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10/06/2015

Bx Edward Joannes Maria Poppe, prêtre « Apôtre de l'Eucharistie et de la Mission »

Beato_Edoardo_Poppe_B.jpgEdward Poppe naît à Moerzeke (Belgique) le 18 décembre 1890 dans une famille de boulangers très pieuse. En mai 1909, il entra au séminaire et fut ordonné prêtre en 1916.

Il commença son ministère comme vice-curé de Sainte-Colette, dans un quartier ouvrier de Gandt. C'est là que naquit son amour pour les pauvres, les marginaux et les enfants. Cela l'incita à vivre une vie de grande pauvreté personnelle et à prêter une attention particulière à l'éducation à la foi de ses fidèles à travers la catéchèse et l'Eucharistie.

À la fin de la Première Guerre mondiale, il alla vivre dans la zone rurale de Moerzeke, où il fut aumônier d'une communauté religieuse. Il se consacra à la contemplation et à l'étude, à la prédication et à l'apostolat. Sa maison était ouverte à tous et se transforma en lieu de prière.

Le 15 septembre 1920, il se rendit sur la tombe de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, à Lisieux, ce qui fut un moment fondamental de sa vie spirituelle. Il fut un précurseur de son temps, mobilisant tous les éducateurs pour une campagne de réévangélisation, dont le point de départ et d'arrivée devait être l'Eucharistie.

En octobre 1922, il alla à Leopoldsburg, où il se chargea de la direction spirituelle des prêtres de tout le pays appelés au service militaire. Ce furent ses derniers mois d'activité apostolique. Il y fit passer son message, non seulement auprès des prêtres soldats, mais aussi auprès des fidèles, sensibilisés ainsi à l’Évangile et à leur mission.

Il apprend à « se livrer, mains vides, au feu du brasier de l'amour de Dieu pour la sanctification de ses confrères ».

Il meurt le matin du 10 juin 1924, les yeux fixés sur l'image du Sacré-Cœur,  pleuré par toute la Flandre. Il avait 34 ans.

Édouard Poppe a été béatifié le 3 octobre 1999 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, durant la cérémonie de béatification, a dit : « Le Père Poppe, qui a connu l'épreuve, adresse un message aux malades, leur rappelant que la prière et l'amour de Marie sont essentiels à l'engagement missionnaire de l'Église ».

Source : L'Evangile au Quotidien

> approfondissement biographique dans la lettre de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval

26/05/2015

Jeu, prière, exigence et tendresse: l'éducation selon le Père Joseph-Marie Timon-David

Famille Chrétienne n°1949 du 23 au 29 mai 2015, pages 28-29

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Un prêtre donné à la jeunesse populaire

Le Père Timon-David est à l’origine d’une œuvre de jeunesse dédiée au monde ouvrier. À Marseille et ailleurs, des milliers d’enfants continuent de bénéficier de son intuition éducative.
Au XIXe siècle à Marseille, les œuvres de jeunesse s’adressent aux jeunes de « bonne famille ». Un milieu privilégié dont le Père Timon-David est issu. Sur l’appel de Dieu, il n’hésitera pas à laisser ce milieu derrière lui pour se consacrer pleinement au monde ouvrier. Car le Père Joseph-Marie Timon-David est à la jeunesse des milieux populaires comme lui-même est à Dieu.
Joseph-Marie naît en 1823, dans une famille profondément chrétienne. Les siens ont subi les affres de la Révolution, qu’il aura toujours en horreur. Étonnamment, il discernera aussi dans les troubles révolutionnaires un « bras de Dieu », dont l’effet aura été de lui ôter une certaine aisance financière, et de « volatiliser les flots d’or dont il eût hérité sans elle », écrit le Père Roger Sauvagnac, ancien postulateur de sa cause de béatification.
Quand le choléra frappe Marseille en 1833, sa mère l’envoie à Fribourg (Suisse), au collège Saint-Michel, tenu par les Jésuites, dont il s’imprégnera des méthodes éducatives. Puis son évêque, Mgr Eugène de Mazenod, l’envoie à Paris, au séminaire Saint-Sulpice. Des rencontres providentielles l’éveilleront aux besoins spirituels de la classe ouvrière. Au point qu’à 23 ans, quarante-huit heures avant son ordination, le 28 juin 1846, il forme le vœu qui engage toute sa vie : « Me porter constamment et de toutes mes forces à la sanctification des ouvriers, grands ou petits, que la Providence m’a confiés », écrit-il.
Une fois ordonné, le Père Timon-David ouvre l’Œuvre de la jeunesse ouvrière, qu’il place bientôt sous la protection du Sacré-Cœur, dont il est un grand dévot. Face à la qualité et à l’ampleur de ce travail, Mgr de Mazenod – qui sera ensuite canonisé – le pousse à fonder une congrégation religieuse au service de cette œuvre. Le 20 novembre 1852, un texte de l’évêque reconnaît à la fois « l’Œuvre » et la Congrégation de prêtres éducateurs à son service, qui n’existera de façon stable qu’à partir de 1859. Le fondateur acquiert alors une certaine notoriété. Une foule de directeurs d’œuvres de jeunesse viennent à Marseille voir son travail, tandis que lui-même met sa méthode d’éducation par écrit.
 
