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09/10/2014

Prendre l'Évangile au sérieux sur le mariage n'est pas 'rigide', c'est de l'amour

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Le père Dodaro, co-auteur et coordinateur de l'ouvrage collectif «Demeurer dans la vérité du Christ : mariage et communion dans l’Eglise catholique» signé par cinq éminents cardinaux de l’Église, explique que l’enseignement de l’Évangile sur le divorce n’est pas rude ni méchant, mais une forme d’amour à la fois douce et ferme visant au salut des âmes. Miséricorde, vérité et justice doivent être en accord.

Un changement dans la pratique sacramentelle introduirait la confusion devant la nature du péché et de la contrition.

« Soyons clair, nous sommes tous pécheurs, et ne démarquons pas les divorcés remariés civilement parce qu’ils pèchent. Nous péchons tous. Les catholiques qui pèchent peuvent aller se confesser, être absous parce qu’ils regrettent leur péché, et prendre la résolution de ne plus pécher. Nous ne pouvons pas permettre aux catholiques civilement remariés de recevoir une absolution sacramentelle sans qu’il y ait ferme résolution de mettre fin aux relations sexuelles, alors que sous les yeux du Christ ils sont encore mariés à leur premier conjoint. C’est ce qui rend le sacrement de pénitence inaccessible pour eux ».

Le Cardinal Kasper avertit du danger d’une vie « rigide » et affirme que l’Évangile n’est pas un « code pénal » ; Dodaro répond :

« l’Évangile n’est pas un code pénal, mais c’est un code de loi divine et nous devons établir une distinction entre les lois humaines, les lois que l’Église instaure, et les lois divines. Lorsque Jésus dévoila son enseignement sur le mariage, il déclencha l’incrédulité chez ses disciples. Il leur expliqua que Moïse avait permis le divorce à cause de leur dureté de cœur, et ajouta qu’au commencement il n’en était pas ainsi. (Mat 19) Puis Jésus leur renvoya à Gen 2, 24, où l’on trouve l’enseignement originel de Dieu sur le mariage. Si Jésus cite les écritures pour corriger une pratique erronée et permissive du divorce, alors Il serait un fondamentaliste ? Jésus est-il rigide ? »

Avec quel sérieux regardons-nous l’Evangile ? que reste-t-il de l’Evangile si nous commençons à barrer des choses que Jésus a dites parce que nous ne voulons pas leur donner une interprétation ‘fondamentaliste et rigide’ ?

La miséricorde est un autre mot clé du débat :

« nous avons à prendre garde de ne pas confondre miséricorde et sentimentalisme ou romanticisme. Parfois l’amour est un amour de fermeté. Aussi nous trouvons la miséricorde en nous soumettant à la volonté du Christ, chacun de nous commençant par se regarder soi-même en tant que pêcheur appelé à se convertir et à opérer des changements dans sa vie.»

Le père Dodaro exprime son espoir des bons fruits du synode sur la famille.

« Les thèmes du mariage et de la famille concernent tous les catholiques, et je pense qu’une partie de ce que le Pape François veut faire est mettre l’accent sur le rôle positif de la joie dans la vie chrétienne. »

(Catholic News Agnency/LSB)

08/10/2014

Programme de la rencontre annuelle de l'Association flamande pour la liturgie latine contemporaine

Programme de la 13e rencontre annuelle (2014) du VWHLL (Vlaamse Werkgroep voor Hedendaagse Latijnse Liturgie)

Date :         11 octobre 2014
Lieu :          Collégiale Saint Jacques le Majeur, Lange Nieuwstraat 73, 2000 Anvers

11.00:         Messe Solennelle en latin selon le Missel de Paul VI, avec la coopération de la Chorale Sancti Jacobi sous la direction de Dirk Baeten & Peter Strauven, organiste. Le Chanoine Joris Polfliet, Secrétaire Général de la Commission Interdiocésaine pour le soin liturgique des âmes (I. C.L.Z,  de Interdiocesane Commissie voor Liturgische Zielzorg) est le célébrant et fera l'homélie.

