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04/05/2015

Le mois de mai - Le mois de la Sainte Vierge

mois de mai.jpg

Litanies de la Sainte Vierge

Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, écoutez-nous. (bis)
Jésus-Christ, exaucez-nous. (bis)
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.
Mère du Christ, priez pour nous.
Mère de la divine grâce, priez pour nous.
Mère de l’Eglise, priez pour nous.
Mère très pure, priez pour nous.
Mère très chaste, priez pour nous.
Mère toujours Vierge, priez pour nous.
Mère sans tache, priez pour nous.
Mère aimable, priez pour nous.
Mère admirable, priez pour nous.
Mère du bon conseil, priez pour nous.
Mère de Créateur, priez pour nous.

Mère du Sauveur, priez pour nous.
Vierge très prudente, priez pour nous.
Vierge vénérable, priez pour nous.
Vierge digne de louange, priez pour nous.
Vierge puissante, priez pour nous.
Vierge clémente, priez pour nous.
Vierge fidèle, priez pour nous.
Miroir de justice, priez pour nous.
Trône de la sagesse, priez pour nous.
Cause de notre joie, priez pour nous.
Vase spirituel, priez pour nous.
Vase d’honneur, priez pour nous.
Vase insigne de la dévotion, priez pour nous.
Rose mystique, priez pour nous.
Tour de David, priez pour nous.
Tour d’ivoire, priez pour nous.
Maison d’or, priez pour nous.
Arche d’alliance, priez pour nous.
Porte du ciel, priez pour nous.
Étoile du matin, priez pour nous.
Salut des infirmes, priez pour nous.
Refuge des pécheurs, priez pour nous.
Consolatrice des affligés, priez pour nous.
Secours des chrétiens, priez pour nous.
Reine des Anges, priez pour nous.
Reine des Patriarches, priez pour nous.
Reine des Prophètes, priez pour nous.
Reine des Apôtres, priez pour nous.
Reine des Martyrs, priez pour nous.
Reine des Confesseurs, priez pour nous.
Reine des Vierges, priez pour nous.
Reine de tous les Saints, priez pour nous.
Reine conçue sans le péché originel, priez pour nous.
Reine élevée aux Cieux, priez pour nous.
Reine du très Saint Rosaire, priez pour nous.
Reine de la paix, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

V. Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu.

R.Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Seigneur, daignez nous accorder, à nous vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps ;et par la glorieuse intercession de la bienheureuse Marie toujours vierge, délivrez-nous des tristesses de la vie présente,
et donnez-nous d’avoir part aux joies éternelles. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

01/05/2015

Quamquam Pluries - Lettre encyclique sur le patronage de Saint Joseph

Lettre encyclique de Notre Saint Père le Pape Léon XIII,
à tous les Patriarches, Primats, Archevêques, Evêques
et autres Ordinaires en paix et en communion avec le Siège Apostolique,
relativement au patronage de saint Joseph et de la très sainte Vierge,
qu'il convient d'invoquer à cause de la difficulté des temps.

 

Vénérables Frères,
Salut et Bénédiction apostolique.

Invitation à la prière

saint-joseph.jpgBien que plusieurs fois déjà, Nous ayons ordonné que des prières spéciales fussent faites dans le monde entier et que des intérêts catholiques fussent avec plus d'instances recommandés à Dieu, personne néanmoins ne s'étonnera de ce que Nous jugions opportun d'insister à nouveau sur cette même obligation dans le temps présent.
Aux époques difficiles, et particulièrement lorsque la licence de tout oser pour la ruine de la Religion chrétienne semble laissée à la puissance des ténèbres, l'Eglise a toujours eu la coutume d'implorer avec plus de ferveur et de persévérance Dieu, son auteur et son défenseur, en recourant aussi à l'intercession des saints, - et surtout à celle de l'auguste Vierge, Mère de Dieu, - dont le patronage lui apparaît devoir être le plus efficace. Tôt ou tard, ces pieuses supplications et la confiance mise dans la bonté divine produisent leurs fruits.
Or, Vénérables Frères, vous connaissez le caractère des temps où nous vivons : ils ne sont guère moins féconds en calamités pour la Religion chrétienne que ceux qui, dans le passé, furent les plus malheureux. Dans un grand nombre d'âmes, nous voyons s'éteindre la foi, principe de toutes les vertus chrétiennes ; la charité se refroidit ; la jeunesse grandit dans la dépravation des mœurs et des doctrines ; l’Église de Jésus-Christ est attaquée de toutes parts par la violence et par l'astuce ; une guerre acharnée est dirigée contre le souverain Pontificat ; les fondements mêmes de la Religion sont ébranlés avec une audace chaque jour croissante. A quel point on en est venu, en ces derniers temps, et quels nouveaux desseins on médite encore, cela est trop connu pour qu'il soit besoin de le dire.
Dans une situation si critique et si malheureuse, les remèdes humains étant tout à fait disproportionnés au mal, il ne reste qu'à solliciter la puissance divine afin d'en obtenir la guérison. C'est pourquoi Nous avons cru nécessaire de Nous adresser à la piété du peuple chrétien pour l'exciter à implorer avec plus de zèle et de constance le secours de Dieu tout-puissant. Aussi, à l'approche du mois d'octobre, que Nous avons précédemment prescrit de consacrer à la Vierge Marie sous le titre de Notre-Dame du Rosaire, Nous exhortons vivement les fidèles à accomplir les exercices de ce mois avec le plus de religion, de piété et d'assiduité possible.