Jeu, prière, exigence et tendresse
 
Celle-ci n’a qu’un seul but : « Que, loin de nous, nos jeunes gens conservent au fond de leur cœur […] une piété solide ». Dans cette perspective, parmi les moyens employés, le jeu : « Les jeunes gens même qui vous arrivent, blasés déjà par les jeux obscènes, trouveront du plaisir à se livrer à des jeux innocents, dont ils ne soupçonnaient pas le charme, et ce sera un moyen pour les retirer du vice, où l’oisiveté les a peut-être précipités ».
La prière bien sûr. À la chapelle, elle nécessite une tenue parfaite. « Faites compren­dre aux enfants que c’est la présence de Notre-Seigneur qui l’exige ; que vous serez indulgents partout, excepté là. » Le Père Timon-David multiplie aussi les pratiques extérieures : « Le signe de la croix, la dévotion à l’eau bénite, au cierge bénit, au rameau bénit […], l’usage du scapulaire, des médailles, du chapelet ; la révérence pour les processions de l’Église ». Aussi le prêtre parle-t-il abondamment aux enfants : « N’eussent-ils que des doutes dans leur incrédulité, ce serait encore beaucoup d’avoir préparé, dans leur esprit, cette fente ; la foi pourra un jour y introduire ses racines ».
À ces moyens « extérieurs », le Père Timon-David ajoute aussi des moyens « intérieurs ». Visites au Saint-Sacrement, communion fréquente, confessions plusieurs fois dans le mois. À le lire, il suffit de s’y mettre : « Confions-nous en la grâce de Dieu qui veut sauver les âmes et qui a Lui-même institué les sacrements pour les sauver ; travaillons, de notre côté, avec persistance ».
Ultime moyen dont il use : une invention née d’un prêtre éducateur de la génération précédente, l’abbé Allemand, et des jésuites de Fribourg, les « associations », qui réunissent les enfants de l’Œuvre les plus solidement pieux. Elles poursuivent deux buts : la sanctification de leurs membres, et leur dévouement au service de l’Œuvre. Le liant de tout ceci étant un esprit « de foi, de pureté, d’humilité, d’obéissance, de zèle, de sacrifice ».
Derrière cette haute exigence, une tendresse infinie. « Vous trouverez [les enfants] tels que les a faits Adam déchu, ingrats, grossiers, sans sentiment, impossibles à se détourner du péché, à porter à la vertu », écrit le Père Timon-David en 1874 au Père Louis Cayol, qu’il pressent pour lui succéder. « Si vous avez la foi, vous persévérerez sans découragement, travaillant pour Dieu seul et non pour vous ; sinon vous redeviendrez égoïste, personnel, raide, tout d’une pièce, trop humainement logique, et vous vous direz : puisqu’ils ne veulent pas mieux faire, tant pis pour eux, et vous oublierez trop vite ces belles paroles de saint Paul : “Nos servos per Christum”. Le Moyen Âge disait : “Nos seigneurs les pauvres”. Voilà la foi. »
 