12.15 :         Réception
12.30  :        Repas (inscription nécessaire)
14.30 :         Après-midi d'étude : l'Adoration Eucharistique hier, aujourd'hui et demain
Hier : vue historique par l'abbé K. Priem, grand séminaire de Bruges
Aujourd'hui : reflections dogmatiques et liturgique par l'abbé P. François, dr.théol.
Demain : l'esprit de l'Adoration transmis aux enfants, par l'abbé F. Hacour, séminaire interdiocésain Jean XXIII de Louvain


16.00 :     Pause
16.30 :     Vêpres en latin & Cantiques

Ceux qui veulent vivre cette journée dans son entièreté, avec le repas (pain et soupe), peuvent s'inscrire jusqu'au 4 octobre 2014, de préférence via le numéro de compte : BE97 8900 2429 0649 (BIC: VDSP BE91), avec une mention claire du nom, prénom et 'Ledendag 2014' + le nombre de personnes
PAF € 19 (tout compris). Entrée libre pour la Messe et les vêpres.

Plus d'informations auprès de:
Dr. Pieter Vis, coordinateur du VWHLL
Kolveniersstraat 6 bus 4
2000 Antwerpen
Tel. 0474 704 658 (depuis la Belgique)
Tel. +32 474 704 658 (depuis l'étranger)
E-mail: pyoterriba@gmail.com

Programme en néerlandais

Site du VWHLL

 

Un étudiant en médecine s'oppose à l'endoctrinement pro-avortement du professeur et du doyen

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Un étudiant en médecine de l'Université de Barcelone dénonce l'endoctrinement abortiste dans les auditoires et les examens.

Ses parents, dont il a reçu une éducation catholique, l'ont soutenu dans son action, bien qu'ils lui aient glissé un conseil par instinct de protection: «Mais ne te crée pas de problèmes».

La majorité de ses amis ne partagent pas sa position, mais la respectent. Même sa fiancée diverge de ses convictions sur ce point.

Mais rien de tout cela, même pas la crainte de représailles académiques, n'a retenu Robert Ferrer Rivero, étudiant de 20 ans originaire de Mont-Ras (Gérone) en troisième année de médecine à l'Université de Barcelone, une université publique, de défendre ses valeurs.

Le 24 juin passé, le journal ABC a publié une lettre au directeur écrite par Robert Ferrer dans laquelle il dénonçait le fait que certains de ses professeurs "politisaient" leurs cours en endoctrinant les étudiants en faveur de l'avortement et en critiquant les réformes restrictives en faveur de la vie, faisant allusion aux changements de la loi sur l'avortement qu'avait promues le gouvernement du PP.

Mais ce n'était pas cela le plus grave. D'après ce qu'il a signalé dans sa lettre et détaillé dans son entretien avec ce journal, l'endoctrinement se traduit aussi noir sur blanc.

Il se concrétise dans les examens du cours de génétique où, selon les professeurs, les réponses correctes sont seulement celles qui indiquent la possibilité d'avorter lorsqu'une mère porte dans son ventre un bébé atteint du syndrome de Down (trisomie 21), par exemple.

Ou celles qui promeuvent les techniques de diagnostic génétique prénatal ou préimplantatoire sans laisser de marge, ou à peine, à la possibilité pour une femme de n'avorter en aucun cas lorsque son enfant est susceptible d'avoir une maladie ou une malformation grave.

Robert, qui est contre l'avortement et qui affirme que quand il sera médecin il fera appel à l'objection de conscience pour ne pas le pratiquer, ne met pas l'accent de sa critique sur le fait que les professeurs ornent leur explications de traits idéologiques. «Je comprends que chaque professeur explique à sa manière». «Moi, si j'étais professeur, je le ferais aussi», concède-t-il.

Le problème, ce qui l'a amené à écrire au journal ABC, est ce qui est arrivé avec l'examen de génétique qu'il a passé le 23 juin.

Selon son explication, plusieurs questions de l'examen, en forme de choix multiples (QCM), étaient biaisées dans le sens qu'elles admettaient comme réponses correctes uniquement celles dans lesquelles il est indiqué à la patiente d'avorter ou de se soumettre à un certain type de diagnostic génétique prénatal.

