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28/12/2014

St Bernard : Sermon de la Messe en l'honneur des saints Innocents

 

     1. Béni soit le Seigneur Dieu, qui vient au nom de Dieu et qui a lui parmi nous. Béni soit son nom de gloire qui est aussi un nom de sainteté, le fruit saint des entrailles de Marie n'est pas venu pour rien, mais il a répandu parmi nous, avec une grande abondance, le nom et la grâce de la sainteté. C'est par lui, en effet, qu'Etienne est saint, que Jean est saint, que les Innocents sont saints, Aussi n'est-ce point sans raison que trois fêtes solennelles font suite à la fête de Noël, c'est non-seulement pour que notre piété trouve un aliment dans cette succession non interrompue de fêtes, mais pour que nous comprenions bien qu'elles sont comme un écoulement, comme un fruit de la fête même de Noël. En effet, chacune de ces solennités nous rappelle trois sortes de sainteté auxquelles il serait bien difficile, je pense, d'en ajouter une quatrième, du moins parmi les hommes. Saint Etienne nous offre l'exemple d'un martyr où le fait et la volonté se trouvent réunis ; saint Jean n'eut que la volonté du martyre et les saints Innocents n'en eurent que le fait. Tous ont bu le calice du salut, l'un en esprit et en vérité, l'autre en esprit et les derniers en vérité. Le Seigneur avait dit à Jacques et à Jean. « Vous boirez en effet mon calice »(Matt. XX, 23),  or il n'est pas possible de douter qu'il voulait leur parler du calice de sa passion. Lorsque s'adressant à Pierre, il lui dit : « Suivez-moi »(Joan. XXI, 20)  il l'engageait évidemment à le suivre dans la voie de sa passion. « Mais lui, se retournant, voit venir après lui, le disciple que Jésus aimait, » et qui le suivait beaucoup moins encore, en marchant sur ses pas qu'en volant par le coeur à sa suite. Ainsi donc saint Jean but en effet le calice du salut, et suivit le Seigneur aussi bien que saint Pierre, bien que d'une manière différente; car s'il demeura sans souffrir effectivement dans son corps la passion du Seigneur, ce fut par suite d'une disposition toute divine, comme le Seigneur le dit expressément lui même en ces termes : «Quant à lui, je veux qu'il demeure ainsi jusqu'à ce que je revienne (Ibidem. 22). » C'est comme s'il avait dit : il veut me suivre ainsi, mais moi je veux qu'il reste comme il est.

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21/12/2014

21 décembre, la fête de Saint Thomas

carav10.jpgComme un homme qui ne commence pas à bâtir avant que tout l'argent soit réuni,
Comme un prince qui ne déclare pas la guerre avec vingt mille hommes quand il en a cent mille contre lui,
Ainsi Thomas qui laisse l'Évangile (et l'année), presque tout, finir avant que son nom s'y trouve.
Et certes il suit Jésus, ne dit rien, mais l'on ne voit pas qu'il approuve,
Jusqu'à ce qu'il s'avance, tout-à-coup (un peu avant que le calendrier soit fini),
Et crie violemment aux autres : « Allons et mourons tous avec Lui ! »
Mais, Seigneur, cependant pour moi c'est une grande chose que de mourir !
C'est une grande chose que d'être Votre Apôtre et cependant je suis prêt à consentir.
Je suis prêt à croire ce que Vous dites, à la condition que ce soit sûr,
Je suis prêt terriblement à m'ouvrir si Vous savez porter dans ce cœur dur,
Plus dur qu'une souche de chêne et qu'un bois serré de châtaignier,
La hache et le coup si profond que le fer y reste enfoncé !
Et je veux bien mourir, mais c'est à la condition
Que Vous mouriez le premier et que toute la Passion,
Toute sans qu'il y manque rien soit consommée, et que de nouveau Vous soyez là,
Ressuscité de la tombe, et que Vous médisiez : Thomas !
Je veux bien Vous croire, Seigneur, et faire ce que Vous voulez,
Si Vous souffrez que je sois un moment dans les trous de Vos mains et de Vos pieds.
Et je dirai que c'est Vous et que Vous êtes mon Dieu et mon Seigneur,
Si Vous me laissez Vous toucher et mettre la main dans Votre cœur ! 

