qu'il le fit profiter; car Dieu est avare quand il s'agit de notre salut. Or si telle fût sa condamnation pour n'avoir pas donné, à quoi doivent s'attendre ceux qui dissipent?

Pour nous, vous le voyez, nous distribuons, nous donnons et vous recevez; nous cherchons votre intérêt; vivez donc sagement, car c'est en cela que consiste le profit que nous cherchons en donnant. N'estimez pas toutefois que vous ne devez pas donner aussi. Sans doute, il ne vous appartient pas de donner, du haut de cette chaire, mais vous pouvez donner partout. On attaque le Christ ? Défendez-le. On murmure contre lui? Répondez. On le blasphème ? Reprenez et éloignez-vous de la compagnie de ces malheureux. C'est ainsi qu'en donnant vous pourrez gagner quelques-uns d'entre eux.

Remplacez-nous dans vos maisons. Le mot d'évêque signifie celui qui surveille, celui qui exerce une soigneuse surveillance. A chacun donc, à chaque chef de maison il appartient d'y faire l'évêque, de voir quelle est la foi des siens, d'examiner si quelques-uns d'entre eux ne tombent pas dans l'hérésie, si ce n'est ni l'épouse, ni le fils, ni la fille, ni même le serviteur, car il a été racheté à un bien haut prix.

La doctrine de l'Apôtre met le maître au dessus du serviteur et le serviteur au dessous du maître (1). Le Christ toutefois a donné la même rançon pour l'un et pour l'autre. Ne méprisez donc pas les derniers d'entre vous, veillez avec tout le soin possible au salut des' membres de votre famille. Ainsi vous donnerez, ainsi vous ne serez point de paresseux serviteurs et vous n'aurez pas à craindre cette horrible condamnation.
 
1. Ephés. VI, 6; Tite, II, 9.

 

Caron, M. (Ed). Saint Augustin, Sermons sur l'Écriture. Robert Lafont, Paris. 2014. p.844-845.

Egalement disponible sur le site internet de l'Abbaye Saint Benoît du Port-Valais

 

> Messe du jour - Dimanche 16 novembre 2014

17/11/2014

Crescendo: un court-métrage produit par Eduardo Verastegui

Le film met en scène une histoire réelle et a été tourné dans la langue des personnages d'origine, l'allemand.

WITH ENGLISH SUBTITLES

SUBTITULADA AL ESPAÑOL

Le court-métrage a déjà reçu 11 récompenses internationales

Accolade Competition 2012
Bahamas International Film Festival 2012
Bearfest - Big Bear Lake International Film Festival 2012
Dances With Films 2012
Heartland Film Festival 2011
Hollywood Film Festival 2012
Playhouse West Film Festival 2012
Rochester International Film Festival 2012
San Antonio Film Festival 2012
San Luis Obispo International Film Festival 2012
Urbanworld Film Festival 2013

15/11/2014

Un rap sur la miséricorde de Dieu - "Alive Again" [Fresh Sánchez & StelioN]

 

Alive Again [Revenu à la Vie] est le nouveau single des artistes catholiques Fresh Sánchez et StelioN, dont l'oeuvre conjointe verra le jour fin novembre. Ce premier titre sur le CD du même nom traite de l'expérience du pardon de Dieu à l'image de la parabole du fils prodigue (Lc 15, 11-32).

Source: Un rap sobre la misericordia de Dios

 

> Enlevons la poutre: allons nous confesser

 

Paroles: Alive Again

Me encuentro aquí en la Tierra caminando por la senda
escupo en estas lineas lo que a mi me representa
no son ideas son experiencias,
de un pobre hijo pródigo que cae y se lamenta.
Yo soy uno más, mira, yo soy como tú,
me he rebozao en el fango pero me salvó la Cruz.
Luces en las sombras de este valle que es el Mundo,
de lágrimas regado por pecados y sus frutos.
Astuto buscador de palabras de verdad,
valiente soñador de ser fiel hasta el final,
vivo, lucho, guerra espiritual,
sufro, siento, que esto no es el final.
He vivido de espaldas a Ti,
que eres la fuente que da la vida,
he dormido en brazos de la muerte en cada caída.
Si en el centro no estás Tú, todo se desmorona,
si en el centro no estás Tú, todo esto es una broma.
Paloma, que vuela sin cesar
al amparo de este aire que nos hace respirar,
suspiros tan profundos cual profunda es la caída,
que mina mi moral y hace mella en mis heridas.
 