De certaines questions, il ne se rappelle pas de leur contenu exact, car il n'a pas l'examen en mains, mais par contre il en détaille une qui est particulièrement révélatrice. Dans cette question, rapporte-t-il, l'énoncé était: «Qu'indiquerais-tu à une femme qui va avoir un enfant atteint du syndrome de Down ?». Il y avait plusieurs réponses, se souvient-il, mais en éliminant celles qui étaient fausses de toute évidence (telles qu'il y en a toujours dans les questionnaires à choix multiples), il restait deux possibilités: «Je lui indiquerais de ne rien faire» ou «Je lui indiquerais l'avortement légal».

«Nous ne demandons pas ce que tu penses»

Robert a vu venir le problème. Il avait l'intuition que pour l'examinateur, l'unique réponse valide était celle qui recommandait l'avortement, et il est donc allé parler avec le professeur responsable du cours, Rafael Oliva.

«Je lui ai dit que, au minimum, les deux réponses devraient être valides, puisqu'elles étaient toutes les deux légales». Cependant, la réponse du professeur, raconte Robert, fut celle-ci: «Très bien, marque celle que tu veux, mais la seule réponse valide est de conseiller l'avortement».

«Nous ne demandons pas ce que tu penses, mais ce qui est prévu par la loi», a ajouté l'enseignant.

Devant cette position, Robert a demandé au professeur qu'il ne tienne pas compte de cette question dans le résultat de l'examen, ni d'autres questions —«5 sur un total de 70»— qui selon lui comportaient la même erreur.

Mais le professeur l'a refusé. Par conséquent, Robert a terminé l'examen sans y répondre, ce qui, d'après son calcul, lui a fait perdre un demi-point de sa note finale, qui a été un 8/10.

«Finalement j'ai eu une bonne note. Et pour cette raison certains amis m'ont conseillé de ne plus y accorder d'importance».

Mais l'étudiant a décidé de dénoncer ce procédé et d'écrire au journal ABC.


 

Le professeur Rafael Oliva (à gauche, roliva@clinic.ub.es) et le doyen Francesc Cardellach, de l'Université de Barcelone, sont des médecins qui disent qu'à la question «Qu'indiquerais-tu à une femme qui va avoir un enfant atteint du syndrome de Down?», l'unique réponse valide est «Je lui indiquerais un avortement légal».

Peu après, le 28 juin, ce journal publiait dans la même rubrique une réplique signée par le Doyen de la Faculté de Médecine de l'Université de Barcelone, Francesc Cardellach. Dans a réponse, Cardellach niait l'existence dans les auditoires de l'endoctrinement qu'avait dénoncé Robert, argumentait que comme futures médecins les étudiants devaient connaître tout l'éventail de possibilités de diagnostic et pratiques prénatales, et assurait que, dans tous les cas, toutes les options expliquées en cours étaient en accord avec la loi.

«Dans la faculté sont exposées les différentes options applicables dans le contexte légal en vigueur. (...) Cependant, puisqu'il ne peut en être autrement, la priorité est avant tout au respect absolu de la volonté du patient», signalait le doyen dans sa missive.

Sans plus de détails

Après la confrontation des lettres, ABC prit contact avec l'université pour obtenir de plus amples détails. Le journal a demandé d'avoir accès à l'examen en cause et de pouvoir parler avec le professeur mentionné par la lettre de Robert, Rafael Oliva.

L'université n'a rien concédé de cela et a renvoyé à ce qui avait été exposé dans la lettre du doyen, qui ne faisait aucune mention de l'examen en question.

Malgré tout, selon ce qu'a pu savoir ABC, au sein de l'institution académique certains considèrent que l'examen était, au moins, mal conçu. Mais les professeurs sont en général protégés par le fait qu'il n'est pas du tout fréquent qu'un étudiant expose leurs erreurs dans la presse. Ou que les journaux acceptent de donner la voix à ces plaintes sur des thèmes épineux comme l'avortement (Robert avait écrit la même lettre à un journal de Barcelone, mais jusqu'à aujourd'hui ils ne l'ont pas publiée).

(Religion en Libertad - Traduction: Espérance Nouvelle)

L'étrange blason du nouvel archevêque de Kuala Lumpur

L'archidiocèse de Kuala Lumpur a annoncé la consécration épiscopale de son nouvel archevêque ce lundi 6 octobre 2014.