La dévotion à la Vierge

Nous savons qu'un refuge nous a été préparé dans la bonté maternelle de la Vierge et Nous tenons pour absolument certain que Nous ne plaçons pas vainement Nos espérances en elle. Si tant de fois elle a manifesté son assistance dans les grandes épreuves subies par le monde chrétien, pourquoi douter qu'elle en renouvelle les témoignages de sa puissance et de sa faveur, lorsque d'humbles et constantes prières lui sont adressées ? Bien plus, Nous croyons que son intervention sera d'autant plus éclatante qu'elle aura voulu se laisser plus longtemps implorer.

La dévotion à saint Joseph

Mais Nous avons un autre dessein que, selon votre coutume, Vénérables Frères, vous seconderez de tout votre zèle, afin que Dieu se montre plus favorable à nos prières et que, les intercesseurs étant plus nombreux, il vienne plus vite et plus complètement au secours de son Eglise. Nous jugeons très utile que le peuple chrétien s'habitue à invoquer avec une vive piété et une grande confiance, en même temps que la Vierge, Mère de Dieu, son très chaste époux, le bienheureux Joseph. Par là, Nous avons la certitude de répondre aux vœux de la Sainte Vierge elle-même et de faire une chose qui lui sera agréable.
Assurément, au sujet de cette dévotion, dont Nous parlons publiquement aujourd'hui pour la première fois, Nous savons que non seulement le peuple y est incliné, mais qu'elle est déjà établie et en progrès.
Nous avons vu, en effet, le culte de saint Joseph, que, dans les siècles passés, les Pontifes romains s'étaient appliqués à développer peu à peu et à propager, croître et se répandre à notre époque, surtout après que Pie IX, Notre prédécesseur d'heureuse mémoire, eut proclamé, sur la demande d'un grand nombre d'Evêques, le très saint Patriarche « Patron de l'Eglise catholique ». Toutefois, comme il est d'une souveraine importance que la vénération envers saint Joseph s'enracine dans les mœurs et dans les institutions catholiques, Nous voulons imprimer à ces sentiments du peuple chrétien une impulsion nouvelle par Notre parole et par Notre autorité.

Les motifs qui font de Joseph le patron de l'Eglise

007_luca_giordano_theredlist.jpgPour quelles raisons spéciales saint Joseph a-t-il été nominativement déclaré Patron de l'Eglise ? Pour quels motifs, en retour, l'Eglise espère-t-elle beaucoup de sa protection et de son patronage ?
Les voici : saint Joseph a été l'époux de Marie et il a été réputé le père de Jésus-Christ.

De là, sa dignité, sa faveur, sa sainteté, sa gloire. Certes, la dignité de la Mère de Dieu est si élevée qu'elle ne peut être surpassée par aucune autre. Toutefois, Joseph ayant été uni à la bienheureuse Vierge par le lien du mariage, il n'est pas douteux qu'il n'ait approché plus que personne de la dignité suréminente au nom de laquelle la Mère de Dieu surpasse de si haut toutes les natures créées.

En effet, de tous les genres de société et d'union, le mariage est le plus intime, et il entraîne essentiellement la communauté de biens entre les deux conjoints. Aussi, en assignant Joseph pour époux à la Vierge, Dieu lui donna non seulement d'être le compagnon de sa vie, le témoin de sa virginité, le gardien de son honneur, mais encore, en vertu même du pacte conjugal, d'avoir part à sa sublime dignité.

De même, Joseph brille entre tous par la dignité la plus auguste, parce que, de par la volonté divine, il a été établi le gardien du Fils de Dieu et regardé par les hommes comme son père. D'où il résultait que le Verbe de Dieu était humblement soumis à Joseph, qu'il lui obéissait et qu'il lui rendait tous les devoirs que les enfants sont obligés de rendre à leurs parents.

De cette double dignité découlaient d'elles-mêmes les charges que la nature impose aux pères de famille ; ainsi, Joseph était le gardien, l'administrateur et le défenseur légitime et naturel de la maison divine dont il était le chef. Il exerça de fait ces charges et ces fonctions pendant tout le cours de sa vie mortelle. Il s'appliqua à protéger avec un souverain amour et une sollicitude quotidienne son épouse et le divin Enfant ; il gagna régulièrement par son travail ce qui était nécessaire à l'un et à l'autre pour la nourriture et le vêtement ; il préserva de la mort l'Enfant menacé par la jalousie d'un roi, en lui procurant un refuge ; dans les incommodités des voyages et les amertumes de l'exil, il fut constamment le compagnon, l'aide et le soutien de la Vierge et de Jésus.