Paul Claudel,

autres textes de Paul Claudel :

> sa conversion

> Saint François Xavier

 

 

03/12/2014

Saint François Xavier par Paul Claudel

(poème dédié par P. Claudel, NdEspN) A Francis Jammes pour sa fête.Saint_Fran%C3%A7ois_Xavier_Versailles_1753_Joseph_Vien_Versailles_MV9044.jpg

Après Alexandre le Grand et ce Bacchus dont parle la poésie,
Voici François, le troisième, qui se met en route 
vers l'Asie, 
Sans phalange et sans éléphants, sans armes et 
sans armées, 
Et non plus roi dans le grand bond des chiens 
de guerre, et radieux, et couronné, 
Le plus haut parmi la haute paille de fer et le 
raisin d'Europe entre les doigts, 
Mais tout seul, et petit, et noir, et sale, et 
tenant fort la Croix ! 
Il s'est fait un grand silence sur la mer et le 
bateau vogue vers Satan. 
Déjà de ce seuil maudit il sort un souffle 
étouffant. 
Voici l'Enfer de toutes parts et ses peuples qui 
marchent sans bruit, 
Le Paradis de désespoir qui sent bon, et qui 
hurle et qui tape dans la nuit ! 
D'un côté l'Inde, et le Japon là-bas, et la Chine, 
et les grandes Iles putrides, 
L'Inde tendue vers en bas, fumante de bûchers 
et de pyramides, 
Dans le cri des animaux fossoyeurs et l'odeur 
de vache et de viande humaine, 
(Noire damnée dans ton bourreau convulsive 
fondue d'une soudure obscène, 
O secret de la torture et profondeur du blas- 
phème !) 
D'un côté les millions de l'Asie, l'hoirie du 
Prince de ce Monde, 
(Et le trois fois infâme Bouddha tout blanc 
sous la terre allongé comme un Ver immonde !) 
D'un côté l'Asie jusqu'au ciel et profonde 
jusqu'à l'Enfer ! 
(Il vient un souffle, il passe une risée sur la 
mer) — 
De l'autre ce bateau sur la mer un point noir ! 
et sur le pont 
Sans une pensée pour le port, sans un regard 
pour l'horizon, 
Un prêtre en gros bas troués à genoux devant 
le mât, 
Lisant l'Office du jour et la lettre de Loyola. 
Maintenant depuis Goa jusqu'à la Chine et 
depuis l'Ethiopie jusqu'au Japon, 
Il a ouvert la tranchée partout et tracé la 
circonvallation. 
Le diable n'est pas si large que Dieu, l'Enfer 
n'est pas si vaste que l'Amour, 
Et Jéricho après tout n'est pas si grande que 
l'on n'en fasse le tour. 
Il a reconnu tous les postes et levé l'enseigne 
obsidionale; 
Son corps pour l'éternité insulte à la porte 
principale. 
Il barre toutes les issues, il presse à toutes les 
entrées de Sodome ; 
L'immense Asie tout entière est cernée par ce 
petit homme. 
Plus pénétrant que la trompette et plus supé- 
rieur que le tonnerre, 
Il a cité la foule enfermée et proclamé la 
lumière. 
Voici la mort de la mort et l'arme au cœur de 
la Géhenne, 
La morsure au cœur de l'inerte Enfer pour qu'il 
crève et pourrisse sur lui-même !

François, capitaine de Dieu, a fini ses cara-
vanes ; 
Il n'a plus de souliers à ses pieds et sa chair est 
plus usée que sa soutane. 

Il a fait ce qu'on lui avait dit de faire, non 
point tout, mais ce qu'il a pu : 

Qu'on le couche sur la terre, car il n'en peut 
plus. 

Et c'est vrai que c'est la Chine qui est là, et 
c'est vrai qu'il n'est pas dedans : 

Mais puisqu'il ne peut pas y entrer, il meurt 
devant. 