Julian Leow, Kuala Lumpur, syncrétisme, apostasie, interreligieux

L'archidiocèse a aussi présenté le blason du nouvel archevêque.

Julian Leow, interreligieux, syncrétisme, apostasie

C'est "l'arbre des religions" figurant en bas à droite qui a profondément troublé ses fidèles.

syncrétisme,interreligieux,apostasie,relativisme,indifférentisme,évêques

Et voici le dessin d'origine:

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> Annonce de la consécration épiscopale sur le site de l'archidiocèse

> Présentation du blason de l'archevêque sur le site de l'archidiocèse

Prions pour le nouvel archevêque de de Kuala Lumpur. Pour demander à l'archevêque de remplacer ce symbole sur son blason, voici l'adresse e-mail du bureau archidiocésain: archbishop@archkl.org

Pour écrire au Cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques:

> Contacter les dicastères romains

 

07/10/2014

La révolution dont nous avons besoin (2)

Seconde vidéo sur le thème "La révolution dont nous avons besoin".

La révolution dont nous avons besoin, c'est de retrouver la conscience eucharistique qui est au centre de notre foi.

 Première vidéo sur le thème "La révolution dont nous avons besoin":

> La révolution dont nous avons besoin: Charité et pauvreté dans le Christ

Synode sur la famille: y a-t-il des limites au pouvoir du Pape ?

La question des limites du pouvoir du Pape avait été traitée par le Cardinal Joseph Ratzinger dans son livre "Voici quel est notre Dieu". Le journaliste Antonio Socci cite les passages concernés dans son article du 5 octobre 2014.

Il y a beaucoup de confusion dans l’Église pour le Synode qui s'ouvre aujourd'hui et discutera de la communion pour les divorcés remariés.

Le Pape peut-il vraiment prendre un chemin qui renverse ce que l’Église, selon les paroles de Jésus et les textes pauliniens, a toujours enseigné pendant deux mille ans? Est-il possible de mettre en discussion les commandements de l’Évangile et les sacrements? Certains croient que les papes peuvent le faire et les médias alimentent cette attente. En réalité, il n'en est rien, parce que - comme l'a toujours dit Benoît XVI - l’Église est au Christ et pas aux papes, qui en sont les administrateurs temporaires et non les maîtres. 

Ils sont soumis à la loi de Dieu, et à la Parole de Dieu et doivent servir le Seigneur et de garder le «depositum fidei» qui leur est confié. Ils ne peuvent pas s'en emparer ou le modifier en fonction de leurs propres idées. Ce que beaucoup - même parmi les croyants - ignorent, ce sont les limites très strictes que l'Église a toujours imposées aux papes, tout en reconnaissant l'«infaillibilité» pétrinienne dans les déclarations «ex cathedra» sur les questions de foi et de morale. Justement dans la Constitution dogmatique «Pastor Aeternus» par laquelle le Concile Vatican I définit l'infaillibilité pontificale, on lit: 

«L' Esprit Saint n'a pas été promis aux successeurs de Pierre pour révéler, avec leur inspiration, une nouvelle doctrine, mais pour garder avec scrupule et pour faire connaître avec fidélité, avec son assistance, la révélation transmise par les Apôtres, c'est-à-dire le dépôt de la foi».

Le grand Joseph Ratzinger a expliqué en ces termes ce principe ignoré par la majorité des croyants [ndt: dans le livre-entretien avec Peter Seewald, en 2000, traduit en français sous le titre "Voici quel est notre Dieu"]: 
«Le Pape n'est pas le seigneur suprême - depuis l'époque de Grégoire le Grand, il a pris le titre de "serviteur des serviteurs de Dieu" - mais il devrait être le garant de l'obéissance, de la conformité de l'Église à la volonté de Dieu, excluant tout arbitraire de sa part. Le Pape ne peut pas dire: "L'Église, c'est moi", ou: "La tradition c'est moi", mais au contraire, il a des contraintes précises, il incarne l'obligation de l'Église de se conformer à la parole de Dieu. S'il s'élève dans l'Église des tentations de faire différemment, de choisir le chemin le plus facile, il doit se demander si c'est licite. Le Pape n'est donc pas un organe qui pourrait donner vie à une autre Église, mais il est un rempart contre l'arbitraire».