Or, la sainte famille, que Joseph gouvernait avec un pouvoir en quelque sorte paternel, contenait en elle-même les prémices de l’Église naissante. De même que la Très Sainte Vierge est la mère de Jésus-Christ, elle est aussi la mère de tous les chrétiens qu'elle a enfantés sur la montagne du Calvaire, au milieu des suprêmes souffrances du Rédempteur crucifié ; Jésus-Christ est aussi comme le premier-né des Chrétiens, lesquels, par l'adoption et par la rédemption, sont ses frères.

Telles sont les raisons pour lesquelles le bienheureux Patriarche regarde comme lui étant particulièrement confiée la multitude des Chrétiens dont se compose l’Église, à savoir cette immense famille répandue par toute la terre, sur laquelle, en sa qualité d'époux de Marie et de père de Jésus-Christ, il possède une autorité quasi paternelle. Il est donc naturel et très digne du bienheureux Joseph que, de même qu'il subvenait autrefois à tous les besoins de la famille de Nazareth et l'entourait de sa très sainte protection, il couvre maintenant de son céleste patronage et défende l’Église de Jésus-Christ.

ob_2c4b50_saint-st-joseph-19-mars.gifCes considérations, Vénérables Frères, vous le comprenez facilement, se trouvent confirmées par le sentiment qu'ont admis un grand nombre de Pères de l'Eglise et auquel s'ajoute l'autorité de la sainte Liturgie elle-même, à savoir que le Joseph des temps anciens, fils du patriarche Jacob, fut la figure du nôtre et que, par sa gloire, il rendit un témoignage anticipé de la grandeur du futur gardien de la sainte famille.
En effet, outre que le même nom, avec le sens qu'il comporte, fut donné à l'un et à l'autre, vous connaissez très bien les ressemblances manifestes qui existent entre eux. -
- La première consiste en ce que le premier Joseph jouit de la faveur et de la particulière bienveillance de son maître et que, ayant été préposé par lui à l'administration de ses biens, la prospérité et l'abondance affluèrent, grâce à lui, dans la maison de ce maître.
- La seconde est encore plus importante : c'est que, par l'ordre du roi, il fut investi d'une grande puissance sur le royaume et que, dans un temps où la disette des récoltes et la cherté des vivres vinrent à se produire, il pourvut avec tant de sagesse aux besoins des Egyptiens et de leurs voisins que le roi donna l'ordre de l'appeler « sauveur du monde ».
Il est donc permis de reconnaître dans cet ancien patriarche la figure du nouveau.
De même que le premier fit réussir et prospérer les intérêts domestiques de son maître et rendit bientôt de merveilleux services à tout le royaume, le second, destiné à être le gardien de la Religion chrétienne, doit être regardé comme le protecteur et le défenseur de l'Eglise, qui est vraiment la maison du Seigneur et le royaume de Dieu sur la terre.

Saint Joseph, modèle de vertus

En outre, il y a des raisons pour que tous les fidèles, à quelque condition qu'ils appartiennent, se recommandent au crédit et se confient à la garde du bienheureux Joseph.

En lui,
- les pères de famille trouvent la plus belle personnification de la vigilance et de la sollicitude paternelle ;
- les époux, un parfait exemple d'amour, d'union des cœurs et de fidélité conjugale ;
- les vierges, tout à la fois le modèle et le protecteur de la pureté virginale.
- Ceux qui sont de noble naissance apprendront de Joseph à garder la dignité au sein même de l'infortune ; les riches comprendront, par ses leçons, quels sont les biens qui méritent le plus d'être désirés et acquis au prix de tous les efforts.
- Quant aux prolétaires, aux ouvriers, aux hommes de condition médiocre, c'est pour eux comme un droit spécial de recourir à Joseph et de se proposer son imitation. En effet, Joseph, de race royale, uni par le mariage à la plus grande et à la plus sainte des femmes, regardé comme le père du Fils de Dieu, a néanmoins passé sa vie dans le travail et a demandé à son labeur d'artisan tout ce qui était nécessaire à l'entretien de sa famille. Il est donc vrai que la condition des humbles n'a rien d'abject, et non seulement le travail de l'ouvrier n'a rien de déshonorant, mais, si la vertu vient s'y joindre, il peut être grandement ennobli. Content du peu qu'il possédait, Joseph supporta les difficultés inhérentes à sa médiocre fortune avec grandeur d'âme, à l'exemple de son Fils, lequel, après avoir accepté la condition d'esclave, lui qui était le Seigneur de toutes choses, embrassa volontairement l'extrême pauvreté et voulut manquer de tout.
Appuyés sur ces considérations, les pauvres et tous ceux qui vivent du travail de leurs mains doivent élever leurs cœurs et se pénétrer de sentiments équitables. S'ils ont le droit de chercher à sortir de la pauvreté et à s'établir dans une meilleure situation par des moyens légitimes, la raison et la justice leur défendent de renverser l'ordre établi par la providence de Dieu. Bien plus, l'emploi de la force et les tentatives séditieuses et violentes sont des moyens insensés ; ils aggravent la plupart du temps les maux pour la suppression desquels on a recours à eux. Que les pauvres donc, s'ils ont du bon sens, ne mettent pas leur confiance dans les promesses des hommes de désordre, mais dans l'exemple et le patronage du bienheureux Joseph, et aussi dans la maternelle charité de l'Eglise, dont la sollicitude pour leur sort augmente de jour en jour.