 
Oh I know, I know I did it wrong,
I feel it in my soul,
now treat me like (like),
like I was (was),
I was just a slave but you,
you call me son, you put a ring in my finger
and I thank you, oh God
I was dead but I'm alive again.
I was dead but I'm
dead, dead, but
dead but I'm alive again.
 
 
Caer no es lo que importa, lo importante es levantarte,
caminar en la luz sabiendo quien va delante.
Duras son las piedras que nos hacen tropezar,
zarpamos de este océano en busca de eternidad,
Con manos doloridas y ensuciadas por luchar,
amar es lo que Tú nos dejaste en heredad,
sé que mis miserias me avergüenzan al seguirte,
pues no merezco nada y aun así Tú me elegiste.
Solo Tú me alientas,
solo Tú me guías,
solo Tú haces que aparezca en mi rostro alegría.
Ser testigo de tu gracia es el mejor ejemplo,
lo bueno que hay en mí, solo a Ti Dios te lo debo.
Cuenta cuantas veces no has podido levantarte,
sin su misericordia nadie aquí puede salvarse.
Vivo encadenado en las caídas día a día,
la oscuridad hoy cubre lo que ayer sí relucía.
Yo creo en tu bondad, pues así lo experimento,
en cada instante cada momento,
yo aquí te siento,
eres mi Padre, el Pan de mi sustento,
el Hijo que entregó su vida dándonos ejemplo.
 
 
Oh I know, I know I did it wrong,
I feel it in my soul,
now treat me like (like),
like I was (was),
I was just a slave but you,
you call me son, you put a ring in my finger
and I thank you, oh God
I was dead but I'm alive again.

 

14/11/2014

Vous qui défendez la famille, n'ayez pas peur ! C'est vous qui transmettez les paroles de la vie !



Jérome Lejeune :

Vous qui êtes pour la famille, on se moquera de vous ! On dira que vous êtes démodés, on dira que vous empêchez les progrès de la science, on lèvera contre vous l'étendard de la tyrannie expérimentale, on dira que vous essayez de baillonner la science par une morale dépassée !
Eh bien, je voudrais vous dire "N'ayez pas peur !"
C'est vous qui transmettez les paroles de la vie !

Eh bien, il nous reste la sagesse. Et la sagesse éternelle. Celle que les hommes n'ont pas inventée. Et cette sagesse se résume en une phrase, qui explique tout : ce que vous devez faire ou ne pas faire. Cette phrase, elle est toute simple, c'est notre Maître à tous qui nous l'a enseignée  : " Ce que vous avez fait aux plus petits d'entre les miens, c'est à Moi que vous l'avez fait !" (Mt 25, 40)


La fondation Jérôme Lejeune

12/11/2014

Ce 26 novembre à Bruxelles : conférence-débat sur les Mères-porteuses -GPA

A la suite des conférences sur le Gender (novembre 2013) et sur l'Euthanasie (juin 2014), le Figuier organise une nouvelle conférence à laquelle vous êtes chaleureusement invités :

Conférence-Débat Mère-porteuses - GPA : le point sur la situation en Belgique

Pour comprendre ce qu'est la Gestation Pour Autrui, ses conditions et ses conséquences, nous vous invitons chaleureusement le mercredi 26 Novembre 2014 à 20H15 à une soirée de réflexion et d'échange avec:

    Carine Brochier, Institut Européen de Bioéthique, Belgique
    Aude Mirkovic, Les Juristes pour l'Enfance, France
    Anne Schaub, Psychothérapeute spécialiste des enfants et des familles, Belgique
    Bobby Lopez, Professeur, California State University, USA

Entrée gratuite,inscription préalable par Email à gpa@lefiguier.info
Participation libre souhaitée à l'issue de la conférence

Où :    Espace Lumen
            34-36 Chaussée de Boondael
            1050 Ixelles

S'y rendre :    Parking souterrain Place Flagey
                        Bus : 38, 59, 60, 71
                        Tram : 81

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04/11/2014

L'industrie qui asservit les femmes