II s'étend, pose à côté de lui son bréviaire, 

Dit : Jésus ! pardonne à ses ennemis, fait sa 
prière, 

Et tranquille comme un soldat, les pieds joints 
et le corps droit, 

Ferme austèrement les yeux et se couvre du 
signe de la Croix. 

Source: Claudel, P. Ecoute ma Fille. s.l, Gallimard. 1934. 119-122.

3 décembre - Saint François Xavier - La grâce du baptême

Homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour la fête de Saint François Xavier, le 3 décembre 2013.

07:30 Publié dans Saints, Vidéos | Tags : zanotti-sorkine | Lien permanent | Commentaires (0)

28/11/2014

Sainte Catherine Labouré

Santa_Caterina_Laboure_A.jpgSainte Catherine Zoé Labouré
Vierge, religieuse des Filles de la Charité
(1806-1876)

 Fête liturgique : le 28 novembre pour la Famille Vincentienne ;

 

le 31 décembre (dies natalis) pour l’Église Universelle.

 

Catherine Zoé Labouré, neuvième enfant d'une famille de dix-sept, vint au monde le 2 mai 1806, à Fain-les-Moutiers, petit village de la Côte-d'Or. Enfant, elle était surtout connue par son deuxième prénom, Zoé.

 

À neuf ans, elle perdit sa mère. On la vit alors monter sur une chaise, saisir la statue de Notre-Dame, l'embrasser longuement et la presser sur son cœur en disant : « Je n'ai plus de maman ; soyez vous-même ma maman, bonne Sainte Vierge ! »

 

À onze ans, la fillette dut remplir l'office de mère au foyer domestique. Prenant la direction intérieure de la ferme paternelle, elle devenait responsable des travaux domestiques. Malgré son peu d'instruction, Catherine s'occupa de former à la piété sa petite sœur et son petit frère. Après son travail, elle se rendait souvent à l'église et priait devant l'autel de la Vierge.

 

En 1830, après un séjour de deux ans chez deux de ses frères qui demeuraient près de Paris, Catherine Labouré fit trois mois de postulat à Châtillon-sur-Seine et entra au Séminaire des Filles de la Charité, rue du Bac, toujours à Paris. Sœur Catherine fut favorisée de grâces exceptionnelles durant les six mois de son noviciat. Au moment de la Messe, Notre-Seigneur se manifestait à sa petite servante. Dans sa ferveur, elle désirait voir la Très Sainte Vierge et demanda cette faveur par l'intermédiaire de son ange gardien.

 

Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, le cœur de ce Saint lui apparut dans la chapelle du couvent. La Ste Vierge lui apparut et lui prédit des souffrances à venir tout en l'assurant du soutien de ses grâces maternelles.

 

Lors de la deuxième apparition de la Reine du ciel, Catherine Labouré reçoit la mission de répandre la médaille miraculeuse par le monde et de faire éclore sur des milliers de lèvres l'invocation : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! » La prière fut le premier moyen qu'employa la voyante pour remplir sa mission.

 

Sœur Catherine Labouré disait le chapelet avec tant d'onction et de grâce que les anciennes religieuses se faisaient un plaisir d'aller le réciter en sa compagnie. « Aimez bien votre Mère du ciel, avait-elle coutume de dire, prenez-la pour modèle ; c'est la plus sûre garantie du ciel. » Son deuxième moyen pour accomplir infailliblement sa mission de faire glorifier Marie et de sauver les âmes fut la pénitence qu'elle accomplit tout bonnement dans les emplois manuels les plus modestes dans lesquels elle se plaisait : service de la cuisine, soin de la basse-cour, garde de la porte.

 

Son carnet de retraite de 1839 nous révèle son désir de souffrir : « Ô Cœur Immaculé de Marie, sollicitez pour moi la foi et l'amour qui vous attacha au pied de la croix de Jésus. Ô doux objet de mes affections, Jésus et Marie, que je souffre pour vous, que je meure pour vous, que je sois toute à vous, que je ne sois plus à moi ! »

 

En janvier 1831, Catherine Labouré fut transférée à l'hospice d'Enghien, au Faubourg St-Antoine, à Paris. Employée d'abord à la cuisine, puis à la lingerie, elle demeura ensuite affectée pendant près de quarante ans à la salle des vieillards, ajoutant le soin de la basse-cour à cet office.