Après ces explications claires, Ratzinger ajoutait: «Permettez-moi de donner un exemple: du Nouveau Testament, nous savons que le mariage sacramentel est indissoluble. Il y a des courants d'opinion qui soutiennent que le Pape pourrait abroger cette exigence. Mais ce n'est pas le cas. Et en Janvier 2000, s'adressant aux juges romains (du Tribunal de la Rote), le Pape (Jean Paul II) a dit que, relativement à la tendance à vouloir voir révoqué le lien de l'indissolubilité du mariage, il ne peut pas faire tout ce qu'il veut, qu'il doit même accentuer l’obéissance, il doit poursuivre aussi en ce sens le geste du lavement des pieds».

Le cardinal Caffara lui aussi, une autorité sur les questions morales depuis le pontificat de Jean-Paul II, s'opposant à la proposition de Kasper, a souligné que pas même les papes ne peuvent rompre le lien du premier mariage, donc l'Église ne peut pas reconnaître un second mariage, ni en droit ni de fait, comme Kasper le prévoit avec l'admission à l'Eucharistie des divorcés et remariés.  Caffara a également rappelé les paroles dpe Jean-Paul II dans un discours à la Rote romaine:  «Il apparaît clairement que la non-extension du pouvoir du Pontife Romain aux mariages conclus et consommés, est enseignée par le Magistère de l'Église comme une doctrine à laquelle on doit se tenir définitivement, même si elle n'a pas été déclarée en forme solennelle dans un acte définitoire ».

(Antonio Socci/Benoit-et-moi/Belgicatho)

Qu'est-ce que la "hiérarchie des vérités de la doctrine catholique" ?

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans la Déclaration Mysterium Ecclesiae du 24 juin 1973 sur la doctrine catholique concernant l’Église, définit ainsi la hiérarchie des vérités de la doctrine catholique:

Cette hiérarchie signifie que certains dogmes ont leur raison d’être en d’autres qui occupent le premier rang et les éclairent. Mais tous les dogmes, puisqu’ils sont révélés, doivent également être crus de foi divine.

Dans l'encyclique Mortalium Animos, le Pape Pie XI précise:

De plus, quant aux vérités à croire, il est absolument illicite d'user de la distinction qu'il leur plaît d'introduire dans les dogmes de foi, entre ceux qui seraient fondamentaux et ceux qui seraient non fondamentaux, comme si les premiers devaient être reçus par tous tandis que les seconds pourraient être laissés comme matières libres à l'assentiment des fidèles: la vertu surnaturelle de foi a en effet pour objet formel l'autorité de Dieu révélant, autorité qui ne souffre aucune distinction de ce genre.

Le Pape Léon XIII écrit dans son encyclique Testem Benevolentiae Nostrae, à propos des promoteurs de ce qu'il appelle "les opinions nouvelles":

Ils soutiennent en effet qu'il est opportun, pour gagner les cœurs des égarés, de taire certains points de doctrine comme étant de moindre importance, ou de les atténuer au point de ne plus leur laisser le sens auquel l'Église s'est toujours tenue.

Il n'est pas besoin de longs discours, cher Fils, pour montrer combien est condamnable la tendance de cette conception : il suffit de rappeler le fondement et l'origine de la doctrine qu'enseigne l'Église. Voici ce que dit à ce sujet le Concile du Vatican :

« La doctrine de la foi révélée par Dieu a été présentée à l'esprit humain non comme un système philosophique à perfectionner, mais comme un dépôt divin confié à l'Épouse du Christ qui doit fidèlement le garder et l'interpréter infailliblement... Le sens que notre Sainte Mère l'Église a une fois déclaré être celui des dogmes saints doit être toujours conservé, et, jamais il ne s'en faut écarter sous le prétexte ou l'apparence d'en mieux pénétrer la profondeur. »

Il ne faut pas croire non plus qu'il n'y ait aucune faute dans le silence dont on veut couvrir certains principes de la doctrine catholique pour les envelopper dans l'obscurité de l'oubli.

Car toutes ces vérités qui forment l'ensemble de la doctrine chrétienne n'ont qu'un seul auteur et docteur : Le Fils unique qui est, dans le sein du Père. Elles conviennent à toutes les époques et à toutes les nations; c'est ce qui résulte manifestement de ces paroles adressées par le Christ lui-même à ses apôtres : Allez, enseignez toutes les nations... leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé ; et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la consommation des siècles.