Les Pères de Timon-David aujourd'hui
 
Communément appelée « Les Pères de Timon-David », la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus est une congrégation cléricale de droit pontifical depuis 1876. Ses membres prononcent les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. À l’origine, un « vœu de zèle » reprenait le contenu du « vœu de servitude » du Père Timon-David. « Mais Rome l’a supprimé au motif qu’il était inutile  », indique le Père Gérard Philip, actuel supérieur de la congrégation. Sous sa responsabilité, les vingt-six prêtres de sa communauté mettent leur énergie au service des deux mille jeunes des trois établissements scolaires (tenus par la congrégation à Aix-en-Provence, et à Marseille, où une de leurs écoles, Notre-Dame de la Viste, fête ses 150 ans) et des huit œuvres de jeunesse à Marseille, Béziers et Ajaccio (Corse).
Le procès en béatification du Père Timon-David a rejoint la pile des dossiers de la Congrégation pour la cause des saints depuis trente ans. L’avancée de ce dossier aidant, le Père Gérard Philip espère le moment venu un renouveau pour sa communauté. Car les prêtres vieillissent et attendent ardemment la relève, d’autant que, ajoute-t-il, « notre apostolat répond à une nécessité de société : aider les jeunes à trouver équilibre et bonheur. »
 

Lire aussi:

> Un Jean Bosco pour le XXIème siècle

> Un institut pour évangéliser la jeunesse: "Le patronage est une œuvre de miséricorde"

 

28/04/2015

Jean d'Ormesson a bénéficié de l'école à la maison

L'écrivain Jean d'Ormesson, de l'Académie française, raconte ses souvenirs de l'instruction en famille dont il a bénéficié.

Jean d'Ormesson est né à Paris le 16 juin 1925. Son père étant ambassadeur, il vit, dès son plus jeune âge, dans différents pays dont la Bavière, la Roumanie et le Brésil. Il passe une partie de son enfance au château de Saint-Fargeau qui appartenait à sa mère. Il fait ses études au Lycée Henri-IV [hypokhâgne, classes préparatoires après le baccalauréat] à Paris et intègre l'Ecole Normale Supérieure. Licencié en Lettres et Histoire, il est également agrégé de Philosophie. Il mène une carrière d'écrivain à succès et en 1971, il est récompensé par le Grand prix du roman de l'Académie française pour La Gloire de l'Empire. Il est élu Académicien le 18 octobre 1973 au fauteuil 12, précédemment occupé par Jules Romains. (Source: Notice biographique sur France Inter)

> Liste non exhaustive de personnalités célèbres qui ont bénéficié de l'instruction en famille

> Liste non exhaustive de personnalités historiques qui ont bénéficié de l'instruction en famille

 

24/04/2015

Assaut de Joëlle Milquet contre la liberté d'enseignement: les parents se mobilisent autour du réseau Eduqualis

La ministre belge francophone de l'Enseignement menace le droit fondamental des familles à choisir l'éducation des enfants. Le droit à l'instruction en famille est dans le viseur.

En attaquant la liberté scolaire, Joëlle Milquet trahit l'engagement historique de son parti.

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"L'école à la maison, c'est un mode de vie" - La Libre Belgique du vendredi 24 avril 2014, p.4-5

 

Comment est organisée l’instruction en famille ?
 
Mode d’emploi. En Belgique francophone, l’école n’est pas obligatoire, c’est l’instruction qui l’est. Les parents qui font le choix de l’instruction en famille, selon la terminologie officielle, doivent remplir, avant la rentrée de septembre, une déclaration d’enseignement à domicile valable pour une année scolaire. Ils n’ont pas besoin de motiver leurs raisons. Cela pourrait changer puisque Joëlle Milquet, la ministre CDH de l’Education, a annoncé début mars qu’elle souhaitait durcir par décret les règles de l’instruction en famille. Les parents seraient tenus de justifier leur choix et les raisons religieuses seraient interdites. Les cours donnés à domicile ne sont pas soumis à des règles d’horaires de cours ni de supports d’apprentissage. Les enfants peuvent être instruits seuls ou en groupe, par un de leurs parents ou une tierce personne. Ils sont par contre tenus de passer des contrôles, à 8 et 10 ans, qui se déroulent dans un lieu extérieur (souvent une école), afin de s’assurer que leur niveau est au moins équivalent à celui des enfants scolarisés. Si le niveau d’études n’est pas jugé satisfaisant par le Service général de l’inspection, un nouveau contrôle est organisé dans les deux à six mois. En cas d’échec, l’enfant doit être inscrit dans une école pendant au moins une année scolaire. Les adolescents doivent aussi passer les épreuves certificatives, à 12 ans (CEB), 14 ans (CE1D) et 16 ans (CE2D). Le CESS se passe par le jury central. On peut obtenir des dérogations à ces contrôles et épreuves pour des raisons de maladie, de troubles de l’apprentissage et du comportement ou de handicap. I.L.