Dévotion à saint Joseph au mois d'octobre et de mars

C'est pourquoi, comptant beaucoup, Vénérables Frères, sur votre autorité et sur votre zèle épiscopal et ne doutant pas que les bons et pieux fidèles ne fassent volontairement plus et mieux encore qu'il ne leur est commandé, Nous prescrivons que, pendant tout le mois d'Octobre, après la récitation du Rosaire, au sujet de laquelle il a été précédemment statué, on ajoute une prière à saint Joseph, dont la formule vous sera transmise en même temps que cette Lettre ; il sera ainsi fait chaque année à perpétuité. A ceux qui réciteront dévotement cette prière, Nous accordons pour chaque fois une indulgence de sept ans et sept quarantaines.
C'est une pratique salutaire et des plus louables, qui est déjà en vigueur dans quelques pays, de consacrer le mois de Mars à honorer, par des exercices de piété quotidiens, le saint Patriarche. Là où cet usage ne pourra pas être facilement établi, il est du moins à souhaiter que, avant le jour de sa fête, un Triduum de prières soit célébré dans l'église principale de chaque localité.
Dans les contrées où le dix-neuf Mars, consacré au bienheureux Joseph, n'est pas fête de précepte, Nous exhortons les fidèles à sanctifier autant que possible ce jour par des actes de piété privée en l'honneur du céleste Patron, comme si c'était une fête de précepte.
En attendant, comme présage des dons célestes et en témoignage de Notre bienveillance, Nous accordons affectueusement dans le Seigneur, à vous, Vénérables Frères, à votre clergé et à votre peuple, la Bénédiction Apostolique.
Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 15 Août 1889. De Notre Pontificat l'an douzième.

LEON XIII, PAPE

 

Prière à Saint Joseph

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph,
et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse,
nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l'affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu ;
par l'amour paternel dont vous avez entouré l'Enfant Jésus,
nous vous supplions de regarder d'un œil propice
l'héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son sang
et de nous assister de votre puissance
et de votre secours dans nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille,
protégez la race élue de Jésus-Christ ;

ô Père très aimant,
éloignez de nous toute souillure d'erreur et de corruption ;

ô notre très vaillant et tutélaire protecteur,
assistez-nous du haut du ciel dans le combat
que nos livrerons à la puissance des ténèbres ;

et, de même que vous avez arraché autrefois l'Enfant Jésus au péril de la mort,
défendez aujourd'hui la sainte Eglise de Dieu
des embûches de l'ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuel patronage,
afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours,
nous puissions vivre saintement,
pieusement mourir
et obtenir la béatitude éternelle du Ciel.

Ainsi soit-il.

LEON XIII, PAPE

Source : Marie de Nazareth

Sur le site du Vatican en Anglais - Espagnol - Italien

26/04/2015

C'était il y a dix ans: "Priez pour moi afin que je ne me dérobe pas devant les loups"

Le dimanche 24 avril 2015, il y a dix ans, le Pape Benoît XVI prononçait la mémorable homélie de la Messe inaugurale de son pontificat. Il avait notamment déclaré:

"Une des caractéristiques fondamentales du pasteur doit être d’aimer les hommes qui lui ont été confiés, comme les aime le Christ, au service duquel il se trouve. «Sois le pasteur de mes brebis», dit le Christ à Pierre, et à moi, en ce moment. Être le pasteur veut dire aimer, et aimer veut dire aussi être prêt à souffrir. Aimer signifie: donner aux brebis le vrai bien, la nourriture de la vérité de Dieu, de la parole de Dieu, la nourriture de sa présence, qu’il nous donne dans le Saint-Sacrement. Chers amis – en ce moment je peux seulement dire: priez pour moi, pour que j’apprenne toujours plus à aimer le Seigneur. Priez pour moi, pour que j’apprenne à aimer toujours plus son troupeau – vous tous, la Sainte Église, chacun de vous personnellement et vous tous ensemble. Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. Priez les uns pour les autres, pour que le Seigneur nous porte et que nous apprenions à nous porter les uns les autres."

Homélie de Sa Sainteté Benoît XVI durant la Messe inaugurale de son pontificat, Place Saint-Pierre, dimanche 24 avril 2005.