 

C'est dans cet obscur et généreux dévouement que la mort trouva cette fidèle servante de Dieu, le 31 décembre 1876. Elle trépassa à l'âge de soixante-dix ans. Cinquante-six ans après son décès, lors de l'ouverture de son tombeau, son corps fut trouvé dans un état de parfaite conservation.

Apparition_de_ND_a_Catherine_Laboure.jpg

 L'Evangile au Quotidien

24/11/2014

Demain, mardi 25 novembre, Sainte Messe solennelle en l'honneur de Sainte Catherine d'Alexandrie

Ce mardi 25 novembre -  Messe solennelle à 18hX057114.jpg

à l’église Sainte Catherine de Bruxelles suivie d’un apéritif

à l’occasion de la Fête de Sainte Catherine d’Alexandrie

Patronne notamment des couturières et modistes, écoliers et étudiants, nourrices et gardes d'enfants, des plombiers et potiers, des notaires, orateurs, philosophes, prêcheurs, théologiens, …des filles à marier…et de l’église Sainte Catherine à Bruxelles.

Soyez les bienvenus pour lui confier toutes vos intentions ainsi que celles de « son » église qui peu à peu reprend vie.

Pour rappel/info : l'église est ouverte tous les jours pendant toute la journée

Messes : du mardi au samedi à 12h15
              du lundi au vendredi à 18h
              le dimanche à 10h30

              le 24 décembre à 23h

 

> Site officiel de l'église Sainte-Catherine

> Site de la Fraternité des Saints Apôtres

> Les horaires de l'église Sainte-Catherine

19/11/2014

Sermon XCIV de Saint Augustin : Le talent enfoui (Matt. XXV, 24-30)

464px-Philippe_de_Champaigne_-_Saint_Augustine_-_LACMA_-_without_frame.jpgANALYSE. — Plusieurs évêques étaient réunis à Hippone. Tous refusèrent de prêcher devant saint Augustin. Le grand docteur s'en plaint d'une manière charmante, et il invite avec un aimable à-propos tous les chefs de famille à faire chez eux les évêques, plutôt que de laisser oisif le talent qu'ils ont reçu.

Ces Seigneurs, mes frères et collègues dans l'épiscopat, ont daigné nous honorer et nous réjouir de leur présence; mais je ne sais pourquoi ils refusent de m'aider dans mes fatigues. Je tiens à le dire à votre charité devant eux, afin que votre attention et votre désir intercèdent en quelque sorte en ma faveur, et qu'eux aussi consentent à prêcher quand je les en supplie. Qu'ils donnent de ce qu'ils ont reçu et qu'ils veuillent bien travailler plutôt que de s'excuser. Pour moi effectivement je suis épuisé et à peine capable de parler; je ne vous dirai donc que quelques mots et vous les recevrez avec plaisir. Nous avons d'ailleurs un mémoire des bienfaits que Dieu vient d'accorder par un saint martyr : tous ensemble nous écouterons ce mémoire avec plus de bonheur encore.

Que vais-je donc vous dire? L’Évangile vient de vous parler de la récompense des bons serviteurs et du châtiment des mauvais. Or tout le crime du serviteur réprouvé et condamné à d'affreux supplices, fut d'avoir refusé de donner. Il conserva intégralement ce qu'il avait reçu ; mais Dieu voulait qu'il le fit profiter; car Dieu est avare quand il s'agit de notre salut. Or si telle fût sa condamnation pour n'avoir pas donné, à quoi doivent s'attendre ceux qui dissipent?