 

L'école à la maison, un mode de vie

Joëlle Martin est mère de six enfants âgés de 3 à 17 ans. Hormis le petit dernier, encore non soumis à l’obligation scolaire, tous sont scolarisés à domicile. A sa demande, l’aînée est toutefois retournée à l’école cette année pour préparer le jury central. Joëlle Martin, avec d’autres parents qui ont choisi cette voie, a lancé il y a moins d’un mois Eduqualis, une association de soutien et de promotion à l’école à domicile en Belgique francophone. Elle compte actuellement une trentaine de membres. "On avait le désir de créer une association depuis longtemps et tout s’est accéléré quand la ministre de l’Education a annoncé son projet de faire évoluer la situation de l’école à domicile. Nous sommes pour une réforme et se constituer en association nous permettra d’être des interlocuteurs" , explique Joëlle Martin, au nom d’Eduqualis.
 
L’association demande une révision de la législation
 
Favorables à une réforme, oui, mais en quoi ? "La législation actuelle ne correspond pas aux besoins des enfants. La déclaration doit être rentrée avant septembre. Quand il y a un problème de décrochage scolaire en milieu d’année, c’est supercompliqué d’obtenir à ce moment l’autorisation de scolarisation à domicile. De plus, dans le cas d’enfants souffrant par exemple de phobie scolaire et retirés de l’école, c’est ingérable psychologiquement pour eux d’avoir à passer le jury central à Bruxelles, dans des locaux inconnus, en compagnie d’une centaine d’élèves. Ils sont confrontés aux codes de l’école , précise Joëlle Martin. L’instruction en famille a besoin d’un contrôle de l’Etat mais peut-être pas autant. Il faudrait que l’Etat soit plus partenaire que sanctionnateur et qu’on s’adapte aux besoins de l’enfant." Eduqualis estime encore qu’on devrait accorder plus de place dans les apprentissages à ce qui intéresse les enfants au lieu de s’en tenir aux stricts programmes.
 
Un site Internet bientôt opérationnel
 
Le site Internet d’Eduqualis est en chantier. Sa page d’accueil a été créée (1) et le reste du contenu suivra sous peu (2). On pourra y trouver des informations légales, des questions/réponses, des liens vers des études portant sur l’école à domicile et un agenda des activités organisées pour et par les familles qui scolarisent leurs enfants à la maison. Elles sont ouvertes à toute autre personne intéressée. L’idée est de renforcer le réseau qui existe de manière informelle. I.L.

 

S’instruire en classe, dans le jardin et au musée
 
La journée des enfants de Laurence Binon démarre toujours de la même manière. Avec des pièces colorées aux formes géométriques, ils composent au sol, selon l’inspiration du moment, un mandala. "Je les prends en photo tous les jours" , signale Laurence Binon. La maman d’Ethan (14 ans), Milie (12 ans) et Eiaël (7 ans), psychopédagogue de formation, ex-enseignante et directrice d’école, a pris la décision il y a 7 ans de scolariser ses enfants à la maison.

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22/04/2015

La finalité de l'éducation: le vrai, le bien, le juste, le beau, et Dieu par-desssus tout

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13/04/2015

Une nouvelle école catholique : Sint-Ignatius, entre Overijse et La Hulpe

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Dès l'ouverture du site, le ton est donné : "AMGD" et "personne n'est condamné à la médiocrité". L'école Saint Ignace est un internat catholique, indépendant et néerlandophone où chaque élève sera encouragé à l'excellence.