 

19:15 Publié dans Religion | Tags : benoît xvi | Lien permanent | Commentaires (0)

25/04/2015

"On est appelé pour être envoyé"

Comment discerner son appel, sa mission, sa vocation ? Est-ce la même chose ? Théologien et aumônier d’étudiants, le Père Alexis Leproux est confronté à des jeunes qui s’interrogent sur leur voie. Il propose ici quelques étapes d’un juste discernement.

Le Père Alexis Leproux, 43 ans, a lancé Even (École du Verbe éternel et nouveau) en 2006. Cette soirée hebdomadaire de formation chrétienne rassemble plus de 1 500 jeunes dans plus d’une vingtaine de paroisses en France, dont celle de Saint-Germain-des-Prés (Paris) où il est vicaire. Alexis Leproux est également professeur d’Écriture sainte à la ­Faculté Notre-Dame, au Collège des Bernardins (Paris).

Vocation, mission… est-ce la même chose ?

On confond souvent ces deux notions. Elles désignent pourtant deux mouvements bien distincts, quoique complémentaires : on reçoit une vocation en vue d’une mission. Quand le Christ appelle un disciple à marcher derrière Lui, c’est pour l’envoyer en mission jusqu’aux périphéries du monde.

Comment définir la vocation ?

C’est être appelé par l’Unique, être appelé par son nom pour être envoyé vers un autre. Nul n’est appelé pour soi-même, mais pour cet autre que Dieu cherche. Une personne qui partirait en mission sans être appelée serait un imposteur.

Discerner sa vocation – et donc sa mission – n’est pas toujours évident…

En effet. Pour certains, l’appel est entendu facilement et précocement ; pour d’autres, il faut attendre parfois longtemps. Une parabole évoque ces ouvriers de la dernière heure que personne n’a embauchés. Ils sont assis sur la place en attendant l’appel. Une parole survient alors, à la dernière heure, qui les envoie dans la vigne du maître.

Tout envoi en mission est l’occasion de donner du fruit. Il est intéressant de regarder comment l’éducation prépare ou non cette possibilité de se reconnaître comme créature appelée, capable de donner une réponse libre, pour servir sans rien attendre en retour, afin de donner la vie en abondance. 

Il peut y avoir aussi des difficultés dans la mission…

Oui. Ce n’est pas parce qu’on a été appelé et bien formé (au séminaire, au noviciat), ou que l’on a suivi une belle préparation au mariage, que la mission va être facile et bien accomplie. Il y a les difficultés de l’appel mais aussi celles de la mission : fidélité à celle qu’on a reçue, persévérance dans l’attente des fruits, humilité devant l’œuvre accomplie, etc. Autant d’épreuves qu’il faut apprendre à traverser avec la grâce de Dieu.

Le mot « mission » n’a-t-il pas deux sens : d’une part, l’envoi apostolique que reçoit tout chrétien ; d’autre part, la mission de réalisation personnelle, de croissance humaine, que reçoit toute personne ?

Les mots ont plusieurs sens. Vocation, mission, mariage… n’y échappent pas. La vocation, c’est d’abord cet appel originel à l’existence : Dieu prononce mon nom et je deviens ce que je suis. Nos noms sont ainsi inscrits dans son Cœur, et notre vocation est un appel quotidien à aimer éternellement. Notre mission fondamentale, quels que soient nos états de vie, c’est d’entrer dans la louange du Fils à la gloire de son Père, vivre le Notre Père, c’est-à-dire présenter toute chose au Père.

Ce sont les deux mouvements, selon saint Jean, qui consistent à sortir de Dieu pour retourner vers Dieu. Ils vont se traduire de mille manières en fonction de l’âge, de la vie, de la réponse libre, du contexte historique, etc. Thérèse de Lisieux découvre précocement, par un désir intime, qu’elle est appelée à être carmélite et cet appel n’attend pas. Quant à Jeanne d’Arc, ce sont les voix du Ciel qui lui révèlent son incroyable mission : sauver le royaume de France.

Peut-on découvrir seul sa mission ?

Non, on ne fait jamais rien tout seul ! On ne fait pas un bébé tout seul, on ne s’ordonne pas prêtre tout seul. Une vocation, quelle qu’elle soit, est toujours située dans une relation d’alliance avec Dieu et avec les hommes. Quand Jésus pose son regard sur moi, Il me dit : « Alexis, je t’aime et j’ai besoin de toi pour construire, avec tes frères, mon Église à Paris ». C’est à la fois très personnel et très communautaire ! Dans le jardin de la Résurrection, le Christ appelle Marie par son nom, elle répond, et Il l’envoie vers ses frères en Galilée. La liberté n’est pas d’être seul et de « faire ce qu’on veut » ; c’est être amoureusement uni au Christ pour ne jamais vouloir autre chose que ce que veut son corps qui est l’Église. 

Nos goûts et nos désirs ne sont-ils pas des signes pour discerner ?