Pour nous, vous le voyez, nous distribuons, nous donnons et vous recevez; nous cherchons votre intérêt; vivez donc sagement, car c'est en cela que consiste le profit que nous cherchons en donnant. N'estimez pas toutefois que vous ne devez pas donner aussi. Sans doute, il ne vous appartient pas de donner, du haut de cette chaire, mais vous pouvez donner partout. On attaque le Christ ? Défendez-le. On murmure contre lui? Répondez. On le blasphème ? Reprenez et éloignez-vous de la compagnie de ces malheureux. C'est ainsi qu'en donnant vous pourrez gagner quelques-uns d'entre eux.

Remplacez-nous dans vos maisons. Le mot d'évêque signifie celui qui surveille, celui qui exerce une soigneuse surveillance. A chacun donc, à chaque chef de maison il appartient d'y faire l'évêque, de voir quelle est la foi des siens, d'examiner si quelques-uns d'entre eux ne tombent pas dans l'hérésie, si ce n'est ni l'épouse, ni le fils, ni la fille, ni même le serviteur, car il a été racheté à un bien haut prix.

La doctrine de l'Apôtre met le maître au dessus du serviteur et le serviteur au dessous du maître (1). Le Christ toutefois a donné la même rançon pour l'un et pour l'autre. Ne méprisez donc pas les derniers d'entre vous, veillez avec tout le soin possible au salut des' membres de votre famille. Ainsi vous donnerez, ainsi vous ne serez point de paresseux serviteurs et vous n'aurez pas à craindre cette horrible condamnation.
 
1. Ephés. VI, 6; Tite, II, 9.

 

Caron, M. (Ed). Saint Augustin, Sermons sur l'Écriture. Robert Lafont, Paris. 2014. p.844-845.

Egalement disponible sur le site internet de l'Abbaye Saint Benoît du Port-Valais

 

> Messe du jour - Dimanche 16 novembre 2014

18/11/2014

Dieu t'appelle à devenir saint par Sa grâce

La première homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine au sanctuaire Notre-Dame du Laus, en la fête de la Toussaint.

14/11/2014

Vous êtes le temple de Dieu, la demeure que Dieu édifie

vitr-morn-1.jpgLe Seigneur dit : "C'est ici mon repos à tout jamais" et il "choisit Sion pour le lieu de sa demeure" (Ps 131; 14). Mais Sion et son temple sont détruits. Où se tiendra le trône éternel de Dieu ? Où sera son repos à tout jamais ? Où sera son temple pour qu'Il y habite ? L'apôtre Paul nous répond : "Le temple de Dieu, c'est vous; en vous habite l'Esprit de Dieu " (1Co 3,16). Voilà la maison et le temple de Dieu ; ils sont remplis de sa doctrine et de sa puissance. Ils sont le séjour de la sainteté du coeur de Dieu. Mais cette demeure, c'est Dieu qui l'édifie. Construite de main d'homme, elle ne durerait pas, ni même si elle était fondée sur les doctrines humaines. Nos vains labeurs et nos inquiétudes ne suffisent pas à la protéger. Le Seigneur s'y prend bien autrement ; il ne l'a pas fondée sur la terre ni sur les sables mouvants, mais elle repose sur les prophètes et les apôtres (Ep 2,20) ; elle se construit sans cesse de pierres vivantes (1P 2,5). Elle se développera jusqu'aux ultimes dimensions du corps du Christ. Sans cesse son édification se poursuit ; autour d'elle montent de nombreuses maisons qui se rassembleront dans une grande et bienheureuse cité (Ps 121,3).

Saint Hilaire (v. 315-367)
Traité sur le psaume 64 64, PL 9, 416s
(trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 361)

Parole et Prière, novembre 2014, p.155

 

12/11/2014

25 novembre : Messe solennelle en l'honneur de Sainte Catherine d'Alexandrie

Le 25 novembre est la date à laquelle l'Église catholique commémore Sainte Catherine d'Alexandrie. Pour fêter sa Sainte patronne, une Messe solennelle à 18h sera célébrée en l'église Sainte Catherine de Bruxelles ce jour-là.

> Site officiel de l'église Sainte-Catherine

> Site de la Fraternité des Saints Apôtres

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