L'ouverture est annoncée pour septembre 2015 avec une première classe de première année d'humanités classiques et deux classes de deuxième année en latin-grec et en sciences modernes. L'école est située dans le cadre rustique de l'ancien couvent de Maleizen, tout près de la frontière linguistique.

La vision de l'école est de contribuer à un avenir dans lequel des catholiques bien formés prennent leur engagement dans toutes les couches de la société.
Leur mission est décrite comme étant la prolongation des foyers qui donnent à leurs enfants une éducation catholique. L'éducation donnée au foyer est approfondie par une étude sérieuse de la foi et ses pratiques. Cette formation intellectuelle est continuée dans l'étude d'autres cours où l'élève est encouragé à ne pas se contenter de la médiocrité mais de tendre toujours vers le magis de Saint Ignace.

Saint Ignace est une école privée afin de préserver au maximum la liberté pour effectuer la mission donnée. Une demande de reconnaissance a été envoyée au Ministère de l'Enseignement. Dès que l'école sera reconnue (dans les 6 mois après la demande), l'école sera en mesure de donner des attestations et des diplômes reconnus aux élèves qui auront réussi.


Le projet pédagogique repose sur trois piliers.
L'excellence jésuite : En se basant sur la Ratio Studiorum de Saint-Ignace, l'école souhaite que chaque élève puisse faire un pas vers le magis (excellence) ignacien. Elle compte pour ceci sur une  équipe d'enseignant motivés, hautement qualifiés et expérimentés pour défier de plus en plus les étudiants . Le matériel propre des cours va plus loin que là où cessent manuels ordinaires afin que les élèves ne soient " pas condamnés à la médiocrité".
L'esprit de l'Eglise catholique romaine : les élèves recoivent une formation dans le même esprit catholique que celui de la maison, avec un respect pour la Magistère et l'attention ainsi que le respect pour les Sacrements. Tous les professeurs sont des catholiques pratiquants. L'accompagnement spirituel, des professeurs et des élèves, ainsiu que les cours de religion sont aux soins des pères de Servi Jesu et Mariae
Néerlandophone : Même si l'école se situe sur la frontière linguistique, l'école choisit consciemment pour l'enseignement néerlandophone. Un niveau d'excellence ne peut être atteint qu'avec une langue maternelle maîtrisée profondément.


Internat à temps partiel : Afin de donner la chance aux élèves de toute le Flandre de suivre un enseignement catholique, l'école a choisi d'organiser un internet à temps partiel le lundi et le jeudi. Afin de ne pas trop casser le lien avec la famille, les cours sont ainsi répartis que les élèves sont à la maison le mercredi. Une étude-garderie sera organisée ce jour-là sur demande.

 

Quant aux détails pratiques, ils sont donnés sous l'onglet "praktisch"

Pour l'inscription, toutes les explications sont données sous l'onglet "inschrijving"

L'école étant indépendante pour ne pas devoir subir de pressions idéologiques, elle ne reçoit donc pas de subsides. Toute aide est donc bien sûr la bienvenue. Telle que décrite dans l'onglet "steunen" l'aide peut être spirituelle, matérielle ou financière.

Source : Sint-Ignatius

12/04/2015

Enseignement catholique: sacrifier l'éternité pour gagner un monde antichrétien ?

01/04/2015

Saint Jean Chrysostome - "Le catéchisme, pas l'enfantillage"

4702-310.jpgParle à l'enfant en le détournant de tout enfantillage, car c'est un philosophe que tu élèves et un athlète et un citoyen des cieux. Dis-lui donc et raconte-lui ceci : "Dans les temps très anciens, il y avait deux enfants, nés d'un même père, deux frères" (Gn 4). Ensuite, après t'être arrêté, continue : "et ils étaient sortis du même sein. L'un était l'aîné, l'autre le cadet.  L'un, l'aîné, était laboureur; l'autre, le cadet, était berger. Et celui-ci conduisait ses moutons vers les vallons et les étangs." Rends tes récits agréables, de façon que l'enfant y trouve un certain plaisir et que son esprit ne se lasse pas. "L'un semait, l'autre plantait. Ils trouvèrent bon de rendre hommage à Dieu. L'un, le berger, ayant pris les premiers-nés de ses moutons, les offrit à Dieu." N'est-il pas de beaucoup préférable, au lieu de béliers à toison d'or et de cette fable de charlatans de lui raconter ces choses-là ? Ensuite, tiens en éveil son attention - car le récit a un certain contenu - sans rien ajouter de mensonger, mais seulement ce qui est tiré de l’Écriture. [Suit le récit du meurtre d'Abel].