Oui. Si je suis dominicain, c’est probablement par un goût particulier pour la parole de Dieu. Si j’épouse Faustine, c’est parce que je suis amoureux de sa personne, de son visage, de son être tout entier.

Mais attention : il ne suffit pas d’avoir « envie de faire ça » pour que ce soit un signe. La difficulté principale, c’est de vouloir vraiment ce que je veux ! Un jeune désire souvent, comme sainte Thérèse, tout à la fois : se marier, être parent, aider les pauvres, faire de la politique… C’est pourtant la porte étroite du choix qui nous ouvre à la vie. Sainte Thérèse, carmélite à Lisieux, n’a pas annoncé l’Évangile à Hong Kong ! Elle est pourtant patronne des missions. C’est en vivant pleinement sa propre vie, son appel singulier, que l’on est conduit à l’universalité de l’amour, à sa hauteur, à sa profondeur, à sa largeur…

Y a-t-il des étapes dans le discernement d’un appel ?

J’en distingue cinq. Premier mouvement : passer du désir à la parole. Je connais des gens qui veulent se marier et qui n’osent pas le confier à la personne concernée ! Si j’ai le désir d’être prêtre, je vais en parler à quelqu’un qui m’aidera à discerner. Passer à la parole est la base du discernement.

Deuxièmement : passer de la parole à la patience. Il faut laisser les choses mûrir, donner du temps au temps.

Troisième mouvement : passer de la patience à la décision. Il y a un pas à faire : on choisit sa route. Ce n’est pas encore un choix définitif, mais c’est déjà déterminé.

Puis, il y a le chemin de l’écoute : je dois réfléchir cette décision à la lumière de la parole de Dieu. C’est le temps des fiançailles, du séminaire… 

Enfin, survient le moment très beau de la parole définitive, du « pour toujours ». C’est le temps du choix sans retour :  le mariage, l’ordination, la consécration… La vie éternelle en est la marque absolue.

Quelle vous paraît être, aujourd’hui, la difficulté majeure à ce discernement ?

La tentation du zapping : tout le monde a envie de toucher à tout. Or l’obéissance de la foi nous invite à être tout ce que l’on est, mais seulement ce que l’on est. Lorsque Vatican II invite les baptisés à accomplir leur mission dans le monde, il ne demande pas aux laïcs de jouer aux prêtres ou aux carmélites : il leur demande d’être pleinement chrétiens dans leur état de vie. L’Église est ainsi construite par tous les fidèles qui accomplissent leur charge spécifique. Les « cléricaliser » serait dramatique !

Finalement, comment savoir ce que Dieu attend de moi ?

Deux paroles me guident : le « Connais-toi toi-même » de Socrate, et le « Viens et suis-moi  » de Jésus. Il me semble que la première ne se réalise vraiment qu’en vivant la seconde. C’est l’amitié fidèle avec le Christ qui nous ouvre à nous-même et aux autres. 

N’y a-t-il pas beaucoup de jeunes qui prient et qui ne trouvent pas leur voie ? 

Je ne crois pas ! La plupart la trouvent. Soulignons toutefois qu’il ne suffit pas de se poser devant le Saint-Sacrement. Nous avons besoin de la parole de Dieu, d’une vie communautaire et d’un dialogue fraternel. L’adoration doit être accompagnée d’un travail de mémoire, de lecture de sa propre histoire, de lecture de la vie du Christ. 

Quand un jeune vient vous demander : « Comment savoir si Dieu m’appelle ? », que lui conseillez-vous ?

D’abord, faire mémoire de sa vie, de sa -naissance, de sa jeunesse… Pour qu’il écoute Dieu lui parler dans son histoire. La Parole s’incarne dans les événements de nos vies. La Vierge Marie est la « mère » incomparable du discernement spirituel : « Marie méditait tous ces événements dans son cœur ». Un autre grand maître, Ignace de Loyola (XVIe siècle), ravive cette tâche capitale par l’expérience des Exercices spirituels. En faisant mémoire de ce que l’on a vécu dans sa journée, sa semaine, en redécouvrant les événements, les désirs, les rencontres, en discernant les vanités, les fausses joies mais aussi les vraies, se dégage dans la lumière de la foi une perspective, se dessine un horizon. 

Les jeunes chrétiens ne sont-ils pas habitués à ce travail ?

Pas toujours. Le défi reste de plonger en soi pour y découvrir Celui qui y demeure, le Verbe. Il faut arrêter de croire qu’on peut tout et qu’on peut tout avoir en surface. Ce qui fait une personne solide, c’est son ancre ou sa quille. De nombreux jeunes ont le mal de mer dans leur vie car ils sont ballottés d’une vague à l’autre, d’un désir à l’autre, d’une -activité à l’autre… Ils n’ont pas cette profondeur qui donne du poids aux choses, qui offre un équilibre pour affronter la haute mer.

Chaque vocation est-elle unique ?