Aussi le même Concile du Vatican dit-il :

« Il faut croire de foi divine et catholique tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu écrite ou enseignée et que l'Église, soit par une définition solennelle, soit par son magistère ordinaire et universel, propose comme devant être cru révélé de Dieu. »

Qu'on se garde donc de rien retrancher de la doctrine reçue de Dieu ou d'en rien omettre, pour quelque motif que ce soit : car celui qui le ferait tendrait plutôt à séparer les catholiques de l'Église qu'à ramener à l'Église ceux qui en sont séparés. Qu'ils reviennent, rien, certes, ne Nous tient plus à cœur; qu'ils reviennent, tous ceux qui errent loin du bercail du Christ, mais non par une autre voie que celle que le Christ a lui-même montrée.

 

> Résumé de l'encyclique Mortalium Animos

> Résumé de l'encyclique Testem Benevolentiae

 

06/10/2014

Un prêtre raconte son expérience de mort imminente

Pour supprimer les annonces encadrées en jaune, passer la souris sur le rectangle jaune, puis cliquer sur la petite croix blanche sur fond noir qui apparaît au coin du rectangle.

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05/10/2014

Des jeunes témoignent en faveur de la chasteté et de la modestie

 

> Témoignages: elles ont voulu garder ou redécouvrir la mantille (liens mis à jour)

Actualités à propos du futur Synode sur la famille

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> Synode sur la famille: le Pape est-il le maître ?

> Qu'est-ce que la "hiérarchie des vérités de la doctrine catholique" ?

> Suggestions concrètes de l'abbé Zuhlsdorf pour le Synode sur la famille

> Entretien du Cardinal Burke à RadioVatican le 6 octobre: "La Vérité du Christ est au cœur du mariage"

> Synode sur la famille: il n'y aura ni débats ni discussions, faute de temps - avec explications sur les rapports du synode avec les médias

> La théorie du genre, un enjeu mondial que l’Église ne peut pas ignorer

> Comment prêche un vrai disciple de Jésus: conversion, vie chrétienne, mariage, amour de Dieu

> Qui voudrait que l’Église divorce du Christ pour se remarier avec l'esprit du monde ?

> Dans la Croix se trouvent la force et l'espérance de la famille

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> Synode sur la famille: le Cardinal Ouellet et le Cardinal Scola publient dans la revue Communio pour une pastorale respectueuse de la foi

> Synode sur la famille: vous avez dit nullités de mariage ?

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> Y a-t-il une tentative de manipulation du synode pour affaiblir la foi ?

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> Cardinal Vingt-Trois: "Nous ne pouvons pas changer les critères de l'union matrimoniale indissoluble voulue et créée par Dieu"

> Pape François: "L’amour du Christ peut rendre aux époux la joie de cheminer ensemble"

> Ne vous conformez pas à moins que la Vérité et l'Amour, pas à moins qu'au Christ !

> Le livre des 5 cardinaux en défense du mariage paraîtra en français le 25 septembre : "Demeurer dans la vérité du Christ" - Disponible en pré-commande

> "Ce que je veux c'est la miséricorde, pas le sacrilège"

> Synode: l'urgence d'une nouvelle évangélisation de la famille

> 28 septembre: journée de prière pour le synode sur la famille

> Saint Jean-Paul II: "Le chrétien authentique a le devoir de rejeter énergiquement le divorce et l'union non sanctifiée par le sacrement"

> Synode sur la famille: le mariage et la Croix

> Le Saint Siège, défenseur constant et indéfectible de l'indissolubilité du mariage et de l'intégrité du Saint Sacrement

> Les Dominicains ont publié une réfutation intégrale des thèses kaspériennes en 5 langues, basée sur l’Évangile et sur l'enseignement de l’Église depuis ses origines

> "J'ai préféré l'Eucharistie au remariage" - Témoignage de Wanda Besse

> Mariage et Eucharistie dans l'Exhortation apostolique Sacramentum Caritatis (2007)

> Les noms des 5 cardinaux auteurs du livre en défense du mariage sont maintenant connus

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