Que la mère soit assise à côté, quand l'âme du petit enfant est formée par de tels récits, pour qu'elle y collabore, elle aussi, et qu'elle approuve ce qui a été dit...

Raconte-lui l'histoire pendant le repas, en une seule soirée. Que sa mère lui répète de nouveau la même chose. Ensuite lorsqu'il l'aura entendue plusieurs fois, demande-lui : "Raconte-moi l'histoire", pour qu'il se sente pris d'émulation. Puis, lorsqu'il aura retenu l'histoire, alors tu lui en diras l'utilité. En effet, son âme, qui a reçu en elle ce récit, peut déjà, avant ton intervention, porter ses fruits...

Mais cela ne suffit pas. Emmène-le aussi à l'église en le conduisant par la main, et prends soin de l'y emmener surtout lorsqu'on lit cette histoire. Tu le verras alors, rayonnant de joie, bondissant et tout content de savoir, lui, ce que les autres ne savent pas, devancer la lecture et la reconnaître et en tirer grand profit. Désormais, la chose est mise en réserve en sa mémoire.

 

Sur la vaine gloire et l'éducation des enfants. 39-41 [SC 188, p. 131-139]

Saint Jean Chrysostome, textes présentés et choisis par G. Bady, Trop occupé pour t'occuper de ta vie ? Le guide au quotidien d'un Père de l'Eglise. Paris : Les éditions du Cerf. 2015. 115-116

 

25/03/2015

Cet après-midi à l'UOPC: le vicariat de Bruxelles présente sa "nouvelle catéchèse"

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Le renouvellement de la catéchèse à Bruxelles
Présentation par le Département Grandir dans la foi

le mercredi 25 mars de 16h à 18h à la librairie l’UOPC
(rue Gustave Demey, 14 – 16 à 1160 Bruxelles)

A l’attention de tous ceux qui sont intéressés par la transmission et la croissance dans la foi, pour les enfants et pour les adultes.

Si vous êtes engagé(e) dans un parcours continu de catéchèse pour les enfants et les ados, un éveil à la foi pour les plus jeunes, une formation continuée et un accompagnement pour la croissance dans la foi des adultes ou la mise sur pied de catéchèses communautaires….,

Que vous soyez impliqué(e) dans la catéchèse d’initiation avec de jeunes enfants ou dans un parcours avec des adultes : catéchuménat – groupe de partage biblique – chorale – groupe de foyers – cellule de solidarité,

Vous êtes toutes et tous les très bienvenu(e)s à la présentation du nouveau modèle catéchèse dans le Vicariat de Bruxelles.

- Un avant-goût via le lien ci-contre : https://www.youtube.com/watch?v=kLs...
- Télécharger la lettre pastorale de Mgr Kockerols
- Entrée gratuite. Réservation souhaitée à grandirdanslafoi@catho-bruxelles.be

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Département Grandir dans la foi
Rue de la Linière, 14 à 1060 Bruxelles
Tel : 02 / 533 29 60
www.grandirdanslafoi.be et plus particulièrement ici

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La Libre Belgique - 23 mars 2015

 

03/03/2015

Le principal obstacle à l'évangélisation - Et comment il doit être surmonté

Sermon du P. Bill Casey à propos du principal obstacle rencontré par l’Église catholique dans son œuvre d'évangélisation, prononcé le 13 juillet 2009 aux États-Unis. Le P. Bill Casey est membre de la Congrégation des Pères de la Miséricorde.

 

> Applaudir dans une église: est-ce catholique ?

> Danses liturgiques: est-ce catholique ?