Je connais des jumelles qui sont toutes deux religieuses, aux antipodes l’une de l’autre : la première est Sœur de la Charité en Éthiopie, la seconde est Sœur de Bethléem dans un ermitage en France. L’une vit avec 3 000 pauvres et accompagne une quinzaine de mourants par jour ; l’autre ne voit personne. Or chacune d’elle me confiait : « Je suis tellement admirative de ma sœur ! Comment fait-elle pour vivre cela ? » Leur vocation à chacune est unique et nullement interchangeable. Le corps de l’Église est ainsi génialement conçu. L’une et l’autre reçoivent l’humble joie d’être à leur place et de s’y donner à fond. Cela rayonne et jette sur la terre ce beau feu que nous espérons tous.

Source : Famille Chrétienne

> Supplément Famille Chrétienne "Découvrir la mission de sa vie"

23/04/2015

Comment venir en aide à notre prochain ?

Evangile selon Saint Matthieu (25, 31-46)

 " Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs.

Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.Alors le Roi dira à ceux de droite : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli, nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. "

Alors les justes lui répondront : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, étranger et de t'accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ?"

Et le Roi leur fera cette réponse : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. "

Alors il dira encore à ceux de gauche : "Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire, j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. "

Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir ?"

Alors il leur répondra : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. "

Et ils s'en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle. "

paul_athenes.jpg2 Timothée, chapitre 4, 1-8

Je t'adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, au nom de son Apparition et de son Règne : proclame la parole, insiste à temps et à contretemps, réfute, menace, exhorte, avec une patience inlassable et le souci d'instruire.Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l'oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.

Pour toi, sois prudent en tout, supporte l'épreuve, fais œuvre de prédicateur de l'Évangile, acquitte-toi à la perfection de ton ministère.

Quant à moi, je suis déjà répandu en libation et le moment de mon départ est venu. J'ai combattu jusqu'au bout le bon combat, j'ai achevé ma course, j'ai gardé la foi.Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice, qu'en retour le Seigneur me donnera en ce Jour-là, lui, le juste Juge, et non seulement à moi mais à tous ceux qui auront attendu avec amour son Apparition.

 

Le Catéchisme de l'Eglise Catholique décrit quatorze oeuvres de miséricorde :

Vincent%20de%20Paul%20by%20Gagliardi.jpg2447 Les œuvres de miséricorde sont les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles (cf. Is 58, 6-7 ; He 13, 3). Instruire, conseiller, consoler, conforter sont des œuvres de miséricorde spirituelle, comme pardonner et supporter avec patience. Les œuvres de miséricorde corporelle consistent notamment à nourrir les affamés, loger les sans logis, vêtir les déguenillés, visiter les malades et les prisonniers, ensevelir les morts (cf. Mt 25, 31-46). Parmi ces gestes, l’aumône faite aux pauvres (cf. Tb 4, 5-11 ; Si 17, 22) est un des principaux témoignages de la charité fraternelle : elle est aussi une pratique de justice qui plaît à Dieu (cf. Mt 6, 2-4) :

Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a pas, et que celui qui a à manger fasse de même (Lc 3, 11). Donnez plutôt en aumône tout ce que vous avez, et tout sera pur pour vous (Lc 11, 41). Si un frère ou une sœur sont nus, s’ils manquent de leur nourriture quotidienne, et que l’un d’entre vous leur dise : " Allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vous ", sans leur donner ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il ? (Jc 2, 15-16 ; cf. 1 Jn 3, 17).

2448 " Sous ses multiples formes : dénuement matériel, oppression injuste, infirmités physiques et psychiques, et enfin la mort, la misère humaine est le signe manifeste de la condition native de faiblesse où l’homme se trouve depuis le premier péché et du besoin de salut. C’est pourquoi elle a attiré la compassion du Christ Sauveur qui a voulu la prendre sur lui et s’identifier aux ‘plus petits d’entre ses frères’. C’est pourquoi ceux qu’elle accable sont l’objet d’un amour de préférence de la part de l’Église qui, depuis les origines, en dépit des défaillances de beaucoup de ses membres, n’a cessé de travailler à les soulager, les fendrob_7b904035cbff57223ca0629aa2e31585_00dcv3ru.jpge et les libérer. Elle l’a fait par d’innombrables œuvres de bienfaisance qui restent toujours et partout indispensables " (CDF, instr. " Libertatis conscientia " 68).

 

Les sept œuvres de miséricorde corporelle :
1. Donner à manger à ceux qui ont faim.
2. Donner à boire à ceux qui ont soif.
3. Vêtir ceux qui sont nus.
4. Loger les pèlerins.
5. Visiter les malades.
6. Visiter les prisonniers.
7. Ensevelir les morts.

Les sept œuvres de miséricorde spirituelle :
1. Conseiller ceux qui doutent.
2. Enseigner ceux qui sont ignorants.
3. Réprimander les pécheurs.
4. Consoler les affligés.
5. Pardonner les offenses.
6. Supporter patiemment les personnes importunes.
7. Prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

22/04/2015

Pourquoi est-il beau d'être jeune ?

cape rouge parvis st-pierre.jpgNous devons tous rester jeunes dans le cœur ! Il est beau d’être jeune et tous aujourd’hui veulent l’être : rester jeunes, endosser le masque de la jeunesse, même si le temps de la jeunesse est passé, visiblement passé. Et je me demande pourquoi il est beau d’être jeune. Pourquoi ce rêve de la jeunesse éternelle ?

La jeunesse a encore tout son avenir devant elle, tout est avenir, temps d’espérance. L’avenir est rempli de promesses. Pour être sincères, nous devons reconnaître que pour beaucoup l’avenir est encore obscur, plein de menaces. On ne sait pas : trouverai-je un emploi ? Trouverai-je un logement ? Trouverai-je l’amour ? Quel sera mon véritable avenir ? Et devant ces menaces, l’avenir peut apparaître comme un grand vide. C’est pour cela qu’aujourd’hui, ceux qui veulent arrêter le temps, par peur d’un avenir dans le vide, sont nombreux. Ils veulent consommer immédiatement toutes les beautés de la vie. Et c’est ainsi que l’huile dans la lampe est consumée, au moment où la vie commence.

Aussi est-il important de choisir les vraies promesses qui ouvrent vers l’avenir, même au prix de renoncements. Celui qui a choisi Dieu a encore, même dans la vieillesse, un avenir sans fin et sans menaces devant lui. Il est donc important de bien choisir, de ne pas détruire l’avenir. Et le premier choix fondamental doit être Dieu, Dieu qui s’est révélé dans son Fils Jésus-Christ, qui nous offre en même temps une compagnie sur la route, une compagnie fiable qui ne nous quitte jamais. Et dans la lumière de ce choix, on trouve les critères pour les autres choix nécessaires.

Être jeune implique d’être bon et généreux. Et, de nouveau, la bonté en personne c’est Jésus-Christ. Ce Jésus que vous connaissez, ou que votre cœur recherche, Il est l’Ami qui ne vous trahit jamais, fidèle jusqu’au don de la vie sur la Croix. Rendez-vous à son amour ! Ses voies sont les voies de la vie, celles qui portent aux pâturages de l’âme, même s’ils sont en altitude et difficiles d’accès. C’est la vie spirituelle que je vous invite à cultiver, chers amis. Jésus a dit : « Je suis la vigne ; vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 5, 5).

Jésus n’use pas de périphrase, Il est clair et direct. Tous Le comprennent et prennent position. La vie de l’âme est une rencontre avec Lui, Visage concret de Dieu ; Il est prière silencieuse et persévérante, Il est vie sacramentelle, Il est Évangile médité, Il est accompagnement spirituel, Il est appartenance cordiale à l’Église, à vos communautés ecclésiales… Soyez unis, mais pas renfermés. Soyez humbles, mais pas peureux. Soyez simples, mais pas naïfs. Soyez soucieux, mais pas compliqués. Entrez en dialogue avec tous, mais soyez vous-mêmes. Restez en communion avec vos pasteurs.

Benoît XVI aux jeunes, le 18 mai 2008, à Gênes.

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18/04/2015

Décès du Cardinal Francis George

Le Cardinal George est décédé hier soir (17h45 heure belge) des suites d'un cancer.

En raison de ses positions doctrinales et liturgiques, il avait été surnommé le "Ratzinger américain".

Un exemple parmi d'autres d'une prise de position d'un évêque qui ne mâchait pas ses mots : "Sur le question de la défense de la vie, Obama est dans le mauvais camp."

 

> Le Card. George meurt après une longue lutte contre le cancer

 

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16/04/2015

Prière pour demander à Dieu la grâce de bien employer son temps

O mon Dieu,
que j'ai tant offensé par la perte que j'ai fait,
depuis que je suis au monde,
du temps destiné à la pratique des bonnes oeuvres
pour ma sanctification et pour l'édification du prochain,
et que j'ai consommé au contraire
dans la recherche des choses mondaines et passagères,
ne permettez-pas, mon Dieu,
que j'en abuse plus longtemps;
accordez-moi la grâce que le souvenir du compte
que je dois vous en rendre,
me fasse employer utilement pour mon salut
celui qui me reste à vivre sur la terre,
afin que je puisse, au nom et par les mérites de Jésus-Christ,
acquérir par une continuelle application de mes devoirs,
cette vie éternelle pour laquelle vous m'avez créé.
Ainsi soit-il.

Source : Le bouclier du Chrétien. Imprimatur 1909. Turnhout, Brepols en Dierckx zoon. p. 307

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15/04/2015

3 minutes en vérité avec l'abbé Loiseau : «Nous ne sommes pas chargés de convertir, mais d’annoncer le Christ»


14/04/2015

Joyeux anniversaire, Monseigneur !

14 avril 1991 - 14 avril 2015

Cher Monseigneur Léonard,
nous vous souhaitons un joyeux anniversaire
et vous remercions de tout coeur pour ces 24 ans !

 

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